Si l’équipe Macron retient sérieusement l’hypothèse d’un second tour face à Éric Zemmour, avant même la publication de ce sondage, c’est qu’elle constitue bien un tournant dans la campagne.
Quoi qu’il en dise, Emmanuel Macron n’est certainement pas le Président du « plus grand calme ».
La gauche et Jean-Luc Mélenchon n’ont peut-être pas dit leur dernier mot.
Donc rien d’autre à faire pour cacher une réalité que de l’enrober de sigles et de discours, et de noyer le poisson islamiste dans l’océan populiste. Darmanin a plongé sans hésiter.
Retraites indécentes après plus de quarante ans de travail, salaires à peine plus élevés que le SMIC et tout entiers absorbés par le loyer et les pleins d’essence, obligation de quitter certains quartiers devenus invivables.
Une élection est une affaire de chiffres, mais aussi de psychologie et de dynamique : pour Emmanuel Macron, janvier s’achève aussi mal qu’il a commencé.
Si Karine Lacombe est sortie du bois pour tenter de sonner la fin de la partie, ce n’est certainement pas pour la raison financière, mais tout simplement parce que, sanitairement, cette stratégie de test et de traçage est devenue inefficace et inutile.
Il semblerait que pour Emmanuel Macron aussi, ça commence à patiner dur…
Dès que des clarifications et des leaderships se dessineront à droite et à gauche, les choses bougeront.
L’entrée en campagne d’Emmanuel Macron lui-même pourrait jouer en faveur d’une remobilisation des électorats de ses concurrents : il n’est actuellement si haut que par la grâce de cette abstention forte, mais il a certainement fait le plein de ses soutiens.
L’opinion semble se déconfiner et demander des comptes sur les absurdités, les contradictions et l’instrumentalisation de la crise à des fins politiques.
À côté de l’hystérisation macronienne, tant de sagesse et de prudence rassure. Mais qu’un Premier ministre belge en poste depuis un an seulement fasse la leçon au Président français au début de sa présidence du Conseil de l’Union est tout de même humiliant.
Vendredi soir, Zemmour était en meeting à Châteaudun pour délivrer son hymne à la ruralité.
Toute la question est de savoir si les Français préféreront rester dans ce monde Potemkine covidé dans lequel nous maintient Emmanuel Macron…
Ce qu’il y avait de choquant dans cette image, c’était la disparition du drapeau français : les deux ne pouvaient-ils pas coexister, comme dans nos mairies ? Non : l’un remplaçait l’autre.
Le devise du journal était pourtant belle : « Les faits sont sacrés, les commentaires sont libres. » Mais le ramadan est visiblement, pour Sud-Ouest, un fait plus sacré que les fêtes chrétiennes, qui ne sont pour lui ni sacrées ni même un fait…
Toujours est-il que, non testé, le ministre a bel et bien été refoulé du vol qu’il voulait prendre.
Ce tweet nous indique l’axe de campagne prévisible du Président-candidat : imprimer dans les esprits l’idée qu’il a tout réussi, tout surmonté, dépassé tous les obstacles, et que ces obstacles étaient grands.
Après avoir tout misé sur le passe et la vaccination qui devaient, précisément, nous en dispenser, et alors que près de 80 % de la population a joué le jeu bon gré mal gré, ce serait un terrible aveu d’échec.
Finalement, il n’est peut-être pas mauvais d’envoyer dans nos Parlements quelques agrégés de philo. Et pas seulement des banquiers ou des commerciaux.
Zemmour ? « L’agressivité de certains journalistes va finir par le rendre sympathique », estime Sarkozy.
Le phénomène est riche d’enseignements pour Pécresse comme pour ses rivaux.
Sans avoir un doctorat en économie, le peuple a fait ses comptes…
Son analyse électorale repose sur la constatation bien connue de l’effondrement « spectaculaire » du communisme dans ce département (27 mairies en 1977, 6 en 2020)…
Éric Zemmour n’a peut-être pas dit son dernier mot. Ni posé son dernier geste.
La concurrence est rude, chez nos présidentiables de gauche et du centre, pour séduire l’électorat catho.
Il paraît que, pour la campagne électorale qui va s’ouvrir, les médias vont mettre sur pied des armées de décodeurs et de fact checkers. Il serait peut-être temps de la commencer, cette campagne, non ?
Jean-Michel Blanquer réussit le tour de force de placer cette initiative de fin de règne sous le signe de la lutte contre le « wokisme » tout en parlant « inclusif ».
