Alors, allons-nous continuer à vivre ainsi, de confinement en confinement, chaque fois qu’une nouvelle vague menace ?
Cette appétence à tendre le micro a fini par créer une sorte de « mainthink » qui fonctionne comme un paradigme, auquel il est difficile d’échapper.
L’État a certes fait défaut, mais non parce qu’on lui voit les côtes et que sa maigreur fait frémir…
La vie, lentement, va reprendre, les uns jurant leurs grands dieux, plus jamais comme avant, les autres déplorant, comme avant en pire.
Souvent, il ne se trouve pas même une âme pour recueillir le dernier râle.
Peut-être, aussi, enfonce-t-il quelques portes ouvertes et commet-il quelques contresens.
Une panique de cette nature était-elle pensable, il y a cinquante ans ?
Un pays dont les citoyens sont susceptibles d’être suivis à la trace par une puce électronique ou sommés de rendre compte de leur emploi du temps,…