Corse
La gauche et les médias se saisissent de cette affaire pour tenter d’inverser le récit…
La plaignante de Quasquara n’en est pas à son premier fait d’armes.
Il n’est pas incongru que l’identité provinciale puisse faire figure d’ultime recours pour certains Français.
Un accord a été trouvé pour fixer les modalités d’une réforme constitutionnelle modifiant les statuts de l’île.
Les erreurs et les faiblesses de nos gouvernements successifs n’y sont pas pour rien.
Les voyous ont gangrené l’économie locale via le BTP, l’immobilier, le tourisme, le traitement des déchets…
Une telle conférence de presse clandestine n’avait pas eu lieu depuis dix ans.
600 Corses se sont rassemblés pacifiquement dans un quartier « populaire » aux cris de « Racailles Fora ».
Particularité insulaire et spécificité culturelle aidant, l’île de Beauté a longtemps été préservée de l’ensauvagement.
Elles sont pour eux le symbole d’une identité locale qui résiste.
Dans sa récente adresse à l’Assemblée de Corse, le chef de l’État a enclenché la procédure d’une autonomie de l’île.
Déconstruction de la France ou prise en compte d’une spécificité corse ?
Jamais un président de la République en exercice n’avait prononcé à haute voix le mot d’autonomie concernant la Corse.
La question corse a connu dans la nuit du 5 au 6 juillet dernier à Ajaccio un rebondissement spectaculaire.
La Corse n’est plus protégée de ce type d’actes par son caractère insulaire ni par le respect de sa culture chrétienne.
Là encore, loin des discours lénifiants des bonnes âmes, il faut se rendre à cette évidence : « Entre les Corses et les immigrés, ce n’est pas le grand amour. » Bien sûr, le fait qu’Yvan Colonna ait été assassiné par un djihadiste n’est pas de nature à huiler les relations entre communautés et la lâcheté du gouvernement, dans cette histoire, n’aura fait qu’envenimer les choses.
Je ne crois pas que le gouvernement ait pris la mesure du problème corse.
Un événement qui n’est pas anodin, car si la tragédie de la mort d’Yvan Colonna n’est pas sujet à débat, il n’en demeure pas moins le meurtrier d’un préfet de la république. Il n’est pas certain qu’il mérite les honneurs de la nation que signifie la mise en berne.
La révolte en Corse consécutive à cet accident manifeste la dissolution de l’État et de la France, la perte de son autorité, sa faiblesse et le rôle de punching-ball joué dorénavant sans un bruit par les CRS.
L’agression d’Yvan Colonna avait suscité une vague de manifestations en Corse allant jusqu’à l’émeute.
Des négociations dans la première semaine du mois d’avril, c’est-à-dire, juste avant le premier tour de l’élection présidentielle…
Lorsque l’on achète la paix, on se met en position de la payer de plus en plus cher, comme à Munich.
Scène de crime bâclée, dessaisissement des services compétents, instruction brouillonne, précipitation dans les interpel
Chez les Corses, bougies et Bisounours n’ont pas vraiment cours.
Nous en sommes là. Au lieu de résoudre les problèmes, l’État en est réduit à gérer la crise, les plans quinquennaux de jadis laissant la place à la politique de l’urgence au doigt mouillé.
À cette heure, les révélations du Canard enchaîné n’ont pas été démenties par l’Élysée, provoquant un déferlement de réactions sur les réseaux sociaux : « La vie d’un homme vaut bien quelques bulletins de vote, même s’ils sont tachés de sang ».
Ce n’est pas insulter la République que de rappeler que la France du lointain entretient, de longue date, des rapports conflictuels avec la capitale. Corses et Antillais étant, de plus, suspects de professer une susceptibilité à fleur de peau…
La question que l’on se pose en refermant le livre est la suivante : la politique migratoire de la France ne risque-t-elle pas, à terme, de lui faire perdre la Corse définitivement ?
