[VOTRE AVIS] Le pape a-t-il raison de ne pas venir à Notre-Dame ?

Capture d'écran
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Les 7 et 9 décembre prochains auront lieu les cérémonies de réouverture de Notre-Dame. Le pape François ne sera pas présent, malgré l'invitation insistante d'Emmanuel Macron. Sans donner plus d'explications, le souverain pontife, le 13 septembre dernier, dans l'avion qui le ramenait d'un voyage en Asie du Sud-Est, avait déclaré devant des journalistes français : « Je n’irai pas à Paris. » Il se dit qu'il se refuserait de participer à cette cérémonie qu'il considérerait comme un rassemblement mondain. Un cardinal proche du pape a même confié à nos confrères du Figaro que le pape François ne voulait pas être la « guest-star » d'Emmanuel Macron. Un Emmanuel Macron qui a tout de même réussi à avoir son discours dans la cathédrale, ce 29 novembre, en avant-première, à l'occasion d'une ultime visite de chantier.

Si le pape François n'ira pas à Notre-Dame et à Emmanuel Macron, Emmanuel Macron n'ira certes pas à Canossa mais à Ajaccio et au pape François, lors de la visite éclair de ce dernier en Corse, le 15 décembre prochain. Alors...

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Vos commentaires

72 commentaires

  1. Le « Saint Père » n’a que mépris pour la fille aînée de l’église, capable sous Hollande de proposer au Vatican pour ambassadeur un homosexuel assumé (ah, on sait rire en France). De manière plus générale, le « Saint Père » considère que le catholicisme européen se meurt ; témoin du Grand Remplacement, il ne va pas se battre contre ou contre les moulins à vent (une nouvelle croisade ? un sursaut de foi ?) et ne joue que la carte des catholicismes jeunes (Amérique latine, Afrique). Pour la même raison, il n’a quasi jamais pris la parole en faveur des chrétiens d’Orient : pour un combat perdu d’avance, on ne va quand même pas se fâcher avec l’Islam ! Sinon, d’accord avec Saint Eustache, le Jésuite ne voulait pas servir de faire-valoir pour notre galopin de président.

  2. Juste pour que Macron se fasse mousser à ses dépends, évidemment qu’il se doit de l’éviter.
    Par ailleurs, le chantier de rénovation et de réparation des dommages de l’incendie de 2018 dont le fait générateur nous est toujours caché à ce jour est une réussite complète, un défi qu’ont su relever tous nos corps de métiers d’exception sous la maîtrise d’oeuvre du brillant architecte mais aussi et surtout sous la maîtrise d’oeuvre du Général Jean-Louis GEORGELIN décédé accidentellement en août 2023 lors d’une course en solitaire dans les Pyrénées de son Ariège natale. Macron a certes mais tout en oeuvre pour la réalisation de ce chantier pharaonique, mais tout le mérite ne lui revient pas ; la mousse doit rejaillir sur tous les intervenants. Quant’au Pape, sa présence n’est pas indispensable, et il l’a bien compris.

  3. Ce curieux Pape a peut-être quelques notions de l’Histoire de France. Ainsi a-t-il pu apprendre que Napoléon avait invité le Pape Pie VII pour le sacrer empereur le 2 décembre 1804 (il y a 220 ans) en la cathédrale Notre Dame de Paris. Au moment du couronnement Napoléon enleva des mains de Pie VII et se couronna lui-même. Ainsi le Pape courageux en était réduit au rang de faire-valoir. Peut-être que 220 ans plus tard Francisco de Rome a refusé de jouer le même rôle de faire-valoir avec l’inculte et narcissique Macron ?

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