[L’INVITÉ] Xavier Driencourt : « Boualem Sansal ne doit pas tomber dans l’oubli »

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Xavier Driencourt a été ambassadeur de France à Alger à deux reprises (2008-2012 et 2017-2020). Il a témoigné de cette riche expérience dans un ouvrage passionnant et unanimement salué : L'Énigme algérienne : chroniques d'une ambassade à Alger. Il répond aux questions de Gabrielle Cluzel en pleine affaire Boualem Sansal. Il rappelle que la France dispose de moyens de pression, mais qu'il faut du courage. Il invite, en tout cas, les Français et les Algériens à continuer à se mobiliser pour la libération de Boualem Sansal. Il analyse la difficulté française à utiliser le rapport de force pour des raisons historiques et politiques. Plus généralement, il revient sur la situation actuelle des relations entre les deux pays.

Un entretien passionnant : si Xavier Driencourt salue les gestes mémoriels du président de la République, il regrette qu'ils soient unilatéraux, toujours du côté de la France et jamais de l'Algérie. Selon lui, un gouvernement français doté d'une réelle volonté politique devra « mettre les choses sur la table ». Des paroles d'avenir.

Gabrielle Cluzel
Gabrielle Cluzel
Directrice de la rédaction de BV, éditorialiste

Vos commentaires

31 commentaires

  1. Il paraît que l’état français protège ses ressortissants à l’étranger…
    Mensonge comme tout se qui se passe depuis des années. Le mensonge est institutionnalisé en France , hélas !
    Un exemple qui ne date pas d’hier : ma femme et moi sommes bloqués à Bali , le 20 mars 2020 ( Covid 19 ) car impossible de prendre l’avion le 22 depuis Singapour pour notre retour du fait de la fermeture de l’aéroport le 21…Appel à l’ambassade de France à Jakarta et réponse : débrouillez- vous , il y a des vols sur d’autres aéroports… Nous nous sommes débrouillés, depuis Jakarta et avons payé environ 2500 euros pour un vol retour alors que nous avions payé environ 840 euros l’aller-retour Toulouse /Singapour pour deux .Et après, notre bon ministre des affaires étrangères qui se gargarise d’avoir rapatrié environ 150.000 personnes …

  2. L’ex ambassadeur en Algérie l’a clairement dit : « il faut à la France, maintenant la VOLONTE POLITIQUE de mettre les choses sur la table » définitivement, on ne peut pas continuer à se faire maltraiter indéfiniment. Mais, hélas, chez lequel de nos responsables actuels voyons nous cette volonté ???

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