Transgenre, drag queen et abolition des sexes : l’école, temple de l’endoctrinement LGBT

LGBT école éducation nationale

De Brest à Agen, de la maternelle aux classes préparatoires, l’école fait face à une offensive accrue des tenants de l’idéologie LGBT. Partout en France, au nom de l’égalité et de la diversité, des enseignants et associations participent à l’endoctrinement des élèves avec la bénédiction de l’Éducation nationale.

Propagande trans à Brest

« Cours modifié ». Ce lundi 12 décembre, sur leur emploi du temps, des élèves du lycée Vauban à Brest ont découvert que leur cours de maths était remplacé par une intervention de l’association « Parlons Trans ! ». Au programme : pas de probabilité ni de géométrie, mais une « formation sur le genre et la transidentité ». Toute la semaine, des militants de Parlons Trans ! – une association brestoise, fondée en mars 2020, de « soutien aux personnes trans et non-binaires » - viennent inculquer à ces lycéens les bases de la théorie du genre. Cisgenre, mégenrer, outing, agenre, gender-fluid… Pour commencer, les élèves ont pu découvrir les richesses de la novlangue LGBT. Ce nouveau lexique en écriture inclusive apprend notamment aux élèves que si, « en France, seulement deux genres sont reconnus, dans les faits, il existe bien plus que deux genres ».

L’association propose ensuite aux lycéens de découvrir une mini-série réalisée par des élèves brestois sur le thème de la transidentité. Après avoir dénoncé le « patriarcat » et la « binarité » de la société française, le premier épisode apprend aux élèves à se présenter en donnant leur prénom et pronom. Dans les vidéos suivantes, les élèves reçoivent des conseils sur la transition, sur les comptes d’influenceurs trans à suivre ou sur le comportement à adopter vis-à-vis de personnes transgenres. Il leur est enfin recommandé de « ne pas remettre en question » et de ne « pas poser de question » sur la transsexualité.

Le cas de Brest est loin d’être isolé en France. D’abord cantonnée à l’université, l’idéologie LGBT s’impose maintenant à l’école, et ce, dès le plus jeune âge. Au lycée Bernard-Palissy d’Agen, le personnel du CDI propose par exemple aux élèves de nombreuses activités « LGBT-friendly ». Projection du film Harvey Milk (parcours d’un militant des droits homosexuels aux États-Unis), préparation de la journée contre l’homophobie et la transphobie ou sortie théâtre pour aller voir Femelles (pièce compilant les témoignages d’un mannequin transgenre, d’une « autrice noire » ou encore d’une universitaire musulmane). Au collège du Val de Saye (Gironde), l’association « Protégeons nos enfants » assure que les élèves de 3e ont été emmenés au théâtre pour voir la pièce de théâtre Drag qui raconte la vie d'un drag queen.

Soutien de l’Éducation nationale

Si certains enseignants ne sont pas en reste pour promouvoir l’idéologie LGBT auprès de leurs élèves, ils peuvent compter sur le soutien de militants qui ont dorénavant l’autorisation de pénétrer au sein des établissements. À Bordeaux, les collégiens et lycéens ont ainsi reçu la visite des membres de la « Bibliothèque Queer&Genres » pour parler « consentement, identité de genre et queerness ». Le ministère de l’Éducation nationale a lui-même donné un agrément à plusieurs associations dont SOS Homophobie ou Contact France (association LGBT) pour intervenir directement auprès des élèves.

L’ensemble de ces actions militantes s’inscrit dans le plan national d’actions pour l’égalité des droits, contre la haine et les discriminations anti-LGBT+ 2020-2023, lancé par Élisabeth Moreno. Ce plan indique notamment que « l’école doit être aujourd’hui le premier lieu de sensibilisation et de prévention des LGBTphobies ». Outre une formation du personnel éducatif, le plan gouvernemental prévoit de « sensibiliser les élèves ». Cela passe par des campagnes pro-LGBT, une intégration plus grande « des élèves LGBT+ », une plus grande visibilité des thématiques LGBT à l’école et par un soutien financier aux associations intervenant en milieu scolaire.

Face à cet endoctrinement de plus en plus massif, il n’est pas étonnant que les écoles hors-contrat attirent de plus en plus d’élèves.

Clémence de Longraye
Clémence de Longraye
Journaliste à BV

Vos commentaires

19 commentaires

  1. A Besançon, au collège Camus, le 5 décembre, il y a eu, dans le cadre « Parcours citoyens » Programme Phare : prévention de de la transphobie et de l’homophobie. Cette intervention s’est faite en substitution d’une heure de mathématique et de sport.

  2. Ce n’est pas à l’école d’apprendre des pratiques sexuelles hors normes aux enfants. L’école doit leur apprendre le français, le calcul, l’histoire, les sciences et la géographie…toutes matières qui forment un élève cultivé et responsable. Les pratiques déviantes d’individus malsains n’ont pas à rentrer dans les écoles et devraient être dénoncées par les parents dignes de ce nom.

  3. La perversion de ces directions d’établissements scolaires n’est plus à démontrer. Cette situation a le mérite de savoir à qui nous confions nos enfants. Aux parents de réagir à leur convenance. Toutefois, par expérience personnelle, je puis vous assurer que ces démonstrations n’ont pas grand effet sur le comportement des enfants. Pour beaucoup, cela glisse au-dessus de leurs cerveaux distraits. Pour certains élèves, le prétexte à se moquer de l’enseignant, à ne plus le respecter et à entrainer leurs copains dans le mouvement. Par la suite, ces enseignants se plaindront de ne plus maîtriser leur classe.

