« Le festival Solidays délivre clairement des messages pornographiques à la limite de la christianophobie »
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Le festival Solidays qui s'est achevé dimanche a réuni 200.000 jeunes sur la pelouse de Longchamp à Paris. Conçu à l'origine pour collecter des fonds pour la recherche contre le SIDA, cette manifestation financée à hauteur de 800.000 euros par la région Île-de-France rassemble des associations ultra-politisées comme Act Up, SOS Homophobie ou encore SOS Méditerranée.
Nicolas Tardy-Joubert, conseiller régional d'Île-de-France pour le Parti chrétien-démocrate, s'est rendu sur place. Son témoignage au micro de Boulevard Voltaire.
Vous avez émis certaines critiques quant à la tenue du festival Solidays. C’est un festival de musique qui regroupe plusieurs milliers de jeunes à chaque édition. Dites-nous ce qui vous dérange dans ce festival.
200.000 jeunes passent sur ce festival qui se déroule à l’Hippodrome de Longchamps pendant trois jours.
La Région finance le festival. Nous savons qu’un certain nombre d’associations portent des messages qui ne sont pas tout à fait ceux que nous souhaiterions voir développer. J’agis comme un citoyen lambda et aussi comme un élu en allant voir de visu ce qui se passait sur le site du festival Solidays. J’y ai découvert qu’en sus de la musique, plusieurs autres choses étaient proposées. On pouvait bénéficier d’une consultation gynéco, mais je ne me suis pas senti concerné. Ensuite, on pouvait se faire une bouffe au cul du camion, mais c’était déjà l’après-midi donc trop tard. On pouvait ensuite écouter le témoignage d’une réfugiée syrienne, sujet intéressant, mais sur lequel je ne me suis pas attardé. Il me semblait davantage important d’aller découvrir les expo "Sex in the city" et "Happy Sex", et vivre la "color party", qui incluait la messe des sœurs de la perpétuelle indulgence. J’ai voulu aller voir ce dont il s’agissait. J’ai donc déambulé, écouté, vu et observé. J’en suis sorti en me disant qu’il se passait des choses étonnantes. Il y a clairement des messages pornographiques et à la limite de la christianophobie. Je voulais donc partager ces éléments avec le public. Ce festival est ouvert au public. Or beaucoup de parents et de politiques ne savent pas ce qu’il s’y passe. J’y suis allé, j’ai observé et je souhaite faire un compte rendu de ce que j’ai vu.
La liste des associations présentes attire évidemment l’attention : Act up, SOS homophobie, l'Association pour le droit de mourir dans la dignité, SOS racisme, Méditerranée, la Licra…, une pléthore d’associations assez orientées politiquement. La subvention du Conseil régional, qui s’élève à 800.000 euros, est, elle aussi, intéressante. Est-ce le rôle de la Région de subventionner aussi largement un festival qui promeut de telles valeurs ?
Le Festival a été mis en place sous la mandature précédente. Il est vrai que lorsque 200.000 jeunes viennent à un festival, je conçois que ce soit compliqué de changer les choses. Néanmoins, il faut s’assurer que l’argent est bien utilisé. Quand nous versons 800.000 euros, nous devons avoir un droit de regard. Mon rôle d’élu est d’être sur le terrain et le sujet de la famille m’intéresse. J’y suis donc allé.
La Région fait, bien sûr, d’autres choses que de financer ce programme. Elle met en place des programmes de lutte contre le sida, contre les violences faites aux femmes. Par exemple cette année, nous avons développé une campagne « Tu m’aimes, tu me respectes » ou de lutte contre le cybersexisme. Des présentations de séances spécifiques ont été réalisées par un des centres de la Région, qui s’appelle le centre Hubertine Auclert, aux acteurs et aux élus, séances auxquelles j’ai moi-même participé, étant sensibilisé sur les violences faites aux femmes.
Mais quand on montre ces expositions pornos, on ne donne évidemment pas le bon référentiel aux jeunes. Il y a des choses qui sont absolument incohérentes entre le discours qu’on peut porter là et ce qu’on en voit. On peut effectivement se laisser déborder. C’est pour cela qu’il est important que les élus soient sur le terrain pour alerter et prendre les mesures nécessaires.
Demain soir, vous accueillez un meeting des Amoureux de la France. Seront présents Nicolas Dupont-Aignan, Jacques Myard, Cyril North, Jean-Frédéric Poisson et vous-même. Quel est le but de cette réunion publique ?
Cette réunion a été initiée par le Parti chrétien-démocrate des Yvelines pour que Jean-Frédéric Poisson puisse venir aux contacts des électeurs dans notre zone. Cela semblait intéressant puisqu’il est cofondateur avec Nicolas Dupont-Aignan de la plate-forme des Amoureux de la France.
Ces réunions permettent de faire venir Nicolas Dupont-Aignan, mais aussi Véronique Bess qui a succédé à Philippe du Villiers, mais qui ne pouvait pas venir, Jacques Myard, maire de Maison Lafitte et ancien député de la circo, et le président du Centre national des indépendants et paysans. Toutes ces personnes disent qu’il faut travailler ensemble à la refondation d’une droite claire et cohérente, avec des politiques constantes pour la défense du pays, pour assurer la souveraineté et respecter notre identité et la famille.
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