La grande hypocrisie de la mixité sociale à l’école
3 minutes de lecture
Une note d'information de la Direction de l'évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP), indique que « les collèges ont des compositions sociales très différentes, ce qui est régulièrement décrit comme un facteur renforçant les inégalités scolaires », soulignant « de fortes disparités […] au sein des secteurs public et privé et entre ces deux secteurs d’enseignement ». Mais la DEPP se contente de faire un constat et ne pose pas les bonnes questions. Dépendant du ministère de l'Éducation nationale, elle défend naturellement la politique de Pap Ndiaye.
La composition sociale des collèges dépendant en grande partie de celle des quartiers où ils sont implantés, cette politique consiste à recommander la relocalisation des établissements, à modifier la sectorisation ou les modalités d'affectation des élèves, à inciter à l'accueil de boursiers dans les écoles plus favorisées ou encore à offrir des options qui puissent attirer de bons élèves dans les zones d'éducation prioritaire. Si la mixité sociale, en soi, ne pose pas de problème, les différences de niveau et de motivation qu'elle peut engendrer rendent difficile une instruction exigeante.
Pap Ndiaye prône la diversité sociale pour les enfants des autres après avoir pris soin de mettre les siens à l'abri dans une école privée prestigieuse qui n'accueille guère d'élèves en difficulté ou indociles. Les « sauvageons », comme disait Chevènement, n'y sont pas légion. On ne reproche pas à un père de famille de vouloir que ses enfants fassent des études dans un environnement serein, mais on reproche au ministre de ne rien faire pour que tous les établissements publics soient, eux aussi, sereins et performants. Faut-il empêcher, sous prétexte d'égalité, les familles d'inscrire leurs enfants dans des établissements où l'on peut travailler sérieusement, où l'autorité du maître n'est pas constamment bafouée, où le savoir est respecté, où sont appliquées les règles minimales de la vie en commun ?
La DEPP découvre la Lune, quand elle écrit que « la présence de territoires et collèges très défavorisés incite probablement […] les familles plus favorisées à choisir les collèges privés comme alternative au collège de secteur ». Elle devrait également en tirer la conclusion qu'il faut partout rétablir des conditions propices aux études. Au lieu de cela, le ministère vante non seulement les vertus de la mixité sociale, mais aussi celles de l'hétérogénéité. Il évalue les professeurs sur leur capacité à « prendre en compte la diversité des élèves », il s'inscrit dans le courant pédagogiste pour lequel l'hétérogénéité est une chance.
Il est quasi impossible, sauf dans des cas exceptionnels, avec des effectifs très réduits, de faire progresser l'ensemble des élèves dans des classes trop hétérogènes : les meilleurs s'ennuient, les plus faibles sont dépassés, on ne peut atteindre au mieux que la médiocrité générale. Les premiers à en pâtir sont les enfants des familles défavorisées, qui n'ont que l'école pour s'instruire, se cultiver et se promouvoir socialement. C'est pourquoi il faut remettre en question le collège unique, rétablir des bourses au mérite, donner aux élèves motivés et travailleurs, quel que soit leur milieu d'origine, la possibilité d'aller jusqu'au bout de leurs capacités et de tendre vers l'excellence.
Pour y arriver, il faut composer des classes de niveau avec une dose raisonnable d'hétérogénéité, mettre en place un enseignement adapté pour les élèves en grande difficulté et des centres éducatifs renforcés pour les plus violents, restaurer l'autorité du maître et du savoir, remettre à l'honneur les valeurs de l'effort et de l'exigence. Tout le reste est littérature et n'est qu'hypocrisie.
42 commentaires
Le jour où les grands penseurs de l’éducation nationale comprendront que le but de l’éducation nationale est de former l’élite de la nation, on aura fait un grand progrès. Le but n’est pas de « donner des chances à chacun », vu que de toute façon le milieu familial joue toujours et jouera toujours. Il n’est pas non plus de faire plaisir à papa maman, parce que le petit a eu le bacc et va rentrer en sciences po ou dans une école de commerce. Pas plus que de mixité sociale et je ne sais quoi d’autre. Clair qu’il faut permettre à chaque élève de faire du mieux possible, de donner les bases minimales (on est actuellement très loin du compte) mais un pays n’est riche que de la quantité d’ingénieurs créatifs qu’il génère à chaque génération. Et aujourd’hui c’est la chute libre, nombre d’étudiants entrant à l’université n’ont pas les outils de base pour communiquer et réfléchir. Le PIB de la France s’en ressent et s’en ressentira de plus en plus chaque année. On élit des imbéciles patentés aux postes les plus importants, certains de la validité de leurs grands dogmes pseudo égalitaires, on flingue l’éducation nationale, et au passage la filière énergétique du pays. Pendant ce temps-là, les asiatiques continuent à former des ingénieurs, dans une génération la France aura vécu.
Ils ont tout détruit et en plus ils s’en vantent.
