[Point de vue] Mayotte : les enfants des juges rouges

justice

La situation à Mayotte n’est évidemment plus sous le contrôle de personne, comme on le constate depuis plusieurs jours. Alors qu’enfin l’État, dans ses fonctions régaliennes, avait décidé d’agir avec fermeté à l’encontre des clandestins, voilà qu’une juge a décidé d’ordonner à la préfecture de cesser toute opération d’évacuation et de démolition des habitats visés par l’opération « Wuambushu ».

Ici, il ne s’agissait pas d’une question juridique qui nécessitait une grande technicité mais une simple appréciation des faits. On sait désormais (mais on s’en doutait) ce que vaut l’appréciation de la juge Catherine Vannier, ancienne vice-présidente du Syndicat de la magistrature.

La décision rendue est donc empreinte d’un parti pris moral et politique tout à fait inacceptable qui renforce chez le citoyen l’idée qu’il existe bien un gouvernement des juges. En d’autres termes, ces magistrats violent volontairement et de façon éhontée le principe de la séparation des pouvoirs. Et quand le Défenseur des droits s’en mêle également, plus rien n’est alors possible.

On le sait aujourd’hui, l’action politique, quand il s’agit d’immigration et de sanction de la délinquance, est annihilée par certains magistrats pour des motifs uniquement idéologiques. Les droits de l’homme sont devenus une forme de religiosité qui emporte tout sur son passage, et même le bon sens, et même la volonté du peuple.

À Mayotte, comme ailleurs en France, on fait le constat quotidien que la délinquance des mineurs, et notamment isolés et étrangers, convoquent chez ces juges des réactions d’une empathie immodérée provoquées par leurs pensées et leurs doctrines rouge écarlate. Or, les situations criminelles auxquelles nous sommes confrontées démontrent que la délinquance des mineurs est de plus en plus précoce et de plus en plus violente.

Les raisons à cela sont multi-factorielles mais certaines demeurent plus prégnantes que d’autres. De façon quasi constante, voire lancinante, l’enfant délinquant se trouve en général privé d’un père ou d’une mère. C’est une telle réalité, juridique et sociologique, qu’elle est, au quotidien, l’argument du plaideur qui cherche les raisons profondes de la commission du délit ou du crime. Personne n’ose s’emparer de cette difficulté évidente parce que cela reviendrait à remettre en cause l’œuvre de destruction de la famille engagée par les réformes sociétales des vingt dernières années.

Alors, l’État tente de pallier ce problème en créant des mesures éducatives ayant vocation à remplacer les parents et les peines de prison. C’est évidemment un échec car l’Éducation nécessite de l’autorité et l’État n’en a plus. Évoquons à peine les mesures surannées inutiles qui effraient terriblement la jeunesse délinquante : l’admonestation et l’avertissement solennel.

Dans tout ce marasme, il faut le reconnaître, certains magistrats résistent et n’ont aucun état d’âme à envoyer en prison un mineur, lorsque cela leur est possible.

Mais d’autres agissent bien différemment, à telle enseigne qu’il faudra réfléchir sérieusement, un jour, à leur responsabilité vis-à-vis de la nation. Ces juges se comportent avec une telle complaisance à l’égard des mineurs étrangers délinquants que ces derniers sont nommés, à Mayotte, « les enfants du juge ». C’est ce qu’a dénoncé, hier encore, la courageuse députée LIOT, Estelle Youssouffa.

Mais ces enfants des juges rouges ne sévissent pas que sur cet archipel. Leur impunité s’étend également en métropole et ils sont évidemment protégés par tout le camp du bien, les Despentes, les Ernaux, les Poutou, tous ceux qui s’offusquent que l’État puisse être autoritaire.

Il fut un temps où, malheureusement, il était interdit d’interdire. Il est désormais interdit de punir. Le socle de la nation se brise de toutes parts et on s’interroge, avec amertume, s’il en restera encore bientôt quelque chose.

Me Alain Belot
Me Alain Belot
Avocat au barreau de Paris, chroniqueur à BV

Vos commentaires

27 commentaires

  1. Droits de l’homme dès lors qu’il s’agit d’un étranger mais aucun droit pour nous français de souche qui n’avons plus qu’à subir les méfaits de cette immigration débridée. Le seul droit qui nous est accordé est celui de se taire.

  2. Tant que notre Justice en France sera gangrenée par les juges d’extrême-gauche du syndicat de la Magistrature, aucune réforme ni redressement de notre pays ne seront possible. C’est la mère des batailles

  3. Quand, enfin, aurons-nous la possibilité et le droit de porter plainte contre les magistrats laxistes qui encombrent nos prétoires, tous inscrits bien entendu au Syndicat de la Magistrature ? Quand, enfin, ce syndicat rouge sera-t-il interdit dans notre République ? On a su interdire Génération Identitaire qui n’avait jamais commis d’exactions sur le territoire. Mais il était catalogué « extrême droite ». Et on ne parvient pas à extirper de notre Justice Républicaine cette pourriture d’extrême gauche qu’est la Syndicat de la Magistrature ? Difficile à comprendre.

