Le tribunal administratif de Dijon a pris une décision de principe d'une grande importance. Il entend imposer à la mairie de Chalon-sur-Saône l'offre de repas alternatifs aux menus traditionnels avec du porc.

Par conformisme politiquement correct et soumission à l'islam et aux règles alimentaires de l'Arabie chamelière du VIIe siècle, les magistrats administratifs ont balayé d'un trait de plume le principe constitutionnel de laïcité.

S'appuyant sur la Convention internationale des droits de l'enfant, ils ont estimé que "l'intérêt supérieur de l'enfant" exigeait qu'ils puissent accéder à des menus conformes à la religion et à la culture musulmanes. On saluera l'audace jurisprudentielle : ce n'est pas l'homme abstrait des droits de l'homme qu'on défend ainsi, c'est l'enfant situé dans sa communauté d'origine. Dans son hérédité, dans son héritage.

L'intérêt supérieur de l'enfant musulman est ainsi défini comme devant pouvoir vivre dans un environnement de rites, de pratiques, de règles musulmanes. Acceptons cette logique et tirons-en toutes les conclusions.

Les " accommodements raisonnables" (ou... déraisonnables, c'est affaire de point de vue) des pays européens ne seront jamais suffisants pour répondre pleinement à "l'intérêt supérieur de l'enfant musulman".

En Europe, celui-ci reste exposé à des pratiques haram (illicites) : tenue des femmes, manque de "respect" (soumission) des non-musulmans à l'égard des musulmans, mixité dans les écoles, programmes scolaires, publicités pour des produits haram, sonneries des cloches d'église, croix, crucifix et saintes vierges, représentations de la figure humaine et de la figure divine. Tout ceci est incompatible avec "l'intérêt supérieur de l'enfant musulman".

Une conclusion s'impose : "l'intérêt supérieur de l'enfant musulman" implique qu'il puisse vivre dans un pays musulman. Et, pour cela, il faut bâtir le socle d'une remigration humanitaire. Merci aux magistrats de Dijon d'avoir, par leur créativité idéologique, permis de poser le problème.

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30 août 2017 à 8:59

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