Une université de Bordeaux bloquée par une poignée d’antifas : stop !

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C'est entendu : les VSS (violences sexistes et sexuelles) sont partout et ne sont plus l'apanage des milieux ecclésiastiques, comme on a tenté de nous le faire croire, un temps. On les trouve et on les traque désormais dans les milieux du cinéma, à l'hôpital (voir les accusations contre l'urgentiste Patrick Pelloux et la réaction du ministre) et dans l'armée où, ce vendredi 12 avril, le ministre des Armées Sébastien Lecornu et la secrétaire d'État aux Anciens Combattants et à la Mémoire, Patricia Mirallès, ont publié une tribune dans Le Monde annonçant la création d'une mission sur les mesures de prévention, de protection des victimes et de sanction des agresseurs, devant la multiplication de témoignages. Aucune institution n'échappe à la vague, pas même l'université. Et cette semaine, la question a pris une ampleur considérable, et même démesurée, puisqu'elle a servi de prétexte à une poignée d'antifas bordelais pour bloquer arbitrairement et illégalement toute une université, l'université Bordeaux Montaigne, en pleine fin de semestre et période de partiels.

Tout a commencé avec la révélation, il y a un an, qu'une enseignante du département de philosophie avait porté plainte pour viol contre l'un de ses collègues, ancien vice-président de l'université. Un première plainte a été classée sans suite, une seconde déposée et un juge d'instruction saisi. Le professeur incriminé avait subi des mesures disciplinaires internes. Mais voilà, pour certains, ce n'est pas suffisant. Les certains en question ? Des dizaines d'étudiants politisés - ou influencés - qui, à coups d'assemblées générales ne dépassant guère deux cents participants - pour une université de 20.000 étudiants -, votent blocage sur blocage. L'un d'eux avait failli perturber le processus électoral interne, fin mars, et les quelques bloqueurs avaient été délogés par les forces de l'ordre.

Mais voilà, les VSS étant devenues, avec l'urgence climatique, la nouvelle cause mobilisatrice de l'extrême gauche, elles sont surtout le prétexte idéal pour poursuivre la « bordélisation » de cette université après celle de l'an dernier, motivée par la réforme des retraites. D'où la poursuite du mouvement, comme on dit. Et ce mardi 9 avril, un cran supplémentaire a été franchi. Au point que le président de l'université, Lionel Larré, a adressé un courriel, vendredi soir, aux enseignants et aux étudiants pour revenir sur ces faits inacceptables : « Mardi 9 avril, au moment où nos agents ont ouvert les portes du bâtiment Rosa-Bonheur, une trentaine d'individus, visage couvert, se sont introduits dans nos locaux. La présence des agents de sûreté n'a pas permis d'empêcher cette intrusion. Dans cette même journée, après une assemblée générale qui a eu lieu dans l'amphi B400, les étudiants mobilisés ont envahi le bâtiment Flora-Tristan et ont vidé les salles de cours de leurs tables et chaises, parfois même alors que des cours ou des examens de contrôle continu étaient en cours. Des collègues ont également été sortis de leurs bureaux. » La présidence a alors décidé de fermer une grande partie de l'université et d'actionner le distanciel, comme aux beaux jours du Covid... Le président a aussi tenu à préciser : « Nous ne sommes pas dans le même type de blocage que celui de l'année dernière. Une partie de la mobilisation est tournée contre l'établissement, et plus précisément contre la direction. Il est très clair que ce blocage est en train de mettre l'établissement dans une situation particulièrement problématique, tant pour le déroulement des opérations électorales en cours que pour le bon déroulement de nos missions. »

Désormais, la fin de semestre et les partiels de milliers d'étudiants sont suspendus au bon vouloir de quelques dizaines d'antifas cagoulés. À moins que la présidence ne se décide à demander une intervention des forces de l'ordre, comme elle a su le faire quand il s'agissait de garantir le processus électoral ? La prise en otage par ces groupuscules n'a que trop duré.

Surtout, la croisade de l'extrême gauche qui instrumentalise la lutte contre les violences sexistes et sexuelles semble de plus en plus déplacée, au moment où l'on apprend que l'un de ses chevaliers blanc, Gérard Miller, est visé par une nouvelle plainte.

Violences sexuelles, que d'abus on commet en votre nom...

