Dimanche soir à Nice, un individu a tenté de s'en prendre à des policiers en les traitant de "mécréants".

À quelques jours de la commémoration de l'attentat terroriste de la promenade des Anglais qui a fait de nombreuses victimes en 2016, Olivier Bettati, vice-président du CNIP (Centre national des indépendants et paysans) et conseiller municipal divers droite de Nice, est interrogé au micro de Boulevard Voltaire. Mise au point sur cet endoctrinement de la jeunesse niçoise par des mouvements islamiques souvent hébergés dans des locaux municipaux.

Ce matin, devant le commissariat de Nice, un homme s’en est pris à des policiers en les traitant de mécréants. A priori, une arme blanche aurait été retrouvée sur lui.
Que s’est-il passé réellement ?

Les seules informations disponibles semblent confirmer qu’un homme a craché sur des voitures de police pendant que des appels à la prière émanaient de son téléphone portable. La police s’est rendue sur place et l’a rapidement maîtrisé. À l’occasion de son arrestation, ils se sont aperçus qu’il avait un cutter ouvert dans la poche et il les a traités de mécréants. C’est à peu près toutes les informations fiables que nous avons à cette heure-ci.
Ce n’est qu’un épisode de plus de ce qui se passe à Nice. Il y a quelques jours, une réunion de près d’un millier de personnes s’est tenue en plein cœur d’un quartier niçois sans que personne ne s’en aperçoive. Voilà la limite de l’opération de communication de Christian Estrosi sur les caméras. Près d’un millier de personnes ont fait un appel à la prière avec des haut-parleurs. C’était si fort qu’un certain nombre d’habitants des communes voisines de Nice ont déposé plainte. Ils ne comprenaient pas ce qu’il se passait. C’est dire l’ampleur de ce rassemblement !
Au-delà de cela, nous sommes à la veille de l’anniversaire de l’attentat du 14 juillet. Le même système de sécurité tant vanté par monsieur Estrosi avait enregistré ce camion qui, durant plusieurs jours, avait fait des repérages sur la promenade des Anglais alors même qu’il était d’un tonnage interdit.
Je pense que tout cela relève, malheureusement, d’une réalité simple. Une partie de l’islam niçois a été donnée par Christian Estrosi à l’UOIF. Il n’y a pas d’autres termes, puisqu’elle est financée en partie, et en tous les cas hébergée, dans des locaux municipaux. Ces gens-là sont des militants politiques extrêmement organisés et dangereux. Ils travaillent au corps une partie de la jeunesse désœuvrée de ces quartiers populaires niçois. C’est probablement ce qui s’est passé avec ce jeune homme qui a dû être poussé à faire ce qu’il a fait cette nuit.

Peut-on résumer la situation ainsi : d’un côté, l'endoctrinement d’une jeunesse désœuvrée et, de l’autre, une passivité totale du pouvoir politique local ?

On peut parler, en effet, de passivité totale, même si, par ailleurs, nous subissons tous les matins des déclarations à l’emporte-pièce. On est toujours dans l’excès dans les déclarations. Mais il faut regarder les résultats.
Il y a quelques mois, il y avait déjà eu une tentative sur des militaires. Nous sentons bien qu’il se passe quelque chose d’extrêmement important et d’inquiétant. L’événement de cette nuit, encore, nous montre que des individus sont travaillés par ces mouvances islamiques qui se développent forcément dans les mosquées. Ces mosquées sont entre les mains de l’UOIF. Le maire de Nice a laissé faire, pour ne pas dire encouragé, ce mouvement en les hébergeant dans des locaux en grande partie municipaux.

Quel est l’état d’esprit des forces de l’ordre ? Peuvent-elles encore contrôler la situation ?

Je veux tout d’abord rendre hommage à leur travail formidable. Ce sont des gens qui ne comptent plus leurs heures. Ils sont à bout de tout. Ils ont du matériel vétuste, de vieilles voitures, des commissariats dans un état dramatique. Ils ont le sentiment qu’entre le discours des élus et la réalité du quotidien, ce n’est pas la même chose.
Je rappelle que nous sommes à quelques kilomètres de la frontière mentonnaise, où la police de l’air et des frontières est complètement débordée par les flux de migrants.
Celles et ceux qui organisent cette migration montent les marches du Festival de Cannes avec tous les bien-pensants du petit monde boboïsé parisien qui explique que c’est horrible de ne pas les accueillir.
En réalité, il y règne une ambiance bien loin de l’image que nous pouvons avoir de la Côte d’Azur, ville de soleil et de tourisme.

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19 juin 2018 à 10:39

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