Un joyeux Noël quand même 

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Viendra un jour où souhaiter un joyeux Noël sera considéré comme un acte de résistance. Fêter la Nativité selon la tradition, la messe, le repas en famille sont, en quelque sorte, déjà devenus en soi un acte de rébellion, d’insubordination sanitaire à l’ordre républicain établi. Il est revenu, le temps des catacombes, il est déjà là, le temps où tout mot, en référence à ce que nous avons été, est proscrit dans les nombreuses enclaves de la République, si riches de leur diversité choyée, le temps où le Verbe est banni par la propagande, le temps où l’on ne compte plus les églises vandalisées, les cimetières profanés, le temps aussi où l’on ne compte plus les premières pierres posées pour de futures grandes mosquées, avec la complicité de trop bienveillants islamo-gauchistes mais aussi d’islamo-droitards complaisants. Sur ces premières pierres sera bâtie la République du futur.

Mais revenons à notre crèche, son âne, ses brebis et son bouc émissaire. Le Noël proscrit, c’est l’arrivée du petit Jésus dans la crèche, le Christ qu’on abattra plus tard un Vendredi saint. Comme l’Européen blanc catholique qu’on essaie d’abattre chaque jour. Et pour l’abattre avec étourdissement, quoi de mieux que de le culpabiliser. Après le colonialisme, l’esclavagisme, les heures les plus sombres, l’eurosepticisme, le populisme, le nationalisme, les crimes contre l’humanité, le patriarcat et tant d’autres phobies, au plus haut sommet de l’État, Macron ergote maintenant du « privilège blanc ». La cerise sur le gâteau. Nous en parlions ici-même : le progressisme de gauche est devenu structurel en République, et cela ne fait que commencer.

Cela ne fait que commencer, car les métastases d’un progressisme complètement débridé vont bientôt disséminer. Par le biais d’une nouvelle administration Biden/Harris, toutes ces notions anglo-saxonnes imposées par une minorité consanguine intellectuelle, financière et médiatique vont devenir la règle. Pis : seront peut-être gravées dans la loi de la République ou dans sa Constitution, à l’instar d’autres lois liberticides (Pleven, Gayssot, Taubira…). La boîte de Pandore des campus universitaires américains va déverser son idéologie sur une Europe vieille et multiculturelle : un tsunami progressiste qui traversera l’Atlantique depuis la côte est des États-Unis.

Avec la probable mise à l’écart de Donald Trump, la digue qui pouvait encore nous préserver de cette déferlante ne pourra que céder. Et notamment par le biais de Kamala Harris, pourtant dernière de cordée des primaires démocrates, vice-présidente et très probablement future calife à la place du désorienté Joe Biden. Harris, un subtil métissage de Rokhaya Diallo, Marlène Schiappa et Ségolène Royal. Osons rêver à des lendemains d’extase, à une propagande unanimement en transe.

Progressisme, égalitarisme et droit-de-l’hommisme, la nouvelle devise de cette République décharnée. Et pour nous, ces derniers des Mohicans, tout se résumera en fin de compte à avoir la capacité de ressusciter notre civilisation européenne, ses vraies valeurs, mais aussi, et surtout, son âme, un essentiel retour vers une transcendance dont l’absence nous a fait déchoir. Tout ça, ou crever définitivement. C’est aussi simple que ça. Mais ce fut un joyeux Noël quand même.

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