[Satire à vue] Quand le mondialisme tire ses dernières cartouches
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Lorsque la réalité dérange, les mots qui s'y rapportent ne sont pas les bienvenus. Olivier Véran recommandait d'exclure de son langage «Ca fait monter le RN ». L'Obs donne la parole à l'un de ses disciples. Le docteur en sociologie Emmanuel Casajus a lui aussi repéré ce qui galvanise l'extrême droite. « Parler de guerre civile, c'est souscrire à leur vision. » En d'autre termes, c'est la faire monter. Bienvenue au Véran's Club. Musique douce et ambiance feutrée. Chut... Dans un coin, un client lit Les Veillées des chaumières. Au bar, un macronien a commandé un cocktail à base de sirop et de miel. Les plus convaincus ont fait vœu de silence. Trop de mots à ne pas dire. Le seul moyen d'éviter la boulette était d'enfiler une robe de bure. Capuche sur la tête et silence radio. Au Président Macron, le gourou Véran a conseillé le discours sans paroles. Le nouveau venu de L'Obs assurera l'accompagnement musical. Quelques notes de piano. Que des touches noires, pour ne pas heurter la sensibilité des quartiers. Le ministre de la Culture a été formel : jouer les blanches fera monter le RN.
Avec ces injonctions lexicales, l'armée mondialiste tire ses dernières cartouches. Quelques pétards mouillés qui font de la peine. Poum ! La détresse de l'idéologue à bout d'arguments est un spectacle déprimant. Qui aura pitié du pauvre être réduit à maudire les mots qui contreviennent à ses certitudes ? Ses incantations déchirent le ciel médiatique. Il y a du vaudou dans ses croyances. Parler de guerre civile et abracadabra... te voilà enduit d'ultra-droite. De la tête aux pieds, couvert opprobre, marqué au fer de l'infamie. Parler de moutarde, ça fait monter la mayonnaise. Dans les fiches cuisine de L'Obs, Olivier Véran atteste du phénomène. Quelques passes magiques... et hop ! le voilà tel un œuf mimosa. Bouquet de persil, prêt à servir. Chaud devant !
La théorie fumante du tandem Véran-Casajus doit inspirer la compassion. La vie du gauchisant n'est pas facile. Trouver des explications toujours plus foireuses au mal du pays est un travail harassant. Un élixir serait en cours d'expérimentation. Une cuillère à soupe : ta femme revient, Zemmour s'en va, le RN descend. Le filon des mots épuisé avant même son exploitation va contraindre le propagandiste à creuser encore. À ces profondeurs, l'oxygène se raréfie, la remontée est périlleuse. Les reverrons-nous un jour ?
18 commentaires
« Au Président Macron, le gourou Véran a conseillé le discours sans paroles. » Cela ne va pas beaucoup nous changer.
Macron ne voit rien, ne veut rien voir ; il nie, il nie… la réalité de toutes ses forces, cela tient de l’incantation, de la prière formulée à son dieu : » Saigneur Belzébuth, toi à qui j’ai consacré ma vie et mon âme, je te remercie de m’avoir montré le vrai chemin qui mène à l’empire européen, mais que c’est dur de montrer la voie à tous ces ploucs, aide-moi dans cette œuvre majeure ».
On pourrait penser que ses suivants, possédant un brin de lucidité, s’aperçoivent de l’état de délabrement du pays, que leur chef amène à la guerre civile et à la destruction définitive du pays. Mais, non ! Ils ne régiront pas, car il y a pour eux la gamelle, encore un peu de soupe et un os à ronger.