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Avez-vous déjà entendu parler de « l’ingénierie sociale » ? À l’origine, cette notion de cybercriminalité recoupe un ensemble de techniques (hameçonnage, piratage, etc.) destinées à trahir la confiance d’une personne par captation d’informations confidentielles la concernant en vue d’une opération d’escroquerie (vol, détournement d’argent, usurpation d’identité, etc.).

Dans la sphère des sciences sociales et politiques, l’ingénierie sociale poursuivrait des fins à peu près identiques, non pas tant par leur nature que par leurs effets. Ainsi s’agit-il, en l’occurrence, de s’assurer la maîtrise de la psyché ou du mental d’un groupe avec des moyens techniques peu ou prou analogues (fichage, surveillance ou espionnage électronique, interception de communications, croisement de bases de données commerciales, profilage, etc.) mais adaptés à une finalité précise : configurer, conditionner et programmer les comportements humains dans le sens d’une homogénéisation et d’une standardisation des normes, des pensées et des stimuli.

C’est ce que montre Endoctrinement, livre singulier de Marie Limès, enseignante en histoire-géographie dans un lycée de Bourgogne. Singulier en ce qu’il entreprend, en quelque 240 pages, d’exposer des captures d’écran de titres de presses, d’articles, de déclarations publiques, de publications Facebook, de tweets, de publicités, le tout défilant à longueur de temps sur nos portables et imprimant de manière indélébile leurs traces dans les profondeurs de nos cerveaux – fussent-ils, apparemment, les moins perméables à ce que l’on pourrait qualifier de matraquage mais qui s’apparente, en réalité, à une véritable propagande par imprégnation successive.

Médias mainstream, pouvoirs politiques, publicitaires, ils empruntent tous, sans nécessité de se concerter préalablement – pourquoi le feraient-ils dans la mesure où ils adhèrent uniment aux mêmes schémas de pensée stéréotypés –, les canaux congruents d’une doxa – autrement appelée « politiquement correct » ou encore « pensée unique » – visant, rien de moins, qu’à rejeter notre culture, notre identité, notre histoire et à susciter la haine de l’homme blanc et de la civilisation européenne.

C’est toute la force et l’intérêt majeur de ce document unique en son genre que de mettre sous nos yeux ces messages se déversant quotidiennement dans nos cerveaux hypnotisés, sidérés et saturés, vantant, ici, les vertus du métissage, là, les bienfaits de l’immigration et du cosmopolitisme diversitaire, à côté, les délices du changement de sexe et de l’intersectionnalité racialo-inclusive, et ailleurs la supériorité des peuples d’Afrique noire et du Maghreb… Autant de déclarations, d’assertions, de slogans que leur caractère unilatéral, répétitif, péremptoire et culpabilisateur fait immanquablement advenir au rang de vérités d’éternité, irréfutables, incontestables – et, hélas, insuffisamment contestées, eu égard à l’abus de position idéologique dominante d’une élite endogamique de gauche au sein des médias, des travées du pouvoir et des circuits de l’économie mondialisée : « L’Arabe, une langue de France » (selon une plaquette de l’Institut du monde arabe), « Othello : il faut que des Noirs jouent massivement des Blancs » (Libération), « Comment libérer les hommes des stéréotypes masculins ? » (France Culture), « Les hommes trans sont-ils l’avenir de la masculinité non toxique ? » (Radio Nova), « Ce que La Fontaine doit aux Arabes » (France Culture), etc.

Le pire étant que nous nous accoutumons sans broncher à ce bourrage de crâne qui n’est pas sans effet anthropologiquement délétère sur l’esprit public et contribue à gauchir et déformer les intelligences même les plus inoxydables.

Un livre salutaire pour réagir et renverser à jamais le ministère orwellien de la Vérité…

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05 janvier 2021 à 9:34

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