Boulevard Voltaire décrypte, analyse et détricote les mensonges et manipulations véhiculés par certains médias. Au menu, cette semaine : le retrait par la FNAC du jeu Antifa et finalement remis en rayon. Motif invoqué de ce retrait par bon nombre de médias : « les pressions de l'extrême droite » : information ou manipulation ?

Réponse avec cette nouvelle rubrique de Boulevard Voltaire.

Le jeu Antifa, créé par le site antifasciste La Horde (« portail méchamment antifasciste », peut-on lire sur le site) édité chez Libertaria, qui propose aux joueurs de « de créer un groupe antifasciste et de mener des actions en réaction à des exactions d’extrême droite », a créé la polémique la semaine dernière.

En effet, lundi 28 novembre, la FNAC a pris la décision de ne plus commercialiser le produit, avant de se raviser le lendemain 29 novembre.

Pour les éditions Libertaria, la FNAC a agi « sur la base d’allégations mensongères émanant de l’extrême droite, puis des forces de répression ».

Une information abondamment relayée par bon nombre de médias : BFM TVTF1, L'ObsLe Point20 Minutes, L'Huma ou encore Sud-Ouest... Tous évoquent la même « pression de l'extrême droite » sur la FNAC.

En fait, qu'en a-t-il été réellement ?

Le 26 novembre, le SCPN (Syndicat des commissaires de la police nationale) publie un tweet pour manifester son étonnement que la FNAC commercialise ce type de jeu : « Ce "jeu" est en vente à la Fnac. @Fnac un commentaire pour ainsi mettre en avant les antifas, qui cassent, incendient et agressent dans les manifestations ? »

Le 27 novembre, la FNAC répond directement au tweet du SCPN en tweetant elle-même : « Nous comprenons que la commercialisation de ce "jeu" ait pu heurter certains de nos publics. Nous faisons le nécessaire pour qu'il ne soit plus disponible dans les prochaines heures. »

Si le SCPN n'est pas seul à manifester sa réprobation, à l'instar du député du Rassemblement national Grégoire de Fournas, la FNAC, dans le communiqué dans lequel elle annonce le retrait du jeu, ne fait référence à aucune « pression d'extrême droite ».

De son côté, David Le Bars, secrétaire général du SCPN interrogé par Boulevard Voltaire, déclare : « C'est bien à nous qu'a répondu la FNAC. Nous ne lui avons pas demandé précisément ni ordonné quoi que ce soit ; nous posions simplement la question en demandant à la FNAC son avis sur cette mise en vente. Contrairement à ce que d’autres affirment, il n’est pas question de museler la presse. C’est à nous que la FNAC a répondu et par courtoisie nous les avons remerciés. Si des personnalités de divers bords politiques ont protesté, ces démarches ne sont pas les nôtres. »

David Le Bars a tenu à rappeler à Boulevard Voltaire que son syndicat est « apolitique ».

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04 décembre 2022 à 15:30

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15 commentaires

  1. Souvenez vous, il y a quelques années la Fnac avait organisé un concours photo. Le premier prix a été décerné à une photo représentant un individu qui s’essuyait le derrière avec un drapeau français !
    Depuis moi-même et nombre de mes amis ont jeté leur carte Fnac.
    A vous de jouer.
    Cachalot

  2. Que des journaux qui sont subventionnés par l’état c’est à dire par nos impôts et ils pensent être crédibles , permettez moi d’en douter .

  3. Pour ma part et suite à l’évènement j’ai découpé ma carte FNAC y ajoutant un courrier stipulant qu’ils avaient perdu à tout jamais un client. Il n’y a que ça pour leur faire comprendre.

  4. Tout est bon pour faire du commerce, je n’en ferai plus avec la Fnac que j’avais tendance à privilégier dans mes achats.

  5. Une fois de plus «  on »( tout le monde sait qui se cache derrière le «  on »), essaie de diaboliser l’extrèèème-drouate en lui prêtant des actions qui ne lui appartiennent pas. . Tout est bon pour jeter l’opprobre sur un parti qui décidément les gêne beaucoup.

  6. Puisque les antifas représentent tant de Français, alors aux prochaines élections de nos députés il y aura des candidats de ce parti avec leurs sbires qui viendront tenir la main des électeurs, et gare à ceux qui voteront mal ! Et notre bon gouvernement fera légaliser ces actions grâce au 49/3

  7. je boycotte la FNAC , j’irai dans ma petite librairie !! comment peut-on autoriser ça , c’est un appel à la haine , j’ai été bloqué sur facebook pour moins que ça !!!

  8. Un jeu de société, qui est partiellement composé de textes, non plus couchés sur une page, mais sur des fiches et une notice explicative, devrait être soumis à une censure, comme tout livre, qui vérifie que le contenu n’incite pas à la haine, à la violence (du genre comment fabriquer une bombe), à la (pedo)pornographie, ou autre comportement asocial. Il est vrai que de nos jours, la censure est principalement dirigée contre les idées de droite. La doxa finit par ranger les antifas dans le même casier que Lord Byron et sa croisade anti-turque, Malraux et sa guerre d’Espagne, et autres personnages présents dans le bestiaire romantique de notre histoire.

  9. Bravo pour le coup de pub ! Ils cherchent tellement désespérément l’extrême droite qu’ils en sont à l’inventer sous forme virtuelle. Il doit manquer quelques cases à ces pauv’e gens. A quand la chasse au dragon fasciste ?

  10. Toute occasion est bonne pour attaquer la ( extrême ? ) droite ;
    L e résultat est que le « jeu » est remis en rayon ;
    La FNAC aurait elle eu le même geste avec un jeu anti black blocks ou un jeu de l oie dénoncant tous les scandales de la macronie ?

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