Floris de Bonneville
Journaliste - Ancien directeur des rédactions de l’Agence Gamma
Dans trois ans, vous aurez à nouveau à choisir. Renouveler votre confiance à Emmanuel Macron ou revenir à un bulletin d’une droite véritable
Trois années pour changer la donne. C’est court…
Celle qui souffrira le plus de cette modeste campagne publicitaire est bien la tête de liste, dont le charisme est resté au vestiaire.
Il est tout de même très contestable de voir se lancer dans une campagne électorale un chef de l’État supposé être le président de tous les Français.
La direction de la RATP est très ennuyée du buzz…
Il semblerait que cette « attaque » n’ait jamais eu lieu que dans la vision macronienne du ministre de l’Intérieur
Mais les médias et les hommes politiques ont omis de dire que, le matin même, au départ de leur manifestation, les gilets jaunes avaient hurlé, avec la même force : « Ne vous suicidez pas, rejoignez-nous ! ».
En 5 minutes et 41 secondes, Emmanuel Macron n’a effectivement jamais prononcé le mot de chrétien et encore moins celui de catholique.
Qu’était-il resté de cette terre devenue généreuse par le travail de ces colons et de leurs employés ?
Envoyés en garde à vue par un commissaire aux ordres qui a empêché ce personnel médical d’intervenir pour porter secours à une blessée. Comment appelleriez-vous cette action ?
Le 15 mars, à 6 h 15 du matin, 45 députés sur 577 sont restés éveillés pour voter, toute honte bue, la privatisation de sociétés en parfaite santé.
Car, bien évidemment, il ne faut pas confondre participations et participants.
Emmanuel Macron a sauté sur l’occasion pour se refaire une santé auprès de cette communauté qui ne l’a pas toujours soutenu.
Voilà donc le RN accusé d’être le parti du néonazisme revu et corrigé par le XXIe siècle et par les fantasmes d’un gouvernement de plus en plus aux abois.
Il poursuit, avec assurance, sa campagne électorale en vue des européennes sans que le CSA, pourtant alerté par l’opposition, ni la presse ne s’en offusquent.
Question épure, le salon Napoléon III que nous a concocté Mme Emmanuel Macron (née Brigitte Trogneux) sous le regard attendri de son mari est digne d’un salon de funérarium.
Quand nos journalistes s’interdisent d’évoquer un thème, c’est déjà, en soi, une désinformation par abstention.
Décidément, il faut qu’Emmanuel Macron soit en dehors de son pays pour exprimer ce qu’il pense tout bas en son palais de l’Élysée.
Jusqu’à mercredi soir, j’étais prêt à me joindre, une nouvelle fois, aux manifestants dont j’appréciais la pureté des intentions…
Un propos indigne d’un Président qui s’est vu confier les clefs de la maison France…
Mais, M. Macron, nous n’avons pas besoin d’un marathonien de la jactance.
L’avenir dira si le RN a retrouvé un Marion en costume-cravate…
Messieurs les présidents de la République, faites un geste : abandonnez au Trésor public vos scandaleux avantages sonnants et trébuchants.
L’ancien candidat à la présidence de la République souligne le fait qu’il n’a pas été une seule fois invité sur une chaîne ou radio publique depuis avril 2017.
Et pour exciter la foule, les mots prononcés par Macron et Griveaux ont sans doute été décisifs pour marquer cette huitième saison du feuilleton gilets jaunes.
Benjamin Griveaux n’est plus seulement le porte-parole, mais le porteur d’huile sur le feu…
Les vœux présidentiels sont déjà bien loin de ce qu’ils nous promettaient…
Et cela risque de mal finir.
Dans trois ans, vous aurez à nouveau à choisir. Renouveler votre confiance à Emmanuel Macron ou revenir à un bulletin d’une droite véritable
Trois années pour changer la donne. C’est court…
Celle qui souffrira le plus de cette modeste campagne publicitaire est bien la tête de liste, dont le charisme est resté au vestiaire.
Il est tout de même très contestable de voir se lancer dans une campagne électorale un chef de l’État supposé être le président de tous les Français.
La direction de la RATP est très ennuyée du buzz…
Il semblerait que cette « attaque » n’ait jamais eu lieu que dans la vision macronienne du ministre de l’Intérieur
Mais les médias et les hommes politiques ont omis de dire que, le matin même, au départ de leur manifestation, les gilets jaunes avaient hurlé, avec la même force : « Ne vous suicidez pas, rejoignez-nous ! ».
En 5 minutes et 41 secondes, Emmanuel Macron n’a effectivement jamais prononcé le mot de chrétien et encore moins celui de catholique.
Qu’était-il resté de cette terre devenue généreuse par le travail de ces colons et de leurs employés ?
Envoyés en garde à vue par un commissaire aux ordres qui a empêché ce personnel médical d’intervenir pour porter secours à une blessée. Comment appelleriez-vous cette action ?
Le 15 mars, à 6 h 15 du matin, 45 députés sur 577 sont restés éveillés pour voter, toute honte bue, la privatisation de sociétés en parfaite santé.
Car, bien évidemment, il ne faut pas confondre participations et participants.
Emmanuel Macron a sauté sur l’occasion pour se refaire une santé auprès de cette communauté qui ne l’a pas toujours soutenu.
Voilà donc le RN accusé d’être le parti du néonazisme revu et corrigé par le XXIe siècle et par les fantasmes d’un gouvernement de plus en plus aux abois.
Il poursuit, avec assurance, sa campagne électorale en vue des européennes sans que le CSA, pourtant alerté par l’opposition, ni la presse ne s’en offusquent.
Question épure, le salon Napoléon III que nous a concocté Mme Emmanuel Macron (née Brigitte Trogneux) sous le regard attendri de son mari est digne d’un salon de funérarium.
Quand nos journalistes s’interdisent d’évoquer un thème, c’est déjà, en soi, une désinformation par abstention.
Décidément, il faut qu’Emmanuel Macron soit en dehors de son pays pour exprimer ce qu’il pense tout bas en son palais de l’Élysée.
Jusqu’à mercredi soir, j’étais prêt à me joindre, une nouvelle fois, aux manifestants dont j’appréciais la pureté des intentions…
Un propos indigne d’un Président qui s’est vu confier les clefs de la maison France…
Mais, M. Macron, nous n’avons pas besoin d’un marathonien de la jactance.
L’avenir dira si le RN a retrouvé un Marion en costume-cravate…
Messieurs les présidents de la République, faites un geste : abandonnez au Trésor public vos scandaleux avantages sonnants et trébuchants.
L’ancien candidat à la présidence de la République souligne le fait qu’il n’a pas été une seule fois invité sur une chaîne ou radio publique depuis avril 2017.
Et pour exciter la foule, les mots prononcés par Macron et Griveaux ont sans doute été décisifs pour marquer cette huitième saison du feuilleton gilets jaunes.
Benjamin Griveaux n’est plus seulement le porte-parole, mais le porteur d’huile sur le feu…
Les vœux présidentiels sont déjà bien loin de ce qu’ils nous promettaient…
Et cela risque de mal finir.
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