Conseil régional : incident après que les élus RN brandissent des pancartes du collectif Némésis
Ce jeudi 11 avril, les élus du Rassemblement national du conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté ont brandi en assemblée plénière des pancartes où était écrit « Violeurs étrangers dehors », rapporte L'Est républicain.
Le coup d'éclat du groupe RN est une référence à celui du collectif Némésis, survenu ce week-end au carnaval de Besançon. Une militante avait brandi une pancarte où l'on pouvait lire ce même texte. À la suite de cette manifestation, elle avait été mise en garde à vue, avant d'être libérée le lendemain.
À ce sujet — Interpellation d’une militante de Némésis : le maire écolo-wokiste de Besançon récidive
« Ce qui s'est passé à Besançon est extrêmement grave, a déclaré le député RN Julien Odoul, en séance. [Une] militante a été placée en garde à vue pour avoir brandi une pancarte. Cette militante a vu son ordinateur mis sous scellé. Elle a été traitée comme une délinquante. » Le député RN a rappelé la loi. « Parce que la gauche et l’extrême gauche de Bourgogne-Franche-Comté financent l’immigration sauvage, parce que la maire de Besançon veut censurer la parole des femmes qui refusent l’intolérable, les élus du Rassemblement national de Bourgogne rappellent qu’un violeur étranger doit être expulsé ! », a-t-il martelé, sur X.
À la demande de la présidente du Conseil régional, la séance a été suspendue.
Pour ne rien rater
Les plus lus du jour
LES PLUS LUS DU JOUR

BVoltaire.fr vous offre la possibilité de réagir à ses articles (excepté les brèves) sur une période de 5 jours. Toutefois, nous vous demandons de respecter certaines règles :