  4. C’est bien jolie tous cela mais concrètement nous faisons quoi Ont les destitues ? nous mettons en place une dictature ? Un gouvernement autoritaire voir militaire ? Mélenchon ? Ceux qui dénonce aujourd’hui et a juste titre j’en fais partie n’ont pas la moindre solutions démocratique à proposer c’est désespèrent une fois cela dit ont s’étonne que les Français sont pessimistes et les champions paraît-il de la consommation d’anxiolytiques

  5. Il faut comme aux usa des juges élus et bon plus fonctionnaires inamovibles à leurs postes
    Et ceux qui ne feront pas où mal leur travail ils seront révoqués par le suffrage et devront aller chercher du travail ailleurs On est gangrené par l’idéologie d extreme gauche laxistes où les juges ont beaucoup plus d empatie pour les délinquants que pour les victimes

  6. L’école, la justice, la gente politique infiltrés, voilà des secteurs à même de modifier un pays insidieusement. Les juges sont des êtres humains avec leur convictions, en principe un juge traite une affaire avec un stylo d’une main et le code civil d’une autre sauf qu’entre les deux mains existe un organe nommé cerveau. Les informations traversant cet organe, qui agis comme un filtre, est à même de transformer ce qui ne devrait pas l’être pour une pureté de jugement, donc, deux solutions, soit une décision émis par une intelligence artificielle, qui serait rigoureuse et incontournable, mais aussi qu’elle peux être manipulé incidemment, comme les juristes semble il, où une décision hors juges d’une actualité crucial qui ferait force de loi. Est-ce qu’un générale d’armée refuserait de lutter contre un ennemi parti à l’assaut. Voilà une modification qui s’avère d’importance de plus en plus, dans certains cas qui mettent la société en danger, ce sont les préfets de les placer au dessus de décisions de justice dans certains cas importants où des magistrats, en posture de faire des interprétations toutes particulières, nous nous en rendons compte très souvent.

  7. D’un excès de laxisme sortira un jour un excès d’autoritarisme ou, pour le dire autrement, d’une société en décomposition avancée naîtra un régime fort. Et ce ne sera pas le dictateur qu’il faudra alors blâmer et condamner, mais tous ceux qui ont abandonné avant lui afin de le mettre en place.

  8. Si les Juges ne s’étaient pas octroyé un tel pouvoir, nous n’aurions pas eu Macron à l’Élysée. Les Français n’ont pas réagi à cette usurpation, pas plus que lorsque Sarkosy leur a volé leur Référendum. Mais ce Sarkosy, n’est-ce pas le Président qui a attelé la France à cette montagne de misères que représentait déjà Mayotte ?

  9. Lorsqu’un juge (assermenté) applique son idéologie (rouge notamment) sans tenir compte de la loi il est parjure et donc révocable.

  10. A ce rythme nous aurons bientôt un consensus pour élire un DICTATEUR. L’Histoire se répète, en 1933 ce fut Hitler, car le peuple en avait mare de l’inflation, et du mal être pour vivre, cet homme, en bon politicard, réussi à convaincre son peuple que le problème était les Juifs. Tout le peuple contribua à son éradication. Chez nous, c’est la même chose, nous avons d’une façon éhontée la cinquième colonne qui persévère de défendre les migrants qui assèchent nos finances et crée une guerre larvée, quand les Français enfin comprendront l’aberration de certains fonctionnaires et politiciens qui nous entraînent vers l’abîme, leur conversion se fera en masse, et sans distinction. Voilà ce qui risque de nous arriver.

  11. Estelle YOUSSOUFFA a dit que la clémence des juges envers les mineurs fabrique les crapules d’aujourd’hui. C’est bien vrai, elle a parfaitement raison, en plusieurs décennies, nous avons constaté que les JUGES fabriquent des CRAPULES et l’Education Nationale fabrique des CRETINS. Ce qui signifie que la tolérance, l’indulgence, la clémence, la mansuétude, l’indifférence font place petit à petit à la DECADENCE d’une SOCIETE. Espérons qu’aux prochaines Présidentielles, nous aurons un Gouvernement qui sache GOUVERNER et que tout redeviendra normal et vivable pour les Français comme c’était encore le cas jusque dans les années 75-80.

  12. Je doute du fait que le syndicat de la magistrature n’agisse que par idéologie.
    Je suis intimement persuadé qu’il y a une affaire de corruption massive derrière leurs prises de position, toujours en faveur des mafias.

  13. C’est au système de formation et de nomination des juges qu’il faut s’attaquer. Actuellement il s’agit d’un entre-soi gauchiste qui ne s’occupe plus de justice mais d’idéologie anti-nationale. Votre photo d’illustration résume à elle seule la réalité : Le plateau penche fortement à gauche.

    • Suppression de l’ENM. Tout juge aura d »abord été avocat et tout avocat fera sa formation -après la fac – dans un tribunal

  14. Les juges sont les seuls citoyens à ne pas être responsables de leur actes
    Il faut changer la loi et la Constitution s’il le faut.

  15. Il faudra désormais dénoncer nominativement ces juges rouges et leur demander de répondre personnellement de leurs actes, chaque fois que par leur laxisme, ils portent la responsabilité d’un drame.
    Qu’ils soient désignés à la vindicte populaire et qu’ils en subissent les conséquences…

    • Dac. A défaut de  »mur des noms » il faudra déclencher une enquête publique contre certains juges rouges ou corrompus en rouvrant les dossiers les plus scandaleux. Et prononcer de graves sanctions. Car sans des juges compétents et impartiaux plus de démocratie.

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