Frédéric Sirgant
Frédéric Sirgant
Chroniqueur à BV, professeur d'Histoire

Vos commentaires

28 commentaires

  1. Il est quand même extravagant que dans ce pays il suffise de 200 individus pour bloquer une universite de 20 000 étudiant sans que ni le rectorat, ni les forces de l’ordre, ni le gouvernement, ni même l’armée soient capables de les arreter. Et le Président menace d’envoyer des troupes en Ukraine pour gagner la guerre ? Poutine doit être plié en deux s’il voit comment Macron faire régner l’ordre en France. Il est très fort Darmanin : dissolution des identitaires pour avoir déplié trois banderoles à la frontière mais soumission et profile bas devant les gauchos… c’est ça la campagne de « Renaissance » pour les prochaines Européennes ?

  2. Les antifas…
    Combien de diplômes ?
    Antifa, la culture de l’extrême gauchisme, au ras-des-pâquerettes !

  3. L’école était obligatoire jusqu’à 14ans (dans mes jeunes années), elle est passée, grâce à des idéologues patentés, à 16 ans ! Et dans les facutltés et universités c’est « open bar pour les cancres de la nation jusqu’à 25 ans voir bien plus ! Alors, question : Pourquoi ne pas foutre hors des murs des ces institutions les bons à rien qui ne sont là que pour perturber ceux qui ont les capacités de s’instruire ? Cette question qui demeurera sans réponse pourrait aussi bien s’appliquer dans l’éduction nationale afin d’écarter la petite racaille qui fait sa loi auprès de professeurs, de proviseurs et autres éducateurs devenus des pleutres pour nombre d’entre eux !

  4. Étonnant, certains groupuscules dont par exemple les identitaires qui soit dit en passant n’avaient pas cassé trois pattes à un canard, simplement déployé une banderole, c’en était trop pour un ministre de l’intérieur qui sait fort bien causer en publique, rassurant, un coup de crayon et disparition mais quant il est question des Blakbox ou antifas qui se murmure être pire que les fascistes leur cibles privilégiés çà ils sont pas vraiment inquiets par notre chère ministre aux gros bras. Motif du laissé faire, ils sont de gauche çà explique tout.

  5. Patience : le 9 juin on comptera les voix des gens sensés et des autres. Et si les Macroniens font moins de 20 % ce sera une crise régime : le gouvernement tombera et alors …?

  6. Ces perturbateurs auraient été d’extrême droite nul doute qu’ils auraient été arrêtés et condamnés

  7. Je ne comprends pas, une dizaine d’individus viennent perturber les facs ! Mais que font tous les autres étudiants qui souhaiteraient poursuivre leurs études tranquillement ! 20000 étudiants contre une dizaine, même une centaine, le problèmes devrait être réglé rapidement avec les forces de l’ordre ! On est prêt à faire la guerre en Ukraine et on n’est pas capable de se battre contre ces perturbateurs !

  8. N’ayant jamais mis les pieds dans une université littéraire française et donc vu de dehors cela ressemble de plus en plus à une maternelle supérieure, la hiérarchie de l’âge en moins.

  9. Mais on a pas à attendre une demande des FDO on les envoie là bas avec ordre de faire le nécéssaire pour les empêcher de nuire et qu’ils soient sévèrement punis mais ça c’est dans un pays normal parce qu’en France ce sont les racailles que l’on protège .

  10. Ce sont les universités littéraires qui sont au main de la gauche .
    Quand révolution permanente occupe un amphi en septembre dernier .la direction de la fac.
    Ne fait pas évacuer par les CRS.
    BILAN des milliers d’euros de dégâts.
    Puis le doyen vient pleurer qu’il y a plus de fric .
    Ces facs littéraires sont une fabrique a chômeurs. Qui a 30 ans feront de petits boulots

  11. « Qui veut détruire un pays, s’attaque à son système éducatif » Vous avez quatre heures pour répondre à cette affirmation !

  12. L’état n’a pas à attendre une quelconque demande d’intervention des FDO.
    L’Université nous appartient (impôts) et c’est à nous, qui payons, de déloger ces abrutis et par la force s’il le faut.

  13. Coupons leur les bourses et on verra si ces révolutionnaires ( si ils sont réellement étudiants ou pas fils à papa…) continuent de nous coûter un pognon de dingue … m’étonne pas que tous ce qui sort de fac n’arrive pas à trouver du boulot en dehors des administrations….

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