Ce n’était un secret pour personne que la crise des gilets jaunes n’était en rien terminée et qu’elle profiterait du plus petit espace pour ressurgir. Réprimée violemment dans un premier temps par un pouvoir macronien aux abois, puis mise sous cloche « grâce » à une crise sanitaire providentielle, ce vaste mouvement citoyen de protestation, né fin 2019, est en train de rebondir de manière saisissante avec « les convois de la liberté ».
Partie du Canada, où elle a été, dans un premier temps, sous-estimée, cette protestation populaire aux contours qui peinent encore à se définir n’en révèle pas moins un très profond malaise. Malaise né des conséquences d’une pandémie planétaire dont le moins que l’on puisse dire est qu’elle comporte aujourd’hui encore de nombreuses zones d’ombre. Malaise également dû à un climat social délétère que les confinements successifs et les nombreuses restrictions aux libertés individuelles ont gravement accentué. Malaise, enfin, parce qu’après plusieurs mois d’intoxication politico-médiatique, les Français prennent subitement conscience que malgré le « quoi qu’il en coûte », leur pouvoir d’achat est en train de fondre comme neige au soleil et que le déclassement social les menace comme jamais.
Ces convois de la liberté arrivent donc à point nommé pour que les Français, que l’on croyait anesthésiés, réagissent enfin et montrent qu’ils restent attentifs et mobilisés face aux injustices multiples qu’ils subissent depuis trop longtemps. Bien entendu, la réaction de la Macronie ne s’est pas fait attendre. Interdiction de manifester, présence policière massive, utilisation d’engins blindés de la gendarmerie – ces mêmes véhicules que l’on ne voit jamais lors des émeutes urbaines dans nos banlieues -, interpellations et gardes à vue sont également redevenues le lot commun de celles et ceux qui, pourtant, ne font que montrer leur désarroi face à des fins de mois de plus en plus difficiles.
Cependant, à la différence de la période des gilets jaunes, un espace électoral majeur est ouvert. En effet, dans quelques semaines, les Françaises et les Français seront amenés à choisir leur prochain président de la République puis, dans un second temps, leurs représentants à l’Assemblée nationale. C’est donc une chance formidable qui se présente pour que le vaste changement sociétal et civilisationnel qu’une grande majorité de citoyens attend depuis longtemps puisse enfin s’opérer. Mais pour cela, il ne faut pas retomber dans les mêmes erreurs que celles commises lors de la crise des gilets jaunes. Ainsi, les messages selon lesquels les manifestants seraient contre toute forme de récupération politique, savamment relayés alors par un pouvoir fragilisé et une presse aux ordres, doivent évidemment être bannis. Car c’est bien la politique et elle seule qui peut apporter les réponses aux nombreuses interrogations et demandes que portent les combattants de la liberté. Dès lors, refuser pour d’obscures raisons de porter les revendications actuelles, notamment celles qui concernent la vie quotidienne des Français, aujourd’hui gravement en danger, sur le terrain politique ne pourra que conduire aux mêmes résultats catastrophique que ceux enregistrés en 2019 et 2020.
Alors oui, il est vital pour l’avenir de la France et des Français d’aller voter, en avril et juin prochains. Et l’on a bien vu, lors des dernières élections, que l’abstention ne faisait, en réalité, que conforter les pouvoirs en place, et ce, à leur plus grande satisfaction. Ces mêmes pouvoirs qui, aux affaires depuis des décennies, ont été incapables de conduire le pays et le peuple vers plus de liberté, plus de prospérité et plus de justice sociale. Aussi, n’écoutons pas les manipulateurs de tous bords qui tenteront de nous expliquer que voter ne sert à rien. Que tous les politiques sont juste bons à être jetés aux orties. Que tout est joué et que rien ne peut plus changer. Et pensons plutôt à la chance qui nous sera donnée, dans quelques semaines, de véritablement redonner le pouvoir aux Français et de permettre à la France de retrouver cette place dans le monde faite d’indépendance, de souveraineté et de puissance qu’elle n’aurait jamais dû perdre.
Éric Zemmour est le seul candidat à proposer clairement de sortir de la CEDH (si elle continue à vouloir faire la loi en France à la place des Français)
Ce sera dans les urnes, sauf si MLP et EZ n’arrivent pas à avoir les 500 signatures. Dans ce cas, la solution sera dans la rue, mais cette fois-ci sans drapeau francais ni banderole, et sans demander la permission de manifester. Si 2 candidats qui depassent tous les deux 10% ne peuvent pas se presenter, place à la manière forte.