  4. Que l’école apprenne la tolérance, lutte contre toutes les formes de haine gratuite et infondée, ça ne me choque pas. Mais il serait bon qu’elle applique ses préceptes et lutte contre le harcèlement scolaire. Combien d’enfants tentent (et malheureusement y arrivent) de se suicider à cause du harcèlement par ce qu’ils sont gros ou maigres, d’une autre couleur de peau (ça vaut aussi pour un petit blanc dans une classe ou c’est le seul) ou ceci ou cela.
    Il y a ce combat juste. En revanche, non aux déguisés en tout genre (musulmans en tenu « traditionnelle » comme les dragons queens) et non à l’imposition d’idéologies communautaires.
    Je suis homo mais appartient à la communauté ou plutôt la nation française ! Oui de temps à autres être entouré d’autres homos fait du bien. Mais j’aime trop les femmes et les hommes pour ne m’entourer que d’homos et l’auto-exclure de cette belle nation, où oui, il y a des racistes, d’autres homophobes, d’autres les 2. Mais les Français dans leur très grande majorité ne font pas de discrimination ! Il serait temps que cette vérité soit dite ! Et il me semble que Verlaine Djeni pourrait témoigner en ce sens. Pap N’Diay ne dit d’ailleurs pas autre chose, même si pourtant il s’est converti au wokisme.
    Ces interventions en classe n’ont pas lieu d’être ! Et il y en a assez de ces discours comminatoires et culpabilisants alors que les Français sont déjà des plus tolérants !

  5. et les parents, ils font quoi? Ah, oui, ils votent Macron et Mélenchon, peut être même LR….Ils ont donc ce qu’ils ont semé …. parce que, en 2023, ils voteront à l’identique!

  6. Épreuves du bac 2023 : les fondamentaux (français, maths, sciences, etc.) seront en option.
    J’ai quand même la forte impression que l’E.N. est une annexe de Sciences Po.

  7. C’est aux parents de se révolter et de rappeller aux chefs d’établissements scolaires que l’hétérosexualité est encore largement majoritaire en France et que nos enfants n’ont pas à subir la propagande d’une minorité agissante.

    • Non seulement l’hétérosexualité est majoritaire mais elle l’est largement ! Elle est donc « normale ». Et le restera. Certains auront peut-être moins honte d’essayer une sexualité différente quand ils commenceront leur vie sexuelle, mais l’attirance pour le sexe opposé restera quand même la norme (et tant mieux, car il faut des enfants, et c’est quand même grâce aux hétérosexuels qu’il y en a, même si aujourd’hui les lesbiennes peuvent se faire inséminer). Je fréquente beaucoup d’hétérosexuels qui s’ils se moquent complètement de la sexualité des autres ne peuvent pas imaginer avoir des relations sexuelles avec quelqu’un du même sexe. Ils ne sont simplement pas attirés, ils peuvent en revanche être dégoûtés à cette idée. Et alors ? Il n’y a aucun mal à cela ! Que chacun vive sa vie comme il peut (la sexualité n’est pas un choix, contrairement aux affirmations de Hollande) et laisse les autres en paix, pour être en paix soit même ! Arrêtons ces provocations inutiles et stériles. Oui les parents se plaignent et ils ont raison !
      Pour autant, ne pas être dans la norme ne doit pas être un facteur d’exclusion, ni de l’ »extérieur » (exclusion par les « normaux ») ni de l’intérieur (auto-exclusion de la société pour s’enfermer dans une communauté).

  8. Parents refusez , sortez voz enfants de l’école à l’heure ou interviennent ces maldes ,ces détraqués .Ce n’est pas le rôle de l’éducation nationale qui ferait mieux de relever le niveau dans ces écoles .Nous avons un ministre qui autorise cela mais qui scolarise ses enfants dans la meilleure école privée , non monsieur nous ne voulons pas de ça pour nos enfants et surtout que l’école publique à un cout non négligeable pour les enfants de parents qui travaillent et qui doivent les laisser à la cantine et au périscolaire le soir .Pour certains le privé coute moins cher que le public et c’est du vécu dont je vous parle .

  9. Et Pap Dhiaye Ministre de l’Education Nationale dans tout ça ? C’est bien son rôle d’intervenir pour empêcher ce désordre d’un goût douteux ? Ne me dites pas que ça fait partie du programme scolaire de petits nos enfants ?

  10. Malsain et pervers . Voilà les deux mots qui me viennent à l’esprit après avoir lu votre article . J’ai moi même des petits-enfants très jeunes et à l’idée que l’on puisse sans l’accord de leurs parents , les mettre dans cette ambiance de sexualité , me met très mal à l’aise . De quel droit ces gens s’autorisent ils cela? Je ne suis pas prude et admets qu’il puisse y avoir toutes sortes de façons de vivre une sexualité même si je pense également par ailleurs,qu’il n’y a que deux genres :l’homme et la femme. Point barre . Je souhaiterais vraiment que les parents, la famille restent maîtres des opinions qu’ils souhaitent partager avec les plus jeunes . L’école n’est déjà pas performante dans les matières «  essentielles », pourquoi s’autorise t’elle à y faire des digressions de cette nature ?

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