Un colloque sur les enfants trans annulé sous la pression d’activistes LGBT

dysphorie du genre transgenre

Il aura suffi d’un tweet, publié par un militant lambda, pour que le couperet de la censure tombe. La mairie de Paris Centre, aux mains des socialistes et écologistes, a pris la décision d’annuler un colloque auquel étaient conviées la pédopsychiatre Caroline Eliacheff et la psychanalyste Céline Mason, auteurs de La Fabrique de l’enfant transgenre (L’Observatoire). Une nouvelle fois, l’activisme trans réussit à faire taire les voix dissonantes.

Caroline Eliacheff, nouvelle bête noire des militants LGBT

Après Sylviane Agacinski, censurée à Bordeaux avant une conférence sur la PMA en 2019, c’est au tour de Caroline Eliacheff et de sa comparse Céline Masson de devenir la cible des associations LGBT. Déjà en mai dernier, la pédopsychiatre avait vu son intervention à Genève chahutée par une poignée militants trans. Ce 17 novembre encore, l’auteur de La Fabrique de l’enfant transgenre a été bousculée par des activistes farouchement opposés à sa venue au festival « Citéphilo », à Lille. Le groupe écologiste de la ville a ainsi sommé Martine Aubry « d’alerter les organisateurs de l’événements » sur les positions soi-disant « transphobes » de la spécialiste. Par ailleurs, des associations LGBT, comme les Progressistes LGBT des Hauts-de-France, se sont fendues d’un communiqué pour marquer leur opposition à la tenue d’une « conférence aux relents transphobes ». Un comité d’accueil hostile a même été organisé par des militants, obligeant le festival et la ville à prévoir une protection policière. Mais si « CitéPhilo » et Martine Aubry ont tenu bon et maintenu l’intervention de Caroline Eliacheff, tous n'ont pas le même courage ni la même ardeur à défendre la liberté d’expression.

La mairie de Paris Centre vient ainsi d’annuler le colloque de la WIZO (Women International Zionist Organisation) sur les « Nouveaux enjeux des parents » qui devait se tenir, ce 20 novembre, dans des locaux municipaux. En cause, la présence annoncée de Caroline Eliacheff et de Céline Masson, toutes deux régulièrement accusées de transphobie. Leur crime ? Appeler à la prudence sur la transition des mineurs. Les deux spécialistes constatent, en effet, « une augmentation des cas d’enfants voulant changer de genre, influencée par le discours de militants trans », sur les réseaux sociaux notamment. Dès lors, afin d’éviter le drame d’une détransition, ces deux auteurs plaident pour qu’aucune intervention ni aucun traitement ne soit prescrit avant l’âge de 18 ans.

Totalitarisme des transactivistes

À l’heure où le Royaume-Uni comme la Suède décident de faire preuve de prudence et de lever le pied sur les transitions de mineurs, la position des deux auteurs rejoint également celle de l’Académie nationale de médecine qui s’inquiétait, en février dernier, d’un « phénomène d’allure épidémique » lié à « une consultation exagérée des réseaux sociaux ». Cet avis n’est malheureusement pas accepté ni même audible par la doxa transactiviste. Face aux pressions, la mairie de Paris Centre, qui n’a pas répondu à nos sollicitations, a donc « décidé d’annuler la tenue de ce colloque ». Florent Giry, adjoint en charge de la voirie et des mobilités, ajoute sur son compte Twitter : « La mairie n’avait pas la liste des intervenants au moment de l’autorisation de cet événement, et la mairie ne l’aurait pas autorisé si elle avait su que ces personnes y participaient. » Et pour justifier cette censure, il ne manque pas d’ajouter l’argument imparable : « la transphobie tue. »

Ces derniers jours, la pression des militants de la cause trans s’est accentuée. Ainsi, le média Omerta, lancé récemment par Régis Le Sommier, assure également avoir été la cible de leurs menaces et intimidations. Alors que la soirée de lancement de la plate-forme devait initialement se tenir au théâtre du Gymnase, les organisateurs expliquent avoir dû changer de lieu à cause du lobbying puissant des militants LGBT. Ces militants, empreints des théories woke, n’ont désormais plus aucun scrupule pour anéantir la liberté d’expression de leurs opposants.