Cette situation, E.Z. l’a déjà décrite. Une fois de plus, il a le tort d’avoir eu raison avant l’heure. Faut-il que les russes nous attaquent pour qu’il y ai un sursaut ? Si les russes se sont préalablement alliés avec la mouvance islamique de France, nous sommes vaincu.
La diversité sociale à l’école ;c’est un handicap pour les deux communautés. Le ministre l’a bien compris, c’est pourquoi,
Cet homme méprisant et incompétent veut tout casser et détruire nos collèges et lycées ..alors que ses enfants échapperont à cette forme de dictature intellectuelle..autant de mépris et de malfaisance ne peuvent être supportés plus longtemps .
Comment voulez-vous rétablir l’effort, la discipline et le mérite au collège quand les adultes eux-mêmes montrent l’exemple du contraire. Un seul exemple le montre tous les jours: l’Assemblée nationale où les Pinocchio de LFI , sans parler d’autres, font la pluie et le beau temps tous les jours et souvent pour le pire.
En fin de compte pour Pape Ndiaye, la mixité a l’école, c’est pour les enfants des autres… Les miens je les mets bien à l’abri dans une école élitaire »…
Lorsque dans dans votre commune vous avez plus de la moitié des « djeunes » venus d’ailleurs, comment faites vous la mixité avec une majorité ? C’est une mixité à l’envers dans ce cas ?
On n’arrête pas aujourd’hui de regretter la « suspension » du service militaire et chacun essaie de trouver une structure de remplacement pour que, pendant quelques temps, nos jeunes vivent dans un milieu encadré ? Et pourquoi cet apprentissage ne se fait-il plus à l’école comme autrefois ? Pourquoi attendre qu’ils aient 18 ans pour leur apprendre les règles élémentaires de la vie en commun et de la discipline ? Pourquoi mettre de l’argent dans une école qui ne leur apprend plus rien, pour ensuite chercher à mettre de l’argent dans un » service civique » afin de leur enseigner ce que l’école ne leur a pas appris ?
un fois les délinquants expulsés (avec regroupement familiale) les problèmes à l’école s’atténueront d’eux même.
Tout à fait !
Absolument !
Excellent article qui résume une grande partie des maux de l’éducation nationale française et qui évoque les grandes lignes susceptibles d’améliorer les problèmes. Pas besoin pour Pap Ndiaye de réfléchir pendant des mois pour ne rien faire, il lui suffit de lire cet article pour trouver des idées. Oui cette notion folle de mixité sociale rend difficile sinon impossible une instruction exigeante et serait même responsable du nombre d’ignares qui sortent de nos collèges après tant d’années d’un soit- disant enseignement. Quand un père est condamné par la justice parce qu’il ose dire qu’il n’y a que 3 blancs sur 27 dans la classe de son fils, que fait Pap Ndiaye pour la mixité sociale dans cet établissement car ce qui marche dans un sens devrait être aussi vrai dans l’autre. Personnellement, face à cette situation, je m’empresserais de déménager pour donner le plus de chance de réussite à mon enfant. Malheureusement, tout le monde n’a pas cette possibilité et là est bien le drame.
Il vaut mieux revenir au redoublement. L’égalité n’existe pas dans la nature. Il ne sert à rien de vouloir l’imposer
Oh , que oui !
Le plus difficile est surtout de donner l’envie d’apprendre, de respecter des règles et de s’intégrer, je suis né pendant la guerre, mes parents étaient ouvriers j’ai vu les difficultés qu’ils avaient, comme tous les gosses de ma génération et de ma condition, nous n’avions qu’une idée en tête faire mieux qu’eux et s’élever dans l’échelle sociale. Aujourd’hui avec toutes les aides et l’état protecteur, tout en ne travaillant pas les parents vivent mieux que les nôtres qui faisaient 60 heures par semaine et ça leur suffit. Nous nous avions une appartenance à une nation, eux n’en ont pas et le mot nation est devenu un gros mot, ce n’est pas difficile à comprendre.
Seuls les concours et les examens doivent être retenus pour la sélection. Compétence et capacité d’abord. La mixité sociale ne sera reconnue que si elle obéit à ces critères.
oui
Que de la parlotte. En France tout est mort. L’Ecole, l’hôpital, la police . Il n’y a que la pompe à fric qui fonctionne
Alors que dans l’école publique que nous finançons tous avec nos impôts et taxes de tout ordres, que des professeurs tremblent de peur quant ils demandent une minute de silence pour un des leur assassiné lâchement et laissé dans l’indifférence coupable par les responsables de l’éducation nationale, mais une population prête à défendre avec la plus grande violence les pire délinquants sur la voie publique notre gouvernement avec le responsable de ce secteur décide de s’en prendre aux îlots des derniers qui décident de garder une certaine moralité d’éducations à même de garder la tête hors de l’eau de notre nation. Même dans les écoles Africaines le dixième de ce qui se fait chez nous serait sanctionné de la plus grande façon, même un de nos député à été renvoyé d’où il venait pour avoir tenté d’imposer ses vue LGBT, c’est dire que dans certains pays la moralité est essentiel.