L’égalitarisme fait le lit de l’islamisme. Résistons !
Alors que le processus hystéro-progressiste d’abolition de la liberté de pensée et d’expression se poursuit en France, le pronostic vital de la civilisation occidentale est engagé.
[toggle title="Lire la suite" type="close"] L’arme pénale permet à l’État de s’arroger le monopole de son prêt-à-penser comme celui des « fake news ». Saturé d’influences mondialistes, le noyau activiste du quasar macronien dépense dans le vide son trop-plein d’énergie juvénile. Selon Gustave Le Bon (1841-1931), « l'autorité sans la compétence est aussi impuissante que la compétence sans l'autorité » (1). Or, le pouvoir en place cumule les deux tares. Ce sociologue a été vivement critiqué pour avoir démontré des différences entre les civilisations selon leur niveau de développement, sans hiérarchie ni racisme.
Malgré cette évidence, l’égalitarisme dictatorial actuel nie les différences pourtant réelles et souhaitables. Il produit une indifférence aveugle, froide et déshumanisante, sans attention faute de distinction, ni attachement faute d’intérêt – envers les êtres humains, les idées, les valeurs, le bien et le mal.
C’est ainsi que l’islamisation de la France « progresse », est « en marche ». Déjà dénoncé ici et là, le grignotage de l’espace public par la loi et le financement occulte a été illustré récemment par le reportage télévisé d’Arte « Qatar, guerre d’influence sur l’islam d’Europe ». Parmi les révélations, le versement de 400.000 euros d’un projet de mosquée à Poitiers. Par ailleurs, lors de la Convention de la droite du 28 septembre dernier, Jean-Frédéric Poisson a attesté l’existence d’un plan d’installation de la charia en Europe, entériné en 2000 au Qatar par l’Organisation de la conférence islamique (OCI).
Il est donc urgent de rendre aux différences leur droit de cité et leur potentiel d’appréciation. N’en déplaise aux toupies qui s’expriment sans légitimité sur des sujets de société qui les dépassent et outrepassent leurs responsabilités gouvernementales, l’égalité n’existe nulle part dans le monde du vivant, qui ne connaît pas l’expression « toutes choses égales par ailleurs ». L’égalitarisme est une illusion délétère, qui avive les frustrations et occulte le vrai sens de la justice et de la vérité. Selon la doctrine catholique, « le modèle [pour la paix sociale] n’est pas la sphère, qui n’est pas supérieure à la partie, où chaque point est équidistant du centre et où il n’y a pas de différence entre un point et un autre. Le modèle est le polyèdre, qui reflète la confluence de tous les éléments partiels qui, en lui, conservent leur originalité » (2).
Des intellectuels, y compris chrétiens, se résignent à ce que la France soit un pays athée et que les chrétiens français n’aient d’autre choix que de se marginaliser. Or, la France a été déjà largement déchristianisée depuis le XIXe siècle mais la culture chrétienne s’est maintenue. De plus, il est faux de dire que la France serait en voie de devenir athée : elle est en train de se laisser islamiser. Or, l’islamisme n’est pas un bloc homogène et sa principale faiblesse réside, outre dans ses outrances violentes, dans son manque de cohésion ; ainsi le « qatarisme » des Frères musulmans est considéré comme un « catharisme » par les autres mouvances fondamentalistes.
L’abdication n’est donc pas inexorable. Il est moral et possible de résister, sans paranoïa ni naïveté, en exploitant les incohérences du progressisme et l’incohésion de l’islamisme. Question de conscience et d’exigence chrétiennes.
(1) La Psychologie des foules, Gustave Le Bon, PUF, 2013
(2) Evangelii Gaudium, pape François, 2013
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