Georges Clémenceau
La guerre vient de s’achever. Les Français élisent une majorité de droite composée surtout d’anciens combattants. C’est la Chambre bleu horizon.
Les auteurs nous vendent le Tigre mais, au fond, Clemenceau n’est là que pour mettre en valeur Deschanel.
Comme le remarquait Georges Clemenceau, il est aisé de mentir en temps de guerre.
La mise en scène est à la hauteur de l’événement : grandiose.
Clemenceau invite cinq « gueules cassées » à prendre place au premier rang.
Le dernier chèque des réparations de 1914, d’un montant de 95 millions d’euros, signé Angela Merkel est daté du 3 octobre… 2010.
La reconstruction de la carte de l’Europe est dénoncée comme purement artificielle car, à quelques exceptions près, les populations ne sont pas consultées.
Les Français peuvent occuper la rive gauche du Rhin, et donc la Sarre, pendant quinze ans, mais ils s’engagent à partir plus tôt si l’Allemagne applique bien le futur traité de Versailles.
Deux camps se déchirent : les tenants d’une paix de conciliation, menés par le président des États-Unis, et ceux d’une paix de vengeance, conduits par l’intraitable Georges Clemenceau.
…avant la création de la gendarmerie mobile en 1921, le maintien de l’ordre était à la charge de la troupe, spécialement l’infanterie et la cavalerie.
Le Tigre remarque : « C’est une sensation qui me manquait. Je n’avais pas encore été assassiné. »
Le nouveau Panthéon national ne doit plus être composé que de Parfaits.
À 21 heures, tout est prêt pour signer l’armistice ! Mais les représentants allemands tardent à le parapher. Foch laisse paraître quelques signes d’agacement : « S’ils ne se décident pas, je lance l’attaque en Lorraine ! »
Pour eux, le passé doit être jugé au présent pour que le futur soit rose, et tant pis si cela suscite des générations amnésiques.
L’hommage est beau et mérité. Emmanuel Macron a su choisir les mots qui touchent et qui correspondent peu ou prou au personnage.
Clemenceau recueille 418 voix contre 65. Parmi ceux qui lui refusent la confiance, les 64 députés socialistes.
Notre histoire est riche en hommes providentiels qui ont incarné la résistance, la résilience, le redressement, le salut ou la grandeur de la France…
Un « tigre » ? Non. Un tigrillon tout au plus !
La guerre vient de s’achever. Les Français élisent une majorité de droite composée surtout d’anciens combattants. C’est la Chambre bleu horizon.
Les auteurs nous vendent le Tigre mais, au fond, Clemenceau n’est là que pour mettre en valeur Deschanel.
Comme le remarquait Georges Clemenceau, il est aisé de mentir en temps de guerre.
La mise en scène est à la hauteur de l’événement : grandiose.
Clemenceau invite cinq « gueules cassées » à prendre place au premier rang.
Le dernier chèque des réparations de 1914, d’un montant de 95 millions d’euros, signé Angela Merkel est daté du 3 octobre… 2010.
La reconstruction de la carte de l’Europe est dénoncée comme purement artificielle car, à quelques exceptions près, les populations ne sont pas consultées.
Les Français peuvent occuper la rive gauche du Rhin, et donc la Sarre, pendant quinze ans, mais ils s’engagent à partir plus tôt si l’Allemagne applique bien le futur traité de Versailles.
Deux camps se déchirent : les tenants d’une paix de conciliation, menés par le président des États-Unis, et ceux d’une paix de vengeance, conduits par l’intraitable Georges Clemenceau.
…avant la création de la gendarmerie mobile en 1921, le maintien de l’ordre était à la charge de la troupe, spécialement l’infanterie et la cavalerie.
Le Tigre remarque : « C’est une sensation qui me manquait. Je n’avais pas encore été assassiné. »
Le nouveau Panthéon national ne doit plus être composé que de Parfaits.
À 21 heures, tout est prêt pour signer l’armistice ! Mais les représentants allemands tardent à le parapher. Foch laisse paraître quelques signes d’agacement : « S’ils ne se décident pas, je lance l’attaque en Lorraine ! »
Pour eux, le passé doit être jugé au présent pour que le futur soit rose, et tant pis si cela suscite des générations amnésiques.
L’hommage est beau et mérité. Emmanuel Macron a su choisir les mots qui touchent et qui correspondent peu ou prou au personnage.
Clemenceau recueille 418 voix contre 65. Parmi ceux qui lui refusent la confiance, les 64 députés socialistes.
Notre histoire est riche en hommes providentiels qui ont incarné la résistance, la résilience, le redressement, le salut ou la grandeur de la France…
Un « tigre » ? Non. Un tigrillon tout au plus !