Salie par le lobby LGBT, J. K. Rowling (Harry Potter) est défendue par le New York Times
Il y a eu maints rebondissements dans ce que l'on pourrait appeler « l'affaire J. K. Rowling », depuis ce moment où elle a osé dire sur Twitter que les « personnes qui ont des menstruations » étaient tout simplement ce qu'on appelait, il n'y a pas si longtemps, des femmes. Il pourrait désormais y avoir un certain apaisement. On rappelle, d'ailleurs, que la créatrice de Harry Potter était, jusqu'à ce faux pas tragique, plutôt victime des attaques des fondamentalistes protestants aux États-Unis. C'est ce que dit, de manière assez bienvenue, une tribune de Pamela Paul, dans le New York Times du 16 février. L'éditorialiste cite à la fois J. K. Rowling elle-même (qui s'est toujours prononcée publiquement en faveur des droits des femmes, des homosexuels et des transsexuels) et une ancienne protestante radicale, justement, à qui elle a accordé neuf heures d'entretien pour exposer ses vues.
Quand les premiers tomes de Harry Potter sont sortis, beaucoup de chrétiens outre-Atlantique la vouaient à l'enfer, puisqu'elle semblait présenter la sorcellerie sous un jour sympathique. Ses autres prises de position sur les droits des femmes et le soutien aux homosexuels ont contribué à en faire, pour ces gens, une sorte de harpie progressiste. Ce qui est amusant, c'est qu'à l'autre bout du spectre, pour le lobby LGBT, ce n'est jamais assez bien. J. K. Rowling a toujours reconnu qu'il existait des dysphories de genre, qui devaient être accompagnées avec délicatesse - mais désormais, tous ceux qui, comme elle, considèrent qu'on ne peut pas laisser les adolescents « autodéterminer » leur « genre », ou que seules les femmes peuvent avoir leurs règles, sont devenus réactionnaires.
Pamela Paul cite une journaliste à qui on avait commandé un papier sur les « propos transphobes » de J. K. Rowling et qui a dû rendre son tablier parce qu'elle n'avait rien trouvé après trois mois d'enquête. Elle rappelle au passage quelques vérités simples, comme la liberté d'expression dans une démocratie. Trop tard, hélas : la chasse aux sorcières « transphobes », les TERF comme on les appelle aux États-Unis (Trans Exclusionary Radical Feminists), a déjà commencé, des deux côtés de l'Atlantique. La féministe française Dora Moutot est actuellement en procès pour « transphobie » contre Marie Cau, premier.e maire.e (?) « transgenre » de France, pour lui avoir tout bonnement dit la vérité : « Vous êtes un homme«. » Cette vision « essentialiste », qu'on appelait tout récemment la biologie, et qui consiste à considérer qu'un homme, fût-il déguisé en femme et mutilé par la médecine, est un homme, devient odieuse au camp progressiste.
Rowling dit dans son interview, citée par l'éditorialiste du New York Times, qu'elle utilise son statut et son « privilège » pour parler au nom de tous ceux qui, dans le monde anglo-saxon, se taisent sur ces sujets pour ne pas perdre leur emploi ni s'exposer à la vindicte populaire : l'écrivain elle-même a été menacée chez elle, devant ses enfants, après que son adresse a été publiée en ligne (on appelle ça du « doxxing »).
La chronique de Pamela Paul se montre assez équilibrée pour passer partout. Oui, J. K. Rowling est progressiste, et on peut d'ailleurs être d'accord avec elle ou pas sur certains points : ce régime est ce qu'on appelait, il n'y a pas si longtemps, une démocratie. En revanche, non, elle n'est pas folle et il n'y a aucune « transphobie » dans ses propos, bien au contraire : il n'y a que du simple bon sens. Les États-Unis, gagnés par une sorte de gangrène morale, n'en finissent pas de pourrir. On n'est pas obligé de faire comme eux, et encore moins de trouver cela formidable.
Comme son héros face à Voldemort, J. K. Rowling, frappée par la terrible formule « Avada Kedavra » de ses détracteur.ice.s.xyz.com, fera-t-elle ricocher le sort fatal vers ceux qui le lui envoyaient ? Il ne serait que temps.
Cet article a été mis à jour pour la dernière fois le 19/02/2023 à 7:41.
Arnaud Florac
Chroniqueur à BV
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6 commentaires
Les dérives sexuelles doivent rester dans la sphère intime et ne devraient jamais être mises en exergue. Actuellement entre les lgbt, les lgbt+, les trans, les queer, les lgbt++ …etc on ne comprend plus rien si ce n’est que ces individus veulent imposer leur mode de vie y compris dans les écoles.
le lobby LGBT Ne devrait pas exister ! si c’est uune association il faut leur retirer les subventions .!!!
ils s’immicent jusque dans les ecoles pour faire leur propagande et l’etat laisse faire ? c’est une honte
sur BFMTV, on a eu droit, avec l’histoire de Pierre Palmade, à un représentant des “ouvriers du sexe“ LGTB+-*/.
La stratégie du lobby LGBT est toujours la même : Attaquer, trouver le bon angle d’attaque, traduire en justice pour essayer d’obtenir une condamnation morale ou juridique, afin de pouvoir se répandre dans les médias pour rappeler la sentence. Une façon de faire taire tout opposant à leur activisme. C’est une forme de harcèlement légal.
Ces hétérophobes par nature, les LGBT , pour certains savent aussi tremper dans les coups les plus foireux et pénétrer tout ce qui se présente à leur portée, institutions et autres organismes. C’est le coté sombre de leur existence, ce qui les rend infréquentables si l’on considère cette perversité à vouloir forcer le destin. Ils s’étonnent qu’un filet d’homophobie subsiste à leur encontre. Un conseil à leur donner ? Balayez dans vos rangs, vous serez mieux considérés.
Toutes ces histoires de muqueuses mal utilisées commencent à vraiment fatiguer. Que toutes ces déviances rejoignent leurs back rooms .