Clémence de Longraye
Clémence de Longraye
Journaliste à BV

Vos commentaires

15 commentaires

  1. En conclusion il devient nécessaire de multiplier sur le territoire les petites réunions privées en comité restreint afin de pouvoir informer le peuple. Une Américaine opérée à 12 ans sans réelles informations et maintenant majeure, intente un procès contre tous les intervenants de son opération. Espérons que cette action éveille les consciences et place tous les illuminés devant leurs responsabilités et que des sanctions sévères soient appliquées pour mutilations. A suivre….

  2. Les destructeurs dangereux ont encore gagné , aux parents de protéger leurs enfants . Le témoignage de la petite Chloé devrait tourner en boucle sur toutes les chaines publiques , mais qui osera offenser les abrutis et les fous .

  3. La Mairie de Paris est prête à soutenir ceux qui » sauvent » les enfants migrants de la noyade, mais elle ne veut surtout pas qu’on risque de dissuader les enfants transgenre de franchir le pas de l’opération définitive. Toujours le deux poids deux mesures !

  4. « Taisez-vous, si les jeunes LGBT sont mal dans leur peau (jusqu’au suicide parfois), c’ est de votre faute, bande de phobes.  »
    C’est le message adressé, je crois. Les woke sont extra lucides? Ils peuvent rêver tout en étant éveillés ?

  5. Le taux de suicide chez les jeunes LGBT est-il dû à la transphobie des autres ou plutôt à leur propre transition qu’ils vivent eux-mêmes trop mal ?
    Auquel cas n’y aurait-il pas lieu d’informer objectivement les jeunes plutôt que de laisser les militants LGBT diffuser leur propagande dans nos écoles et collèges ?

  6. Ces deux auteurs ont tellement raison (voir leur livre) que ce n’est pas supportable pour ces fous furieux .
    Ce sont eux qui tuent …..

  7. Sont ils sûrs que les trans qui se suicident ne le font pas parce qu’ils regrettent leur choix irréversible ?
    Cest tellement facile d’influencer, voire embrigader des ados

  8. Un fracas qui sera « visible » dans peu de temps … La NATURE ne se « change pas » de cette façon à coup de médicaments et d’ablations ! …
    Dans peu de temps, ces associations militantes iront proposer aux girafes de se « faire réduire le coup » car ça fait mal de se cogner aux branches des baobabs ! … Il faudrait aussi penser aux poissons qui se « dirigent » avec une partie de leur corps trop « genrée » au moins dans le nom utilisé pour la décrire ! …

  9. Les parents ,enfin ce qui devraient être parents, n’en sont plus et il est inconcevable qu’ils acceptent cela alors que l’enfant n’a même pas encore eu sa puberté. Des personnes qui seront plus tard psychologiquement déstabilisées et suicidaires grâce aux parents, au médecin ayant accepté et toutes ses associations criminogènes. Je signale que je suis homosexuel assumé et jamais je ne manifeste, que je vis ma vie sereinement avec mon conjoint depuis bientôt 30 ans et que je déteste tout ces hypocrites LGTB + qui nous beaucoup de tort à force de vouloir imposer leur problème

  10. Aux US, affaire Chloé Cole, une ado ex-trans, regrettant ses choix poursuit médecins et hôpitaux qui l’ont mutilée !
    Combien regretteront leurs choix ? Ces associations LBGT portent une lourde responsabilité ainsi que des parents qui ne savent plus discuter avec leur enfant !

  11. Je me pose la question s’il n’y a pas plus de suicide chez les médecins et les policiers en fonction de leur population. Ce qui m’interpelle, c’est que d’avoir des relations sexuelles avec une fillette de 12 ans est considéré comme un viol (ce qui me semble normal) mais qu’un changement de sexe au même âge est encouragé en nous faisant croire que cet enfant a suffisamment de réflexion pour choisir.

  12. Quand la bien pensante est installée ainsi qu la gestion totalitaire, il n’est plus question de débat contradictoire. Tout ce qui est contraire à la Doxa doit se taire. LGBT, qui correspond à une minorité de population, s’infiltre partout. J’ai retrouvé leur publicité sur des tickets de caisse d’un magasin d’alimentation Bio : Natura ! Je me demande ce qu’il arrivera à cette jeunesse immature qu’on essaie de manipuler et quel poids aura l’autorité parentale sur les « options » que certains enfants seraient encouragés à prendre. Evidemment, les réponses sont toujours contenues dans les questions.

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