Midterms aux États-Unis : le républicain conservateur Ron DeSantis réélu gouverneur de Floride

Le républicain Ron DeSantis, potentiel rival de Donald Trump pour l'investiture républicaine à la présidentielle de 2024, a largement été réélu, mardi 8 novembre, gouverneur de Floride, relate Le Monde.

« La Floride est l'endroit où le wokisme meurt ! »

Le candidat s'est imposé facilement face à l'ex-gouverneur Charlie Crist, un ancien républicain qui avait changé de parti. « Nous n'avons pas seulement gagné la réélection, nous avons redéfini la carte politique », s'est réjoui Ron DeSantis, mardi soir. « Pour moi, le combat ne fait que commencer », a ajouté celui qui pourrait avoir des ambitions pour la présidentielle de 2024. « Nous avons embrassé la liberté. Nous avons maintenu la loi et l'ordre. Nous avons protégé les droits des parents. Nous avons respecté nos contribuables et nous rejetons l'idéologie woke [...] La Floride est l'endroit où le wokisme meurt ! » a-t-il poursuivi après l’annonce des résultats.

DeSantis: "We have embraced freedom. We have maintained law and order. We have protected the rights of parents. We have respected our taxpayers, and we reject woke ideology...We will never ever surrender to the woke mob. Florida is where woke goes to die!"pic.twitter.com/O59Og21fpd

— Daily Wire (@realDailyWire) November 9, 2022

Potentiel rival de Trump pour 2024

Cet ancien militaire de 44 ans, à la ligne conservatrice et très engagé sur les sujets d'éducation, est devenu au fil des années l'un des poids lourds du parti républicain. Il a signé, cette année, une loi interdisant d'enseigner des sujets en lien avec l'orientation sexuelle ou l'identité de genre à l'école primaire.

Au sein du clan républicain, il offre une image lisse, à l’opposé de Donald Trump qui l'a d’ailleurs surnommé « Ron-la-Morale ».

La rivalité entre les deux républicains, en vue des primaires précédant la présidentielle de 2024, s’est récemment accrue. Si Ron DeSantis choisissait de se lancer dans la course à l'investiture, « je pense qu'il ferait une erreur », a d'ailleurs déclaré, lundi, Donald Trump. « Je pense que la base ne l'apprécierait pas. Je ne pense pas que ce serait bon pour le parti », a-t-il estimé.