Pour Emmanuel Macron, l’accueil des migrants est inconditionnel !

La semaine dernière, plus de six heures d'entre-soi, entre messieurs et mesdames les maires invités par des préfets aux ordres qui, comme par hasard, ont oublié Robert Ménard et Julien Sanchez, et une phrase passée presque inaperçue concernant l'immigration.

Emmanuel Macron a, en effet, prononcé une phrase qui devrait rester historique, et qui montre, s'il était besoin de preuves, combien il se moque de ce que le peuple a à dire et ce, quoi que ce peuple ait à dire. Il fera comme bon lui semble puisque ce même peuple - réduit, il faut le rappeler, à moins du quart des électeurs - lui a donné les pleins pouvoirs. Cette phrase répondait à une question sur l'immigration du maire de Montauban. Je cite cette phrase : "L'accueil et l'hébergement des migrants sont inconditionnels, c'est un vrai investissement de l’État et il a encore augmenté, c'est environ deux milliards d'euros, mais il faut s'en féliciter !" Fermez le ban. Il aurait pu rajouter : « Non seulement je vais maintenir le cap, mais je vais ouvrir les vannes, comme me le conseille le pacte de Marrakech que j'ai signé avec énergie. »

Il faudrait analyser chacun des mots de cette déclaration pour bien comprendre l'idéologie qui anime le personnage. Par exemple, l'adjectif "inconditionnel". La définition en est « qui n'est soumis à aucune condition », c'est-à-dire total et sans réserve. La traduction de cet adjectif est que toute personne arrivant en France en totale illégalité est non seulement la bienvenue mais elle y sera choyée, hébergée, payée, soignée sans aucune contrepartie. Et Macron de se réjouir et de se féliciter inconditionnellement que l'investissement migratoire a encore augmenté jusqu'à environ deux petits milliards d'euros.

L'opposition avait, jusqu'alors, avancé que le coût de cette immigration clandestine était d'un gros milliard ; et bien le chef de l’État vient de révéler qu'il n'en était rien, qu'elle nous coûtait le double et que, en vérité, cela ne ferait qu’augmenter puisqu'il s'agissait d'un bon investissement. En quoi ? On peut se poser la question ?

Notre Président reste persuadé que l'intégration est un défi. C'est pourtant, depuis des années, un échec dû à des injustices et à du ressentiment. Vous noterez que, dans sa lettre, il ne parle pas d'assimilation mais d'intégration. Cette nouvelle déclaration du Président devant une assemblée de maires, parmi laquelle certains ont osé huer le courageux maire de Montauban, est une vraie provocation au regard de ce que l'immigration représente.

Il suffit de parcourir l'épais livre que Laurent Obertone a consacré à l'immigration pour avoir le cafard de réaliser ce qui attend nos enfants et petits-enfants. Nous aimerions que la lecture de La France interdite, la vérité sur l'immigration (https://www.amazon.fr/France-Interdite-Laurent-Obertone/dp/B07C5K541N) serve à nos gouvernants pour qu'ils comprennent le danger de leur politique immigrationniste. Voici ce que M. Macron y aurait appris : aujourd'hui, cent mille natifs sont remplacés par 150.000 « divers ». En 2040, quatre Français sur dix seront issus de la diversité, qui sera majoritaire en 2060. Autrement dit demain.

Pourtant, M. Macron, comme ses prédécesseurs, hélas, nous entraîne dans cette perspective peu réjouissante pour notre culture, notre civilisation que, du reste, Emmanuel Macron n'évoque pas dans sa lettre, guide-âne du débat. Alors, oser parler d'investissement pour la France en encourageant l'immigration est un propos indigne d'un Président qui s'est vu confier les clefs de la maison France.

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Floris de Bonneville
Journaliste - Ancien directeur des rédactions de l’Agence Gamma

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