La gauche et les médias se saisissent de cette affaire pour tenter d’inverser le récit…
La plaignante de Quasquara n’en est pas à son premier fait d’armes.
Il n’est pas incongru que l’identité provinciale puisse faire figure d’ultime recours pour certains Français.
Un accord a été trouvé pour fixer les modalités d’une réforme constitutionnelle modifiant les statuts de l’île.
Les erreurs et les faiblesses de nos gouvernements successifs n’y sont pas pour rien.
Les voyous ont gangrené l’économie locale via le BTP, l’immobilier, le tourisme, le traitement des déchets…
Une telle conférence de presse clandestine n’avait pas eu lieu depuis dix ans.
600 Corses se sont rassemblés pacifiquement dans un quartier « populaire » aux cris de « Racailles Fora ».
Particularité insulaire et spécificité culturelle aidant, l’île de Beauté a longtemps été préservée de l’ensauvagement.
Elles sont pour eux le symbole d’une identité locale qui résiste.
Dans sa récente adresse à l’Assemblée de Corse, le chef de l’État a enclenché la procédure d’une autonomie de l’île.
Déconstruction de la France ou prise en compte d’une spécificité corse ?
Jamais un président de la République en exercice n’avait prononcé à haute voix le mot d’autonomie concernant la Corse.
La question corse a connu dans la nuit du 5 au 6 juillet dernier à Ajaccio un rebondissement spectaculaire.
La Corse n’est plus protégée de ce type d’actes par son caractère insulaire ni par le respect de sa culture chrétienne.
Là encore, loin des discours lénifiants des bonnes âmes, il faut se rendre à cette évidence : « Entre les Corses et les immigrés, ce n’est pas le grand amour. » Bien sûr, le fait qu’Yvan Colonna ait été assassiné par un djihadiste n’est pas de nature à huiler les relations entre communautés et la lâcheté du gouvernement, dans cette histoire, n’aura fait qu’envenimer les choses.
Je ne crois pas que le gouvernement ait pris la mesure du problème corse.
Un événement qui n’est pas anodin, car si la tragédie de la mort d’Yvan Colonna n’est pas sujet à débat, il n’en demeure pas moins le meurtrier d’un préfet de la république. Il n’est pas certain qu’il mérite les honneurs de la nation que signifie la mise en berne.
La révolte en Corse consécutive à cet accident manifeste la dissolution de l’État et de la France, la perte de son autorité, sa faiblesse et le rôle de punching-ball joué dorénavant sans un bruit par les CRS.
L’agression d’Yvan Colonna avait suscité une vague de manifestations en Corse allant jusqu’à l’émeute.
Des négociations dans la première semaine du mois d’avril, c’est-à-dire, juste avant le premier tour de l’élection présidentielle…
Lorsque l’on achète la paix, on se met en position de la payer de plus en plus cher, comme à Munich.
Scène de crime bâclée, dessaisissement des services compétents, instruction brouillonne, précipitation dans les interpel
Chez les Corses, bougies et Bisounours n’ont pas vraiment cours.
Nous en sommes là. Au lieu de résoudre les problèmes, l’État en est réduit à gérer la crise, les plans quinquennaux de jadis laissant la place à la politique de l’urgence au doigt mouillé.
À cette heure, les révélations du Canard enchaîné n’ont pas été démenties par l’Élysée, provoquant un déferlement de réactions sur les réseaux sociaux : « La vie d’un homme vaut bien quelques bulletins de vote, même s’ils sont tachés de sang ».
Ce n’est pas insulter la République que de rappeler que la France du lointain entretient, de longue date, des rapports conflictuels avec la capitale. Corses et Antillais étant, de plus, suspects de professer une susceptibilité à fleur de peau…
La question que l’on se pose en refermant le livre est la suivante : la politique migratoire de la France ne risque-t-elle pas, à terme, de lui faire perdre la Corse définitivement ?