Albi (81) : un Comorien sous OQTF blesse des policiers au couteau, il est laissé libre avec une peine de sursis

Le tribunal judiciaire d’Albi jugeait, le 10 mars, un jeune Comorien qui, le soir du 9 février, a eu « un coup de folie », agressant des policiers avec un couteau, relate La Dépêche.

Il agresse au couteau et blesse des policiers

L’homme, sous le coup d’une obligation de quitter le territoire national depuis 2019, a en premier lieu téléphoné à plusieurs reprises à la police, déversant « un flot d’injures, d’insultes, de menaces de mort réitérées ». Le commissariat d’Albi a donc décidé, face à ces appels ultra-violents et à la menace suicidaire du mis en cause, d’envoyer deux équipes de la brigade de nuit.

Le Comorien est retrouvé torse nu sur le Pont-Neuf en surplomb du Tarn. Un policier témoigne à la barre : « Il s’est retourné vers mes deux collègues en faisant des gestes latéraux avec son couteau. Il voulait les blesser. C’est ce qu’il a fait. Pour stopper sa violence, il a fallu que j’utilise notre Taser™. Je vous promets que l’on a frôlé le drame. »

Au magistrat qui l’interroge sur la raison de la présence de ce couteau, l’homme répond : « Depuis que j’ai arrêté mon traitement pour des problèmes psychologiques, je ne suis pas le même. Je voulais me suicider. » Il explique aussi avoir arrêté son traitement médical car « la CMU ne [me] remboursait plus ».

Il est laissé libre avec une peine de sursis

Finalement, il est laissé libre car le tribunal a reconnu l’altération du discernement en raison de sa schizophrénie paranoïaque. Il est condamné à 12 mois de sursis probatoire, à payer les indemnisations aux policiers blessés, travailler et surtout suivre assidûment un traitement médical.

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