Si l’équipe Macron retient sérieusement l’hypothèse d’un second tour face à Éric Zemmour, avant même la publication de ce sondage, c’est qu’elle constitue bien un tournant dans la campagne.
Quoi qu’il en dise, Emmanuel Macron n’est certainement pas le Président du « plus grand calme ».
La gauche et Jean-Luc Mélenchon n’ont peut-être pas dit leur dernier mot.
Donc rien d’autre à faire pour cacher une réalité que de l’enrober de sigles et de discours, et de noyer le poisson islamiste dans l’océan populiste. Darmanin a plongé sans hésiter.
Retraites indécentes après plus de quarante ans de travail, salaires à peine plus élevés que le SMIC et tout entiers absorbés par le loyer et les pleins d’essence, obligation de quitter certains quartiers devenus invivables.
Une élection est une affaire de chiffres, mais aussi de psychologie et de dynamique : pour Emmanuel Macron, janvier s’achève aussi mal qu’il a commencé.
Si Karine Lacombe est sortie du bois pour tenter de sonner la fin de la partie, ce n’est certainement pas pour la raison financière, mais tout simplement parce que, sanitairement, cette stratégie de test et de traçage est devenue inefficace et inutile.
Il semblerait que pour Emmanuel Macron aussi, ça commence à patiner dur…
Dès que des clarifications et des leaderships se dessineront à droite et à gauche, les choses bougeront.
L’entrée en campagne d’Emmanuel Macron lui-même pourrait jouer en faveur d’une remobilisation des électorats de ses concurrents : il n’est actuellement si haut que par la grâce de cette abstention forte, mais il a certainement fait le plein de ses soutiens.
L’opinion semble se déconfiner et demander des comptes sur les absurdités, les contradictions et l’instrumentalisation de la crise à des fins politiques.
À côté de l’hystérisation macronienne, tant de sagesse et de prudence rassure. Mais qu’un Premier ministre belge en poste depuis un an seulement fasse la leçon au Président français au début de sa présidence du Conseil de l’Union est tout de même humiliant.
Vendredi soir, Zemmour était en meeting à Châteaudun pour délivrer son hymne à la ruralité.
Toute la question est de savoir si les Français préféreront rester dans ce monde Potemkine covidé dans lequel nous maintient Emmanuel Macron…
Ce qu’il y avait de choquant dans cette image, c’était la disparition du drapeau français : les deux ne pouvaient-ils pas coexister, comme dans nos mairies ? Non : l’un remplaçait l’autre.
Le devise du journal était pourtant belle : « Les faits sont sacrés, les commentaires sont libres. » Mais le ramadan est visiblement, pour Sud-Ouest, un fait plus sacré que les fêtes chrétiennes, qui ne sont pour lui ni sacrées ni même un fait…
Toujours est-il que, non testé, le ministre a bel et bien été refoulé du vol qu’il voulait prendre.
Ce tweet nous indique l’axe de campagne prévisible du Président-candidat : imprimer dans les esprits l’idée qu’il a tout réussi, tout surmonté, dépassé tous les obstacles, et que ces obstacles étaient grands.
Après avoir tout misé sur le passe et la vaccination qui devaient, précisément, nous en dispenser, et alors que près de 80 % de la population a joué le jeu bon gré mal gré, ce serait un terrible aveu d’échec.
Finalement, il n’est peut-être pas mauvais d’envoyer dans nos Parlements quelques agrégés de philo. Et pas seulement des banquiers ou des commerciaux.
Zemmour ? « L’agressivité de certains journalistes va finir par le rendre sympathique », estime Sarkozy.
Le phénomène est riche d’enseignements pour Pécresse comme pour ses rivaux.
Sans avoir un doctorat en économie, le peuple a fait ses comptes…
Son analyse électorale repose sur la constatation bien connue de l’effondrement « spectaculaire » du communisme dans ce département (27 mairies en 1977, 6 en 2020)…
Éric Zemmour n’a peut-être pas dit son dernier mot. Ni posé son dernier geste.
La concurrence est rude, chez nos présidentiables de gauche et du centre, pour séduire l’électorat catho.
Il paraît que, pour la campagne électorale qui va s’ouvrir, les médias vont mettre sur pied des armées de décodeurs et de fact checkers. Il serait peut-être temps de la commencer, cette campagne, non ?
Jean-Michel Blanquer réussit le tour de force de placer cette initiative de fin de règne sous le signe de la lutte contre le « wokisme » tout en parlant « inclusif ».
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