Élection présidentielle : un pacte entre l’Élysée et les autonomistes corses ?

Le Canard enchaîné a révélé, ce 9 mars, des informations surprenantes sur les coulisses de la campagne du Président sortant.

L'agression d’Yvan Colonna, l’indépendantiste corse emprisonné pour l’assassinat du préfet Claude Érignac, a été l'occasion de mettre en lumière des dossiers inattendus sur les relations entre Emmanuel Macron et la Corse. Le Canard enchaîné, dans sa parution du 9 mars, dévoile ainsi l’existence de négociations entre l’Élysée et Gilles Simeoni, président du Conseil exécutif de Corse : l’objet était, d’une part, le « rapatriement » des détenus dans une prison corse et, d’autre part, une « autonomie de plein droit » de l’île. En échange, le nationaliste corse s’engagerait à voter Macron. Yvan Colonna aurait reçu, il y a deux semaines, la visite de deux députés de la majorité présidentielle, lesquels sont ensuite allés rencontrer deux complices emprisonnés à Poissy. Au moment où Yvan Colonna a été agressé dans sa prison, Simeoni a alors parlé de « logique de vengeance de l’État ». Les négociations semblent désormais compromises.

Nos confrères du Canard enchaîné assurent que rien n’a été démenti par l’Élysée

À cette heure, les révélations du Canard enchaîné n'ont pas été démenties par l'Élysée, provoquant un déferlement de réactions sur les réseaux sociaux : « La vie d’un homme vaut bien quelques bulletins de vote, même s’ils sont tachés de sang », ou encore « La Macronie marchande la République pour des bulletins de vote ? »

Ou encore celle du député européen Gilbert Collard.

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