Quand un rappeur met en scène l’assassinat d’un policier
Après Nick Conrad appelant au meurtre de bébés blancs, c’est le rappeur SDM qui s’illustre avec une série de publications sur Instagram. Avec la mention « gâchette pressée, tireur précis », le jeune homme met en scène l’assassinat d’un policier dans un clip qui fleure bon l’arme de guerre et toutes ces sympathiques thématiques liées au rap français. Cette publication de l'« artiste »; suivi par pas moins de 356.000 personnes sur le réseau social Instagram, a été « aimée » par pas moins de 27.000 personnes. Ce clip, réalisé par 73shot dont nous n’avons que le making-of (mais le résultat final promet), est l’œuvre d’Erwan Emonnet, un jeune vidéaste en train de se faire un nom dans le rap.
Qui est SDM ?
« C'est à Clamart, dans le sud du 92, que naît SDM. Dès sa naissance, c'est la rumba congolaise qui le berce, cette musique qui exalte ses origines. Le rap français, il le découvre au collège, lorsque l'un de ses amis d'enfance lui fait découvrir l'album Ouest Side, de Booba », nous apprend le site Spotify. Laudatif : le rappeur SDM cumule plus d’un million huit cent mille auditeurs par mois avec des titres comme « Gâchette » et des featuring avec les rappeurs Maes ou Tiakola mais surtout Booba. Une success-story pour cet enfant du 9-2 qui n’aura pas eu à passer par le 93, la « Silicon Valley française », pour se bâtir une certaine crédibilité.
Au-delà de la violence du cliché, il y a évidemment les centaines de milliers de jeunes qui suivent ces « artistes » et à qui on donne insidieusement l’idée que tuer des policiers, c’est cool ! C’est, en tout cas, ce que retient Michel Thooris, policier et président du syndicat France Police-Policiers en colère. « Une partie du rap pense que pour se faire connaître, il faut aller dans la provocation, on est dans la suite logique de Nick Conrad », regrette Noam Anouar, ancien agent des renseignements en Seine-Saint-Denis. « La haine de la police est extrêmement grande dans les banlieues et ailleurs. Je pense qu’il cherche à provoquer des plaintes et il cherche le buzz. Malheureusement, sa stratégie va fonctionner. » C’est effectivement le risque en mettant en lumière les agissements de ce sinistre individu, mais peut-on le laisser poster ce genre de clichés qui seront suivis et aimés par des centaines de milliers de jeunes ? « Hélas ce sera surtout la presse partisane qui s’en emparera et renforcera l’idée police = extrême droite. En fait, il faudrait que tout le monde s’empare de ce sujet et condamne unanimement », affirme-t-il.
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12 commentaires
Le Rap devrait être passé à la… Râpe par la Justice.
Mais seuls les Blancs ont l’Honneur de passer devant la 17° Chambre…
Mais dire la Vérité est risqué… On verra !
C’est incompréhensible.
Comment peut-on permettre que, sous couvert d’être un artiste (ce qui reste à démontrer), on puisse déverser autant de haine et d’appels au meurtre sans que personne ne bouge le petit doigt ?
La liberté d’expression a bon dos, d’autant plus que, comme nous le savons, elle est à sens unique.
Pour des propos bien plus édulcorés et même pour des propos qu’il n’a pas tenu en France , E Zemmour s’est retrouvé devant les juges . Normal : c’est l’application de 2 poids 2 mesures
Quand va t on cesser de tolérer ce genre d’artiste au nom de ce mot sacré : c’est de « l’art » !!!!
Qui peut se permettre de décider que c’est de l’art ? Une crotte de chien sur un trottoir, serait-il aussi de l’art ? Demandez à Hidalgo, elle sait ….
j’espère que les syndicats de police vont porter plainte contre cet énergumène qui n’a que la racaille pour écouter sa mer.. !!!!
Un collègue me disait toujours : « le rap, c’est de la non-musique »
Il est vrai que cela n’a rien à voir avec de l’art ou du talent…
Quand on pense qu’une parole de travers, d’un écrit tendancieux , d’un dérapage de langage offensant , vous êtes mis au banc des accusés , en remarque comme en matière de justice , et que ces hurluberlus , qui se revendiquent chanteurs , parfois de trottoir , mais certes plus de caniveau , incitent par leurs textes à des faibles d’esprit leur haine et leur hargne , deux visions diamétralement opposées et hélas pour la deuxième non punie
Comme vous dîtes !
La liberté d’expression autorisé en pas tout, fût-ce par des textes « musicaux », si encore l’on peut qualifier de musical ce genre de propagande ordurière.
Qu’en pense le Ministre Garde des Sceaux DUPONT-MORETTI ???
Je me pose une question, peut on qualifier un rapeur d’artiste.
marre de ces individus descendus d’une autre « planète »
En continuant à ne jamais réagir on renforce l’amertume est la rage de tous les braves gens !