Kemi Seba devrait perdre la nationalité française pour son activisme anti-France : quand on veut…

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Une bonne nouvelle suffisamment rare pour être soulignée. Le Figaro nous apprend, samedi soir, que l'activiste franco-béninois Kemi Seba, de son vrai nom Stellio Capo Chichi, pourrait perdre prochainement sa nationalité française. L'administration française a en effet engagé contre lui une procédure en ce sens en vertu de l'article 23-7 du Code civil qui prévoit que « le Français qui se comporte en fait comme le national d'un pays étranger peut, s'il a la nationalité de ce pays, être déclaré, par décret après avis conforme du Conseil d'État, avoir perdu la qualité de Français ». Cette démarche permet en effet de retirer sa nationalité française à un binational, même s’il est né français, ce qui est le cas dudit Kemi Seba, contre lequel ne pouvaient pas s'appliquer les articles 25 et 25-1 du Code civil utilisés pour les binationaux ayant acquis la nationalité française au cours de leur vie. Notre droit est parfois bien fait ; encore faudrait-il l'appliquer plus rigoureusement et plus systématiquement, notamment dans ce domaine de l'activisme antifrançais valant déchéance de nationalité.

Car notre Semi Keba, qui ne fait pas partie de nos influenceurs préférés, mais qui draine tout de même 1,3 million d'abonnés Facebook (et combien, en France ?), a un CV particulièrement long et lourd. Membre de Nation of Islam dès les années 2000, il est aussi connu, d'après sa fiche Wikipédia, comme « fondateur ou porte-parole de plusieurs organisations, notamment "Tribu Ka", réservée exclusivement aux personnes noires, dissoute par décret pour incitation à la haine raciale, et le Mouvement des damnés de l'impérialisme, dont l'appartenance n'est plus réservée aux seuls Noirs et qui se rapproche de mouvements néonazis et islamistes ». Il est aussi considéré comme un suprémaciste noir : eh oui, cela existe aussi, tout comme le racisme anti-Blanc et antifrançais. La preuve par Kemi Seba, pour ceux qui doutent encore. Installé en 2011 au Sénégal, il poursuit ses activités panafricaines et ouvertement antifrançaises.

Ces jours-ci sur Radio J, Rudy Reichstadt était monté au créneau en rappelant son parcours.

D'où la notification qu'il a reçue, lui reprochant « une posture constante et actuelle résolument anti-française, susceptible de porter gravement atteinte aux intérêts français et de nature à caractériser une déloyauté manifeste ». Là encore, l'administration, quand elle le veut, sait trouver les mots.

Mais ce qui est plus inquiétant, c'est que notre triste sire a eu table ouverte jusque très récemment chez des hommes politiques de gauche. En février 2018, il est reçu en Guadeloupe par le syndicaliste Élie Domota. Et en février dernier, il se rend en Guyane, où il bénéficie du soutien des députés Jean-Victor Castor et Davy Rimane, et reçoit la médaille de la ville de Cayenne de la part du maire Sandra Trochimara. La goutte d'eau ? On peut le penser. On peut aussi penser que son activisme pro-russe a enfin décidé les autorités françaises à agir. Pourtant, la coupe était pleine depuis longtemps, notamment en matière d'antisémitisme.

Il reste simplement à espérer que la procédure ira jusqu'au bout. D'autant plus que l'intéressé, à Moscou évidemment, brandit cette déchéance comme un trophée. En fait, dans cette affaire, les deux parties sont satisfaites. Et cette réaction est un nouvel argument en faveur d'une remigration pacifique, à l'amiable, recherchée par certains Africains eux-mêmes.

Mais plus profondément, l'itinéraire de ce peut-être bientôt ex-citoyen français, né français à Strasbourg et qui parle parfaitement notre langue, est un énième motif de méditation sur l'échec de l'intégration et la nécessité de refaire des Français en France.

Frédéric Sirgant
Frédéric Sirgant
Chroniqueur à BV, professeur d'Histoire

Vos commentaires

48 commentaires

  1. Ce serait presque drôle si le cas n’était pas surtout affligeant. Il est à remarquer qu’il aurait pu continuer à taper sur la France, faire l’apologie des francocides sans que personne pense ne serait-ce qu’un instant à lui retirer la nationalité française, mais il est russophile, alors là, c’est le crime impardonnable et d’un seul coup on peut lui retirer sa nationalité française.

  2. Il ne manquerait plus que ça que cet individu mendie pour garder la nationalité Française. Quand on déteste la terre d’accueil qui l’entretient, il serait indigne (et c’est peu dire) de vouloir rester en France. Comme déjà dit, espérons que cette procédure sera suivie d’une expulsion immédiate dans le berceau de ses ancêtres ou en Russie par exemple où il semble avoir d’excellentes relations. Mais de quoi vit cet individu si toutefois les subsides Français ne lui suffisent pas ? Quand on sait qu’en France nous avons des millions d’individus du même genre, c’est révoltant.

  3. Faut-il comprendre que s’il perd la nationalité Française, il sera immédiatement expulsé dans le berceau de ses ancêtres ????? Quoiqu’il en soit, espérons que ce n’est pas de l’enfumage pour donner l’illusion au bon peuple Français que la JUSTICE redémarre enfin dans le bon sens. Si c’est réellement le cas, dans son élan, qu’elle n’hésite pas à accomplir cette tâche jusqu’au bout car ils sont des millions en France à cracher dans la main qui les accueille et les entretient.

    • Oui, mais ils ne sont peut être pas russophiles, francophobes, oui évidemment, mais là ça n’a aucune importance.

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