Jean-Paul Garraud : « L’Union européenne fait tout pour accroître l’immigration légale, faisant fi de la volonté des peuples »
La présidente de la Commission européenne, l'allemande Ursula von der Leyen, a rédigé une lettre de mission liée au commissariat à la « protection du mode de vie européen ».
Que recouvre précisément cette expression trompeuse « protection du mode de vie européen » ?
Explications du député européen Jean-Paul Garraud au micro de Boulevard Voltaire, qui dénonce « une opération de com' ».
La lettre de mission du Commissaire européen est intitulée « protection de notre mode vie européen ».
On pourrait croire que la victoire partielle des populistes aux élections européennes aura fait infléchir la Commission européenne.
Que se cache-t-il derrière cette protection de mode de vie européen ?
Ce titre est trompeur. En réalité, pour défendre le mode de vie à l’européenne, il faudrait déjà définir ce qu’est ce mode de vie. Or, il convient de regarder de près la lettre de mission qui accompagne ce titre. Cette lettre de mission qui a été rédigée par Ursula von der Leyen fait la part belle à l’immigration. Elle ne remet en aucune façon en cause la submersion migratoire en cours.
Dans cette lettre de mission, on donne au contraire tous les ingrédients pour améliorer l’immigration légale. L’idée est de dire que si les gens se plaignent de l’immigration illégale, il suffit d’accroître l’immigration légale.
Le titre utilisé est une sorte d’opération de com’ qui a mal tourné. Elle a suscité la colère des mondialistes progressistes qui ont vu un danger et une remise en cause de cette logique immigrationniste. Il n’y a pas de remise en cause. Malheureusement, tous les gages sont donnés pour continuer de la même façon.
Lorsqu’on parcourt cette lettre de mission, on lit « éducation et intégration, trouver un terrain d’entente sur la migration ». À la fin de cette lettre, on parle également de sécurité de l’Union européenne comme si ces deux sujets étaient liés.
Dans la plupart des pays européens, la submersion migratoire met totalement en cause l’intégration. En France, nos responsables savent que l’intégration a échoué. Personne n’en tire les conséquences.
On est toujours dans cette sorte d’européisme béat et dans ces idées très généreuses qui font totalement fi de la volonté des peuples et de ce qui s’est passé aux dernières élections européennes. Il y avait eu une montée en puissance de ce qu’ils appellent, avec dédain, « populiste ». Nous comptons à peu près 200 députés au parlement européen. Plus nous sommes nombreux, plus on nous bloque.
Je suis stupéfait de voir que tout a été mis en place pour qu’il y ait un cordon sanitaire à notre encontre. Ce terme de cordon sanitaire est lui aussi employé, mais là il est appliqué.
Les personnes qui osent l’employer sont des défenseurs des minorités contre toute stigmatisation. Mais là, aucun état d’âme pour nous rejeter en bloc et les électeurs avec.
C’est évidemment lourd de conséquences. L’ancien commissaire chargé de l’immigration et de la sécurité faisait apparaître les mots, maintenant, ils n’apparaissent plus.
Dans la lettre de mission, on n’entend pas le mot terrorisme islamiste. Il n’y a absolument rien par rapport à cela.
Vous travaillerez sur un nouveau pacte sur l’immigration et sur l’asile.
Veut-on travailler sur un nouveau pacte mondial sur l’immigration ?
Dans les pays comme la France, nous avons un chômage de masse et des gens parfaitement capables. Il faut avant tout s’occuper de ceux-là, plutôt que de donner une apparence pour toujours favoriser une immigration qui nous submerge.
J’ai une expérience de parlementaire national, mais je n’avais pas d’expérience parlementaire en tant qu’Européen. J’ai malheureusement constaté que tout est fait pour que rien ne change. Il y a beaucoup de poudre aux yeux, mais, malheureusement pour nos concitoyens français et européens, les choses se maintiennent telles qu’elles sont.
Thématiques :
Ursula von der LeyenPour ne rien rater
Les plus lus du jour
LES PLUS LUS DU JOUR
Un vert manteau de mosquées
BVoltaire.fr vous offre la possibilité de réagir à ses articles (excepté les brèves) sur une période de 5 jours. Toutefois, nous vous demandons de respecter certaines règles :