Presse de gauche : information ou délation ?
C'est une petite entreprise qui ne connaît pas la crise. Son fonds de commerce ? La dénonciation, l'indignation, la réprobation morale. La gauche n’aime pas beaucoup la police mais elle adore lui transmettre des informations au sujet de ses adversaires politiques. Histoire de déclencher d’opportunes poursuites judiciaires qui ne manqueront pas de disqualifier pénalement sinon moralement l’individu ciblé. L’affaire Fillon restera un cas d’école. L’enquête du Canard enchaîné associée à une Justice sous pression politique maximale aboutira à l’élimination d’un candidat totalement discrédité. Complotisme, s’indigneront certains ? Nous rappellerons alors les déclarations de celle qui dirigeait, à l’époque, le parquet national financier, Éliane Houlette. En 2020, elle révélait, devant une commission d'enquête de l'Assemblée nationale, la pression qui avait été exercée sur elle par le parquet général : demande d’ouverture d’information judiciaire, immixtion dans la communication du PNF et demandes incessantes de remontée d’informations.
Prenons maintenant Guillaume Peltier. Le parquet de Blois vient d’ouvrir une enquête préliminaire concernant l’utilisation de fonds publics à la suite d’une enquête de Mediapart. Voilà qui tombe à point nommé et qui permettra de ponctuer la campagne d’Éric Zemmour d’une série de rendez-vous judiciaires.
D’autres affaires illustrent la confusion des genres qui règne chez certains « journalistes ».
En 2020, à Rennes, une journaliste de « Quotidien » dénonçait à la police des catholiques qui se rassemblaient pour protester contre l'interdiction des cérémonies religieuses lors du deuxième confinement. Même le rédacteur en chef numérique de France Inter s’inquiétait sur Twitter : « Journaliste ou auxiliaire de police ? »
Cette pratique persiste néanmoins.
À Villepinte, en décembre dernier, des dizaines d’antifas tentent de perturber le meeting d’Éric Zemmour. La police saisit sur certains d'entre eux des cocktails Molotov. Réaction de Mediapart : « Militants, avocats et journalistes font état d’un zèle policier inquiétant. »
Les journalistes de gauche, quant à eux, ne manquent pas de zèle pour aider à l’identification des individus impliqués dans la bagarre avec les militants de SOS Racisme : « Nous avons analysé plusieurs séquences vidéo partagées sur les réseaux sociaux », relatent des journalistes du Monde. Daté du 10 décembre dernier, l’article donne de nombreux détails sur les assaillants : « un homme en jogging noir rayé de jaune », « un deuxième homme, vêtu d’une chemisette claire », « un homme vêtu d’un manteau beige ». Et, pour terminer : « La majorité des auteurs de ces violences n’ont pas encore été identifiés, mais l’homme en noir au cache-col est reconnaissable, car il apparaît à visage découvert sur certaines images. Il s’agit de […] »
Dernier exemple avec une autre affaire concernant des individus tirant sur des cibles qu’ils désignent comme étant, notamment, le député Insoumis Alexis Corbière et son épouse Raquel Garrido. Dans un article du 21 décembre dernier, Libération travaille en réseau : « Celui-ci est, selon une information de Mediapart que Libé a pu confirmer, un militaire ou ancien militaire. » Ou encore : « Nous avons pu identifier au moins un ancien membre du groupuscule Blood and Honour France […]. Tout comme un certain […] » Alors, « journalistes ou auxiliaires de police ? »
Pour ne rien rater
Les plus lus du jour
LES PLUS LUS DU JOUR
Un vert manteau de mosquées
12 commentaires
Don Quichotte combattait les moulins à vent, tandis que les antifas poursuivent l’ombre des ligues d’extrême droite du siècle passé, définitivement révolues.
À chacun ses lubies, mais au moins Don Quichotte n’était pas un collabo, alors que j’imagine tout à fait Mélenchon en culottes courtes, se réfugiant dans les jupes de la maîtresse et dénonçant ses petits camarades.
cet article confirme la nécessaire mise en garde des électeurs contre des mises en cause circonstancielles et acharnées contre des candidats susceptibles de troubler la tranquille puissance du gouvernement bien décidé à les éliminer vite fait de la compétition..
Ne les laissons pas nous intimider, ne laissons pas se renouveler le scénario d’élimination du candidat Fillon.
Jetons à la poubelle les trouvailles de cette presse spécialisée dans les scandales.
Des traitres grassement arrosés de subventions sans lesquelles ils ne pourraient vivre .Aucun média n’a dénoncé que Noah a perdu en appel son procès contre MLPen et tant d’autres infos passées sous silence .Voilà à quoi sert l’argent public qui serait bien plus utile à la sécurité , l’éducation et l’hôpital .
Chère Josée j’adhère.. Première mesure à prendre supprimer TOUTES les subventions à la presse EX 4ème pouvoir !! Et à beaucoup d’associations sans oublier les syndicats bien sûr.
Il n’y a plus de presse écrite de gauche, ne subsistent que des torchons.
Dans les média « mainstream » il n’y a plus de journalistes. Seulement des militants déguisés qui ont perdu toute crédibilité. A tel point que leur lectorat s’effrite et qu’ils ne survivent que grâce aux subventions que leur octroie le gouvernement. En échange, il doivent être gentils avec ceux qui les nourrissent. Relire « le loup et le chien » de La Fontaine. Ces soi-disant journalistes « vont à la gamelle »… Ils ont perdu tout amour propre.
Avec de tels journalistes on peut faire l’économie d’Accusateur Publique .
Combien de subventions publiques et de fonds privés (et de qui) reçoit la »presse »de gauche ?
Combien de médias pourraient survivre sans les subventions versées par l’état ? leurs fonds de commerce, à savoir la délation, le mensonge, l’obéissance aux ordres du gouvernement, la censure des informations contraires à leur idéologie en font de bons mercenaires et de bons soldats dignes des « élites » qu’ils encensent.
combien de médias? aucun….alors, qui mordra la main qui vous nourrit?
pourtant la réalité est simple, si vous connaissez plus de 3 hommes politiques de gauche honnête vous êtes un être à part.
Leur commerce de base est le mensonge, la très mauvaise gestion des lieux de leur élection et le magouillage en affaires. Tous menaçant de porter plainte contre l’ accusateur , ne le faisant jamais, trop de risque d’ enquête. Le jour ou ils perdront leurs mandats es prisons se rempliront
Cela s’appelle la police politique.