« Antifa, le jeu » finalement retiré des rayons : une odieuse censure de l’extrême droite !

Capture d’écran (1002)

BFM TV l'annonce : l'extrême droite vient de forcer la FNAC à retirer de ses rayons un jeu de société antifasciste. Il fallait s'y attendre. Chaque jour, sans que nous n'y prenions garde, la poigne de fer des nazis se resserre un peu plus sur notre pays, qui fut jadis celui des droits de l'homme. On croise chaque jour, dans les transports en commun, des bandes de skinheads, se déplaçant toujours à plusieurs, reconnaissables à leur bombers et à leur façon bien particulière de parler, dans un mélange de français et d'allemand. Ils parlent fort, bousculent les usagers et ne dédaignent pas de les détrousser à l'occasion. La présence de 89 députés nationaux-socialistes au Parlement, qui siègent en chemise brune et se font remarquer par leur indiscipline et leur brutalité, aurait dû nous alerter. Mais évidemment, nous avons préféré baisser les yeux et dire non, par notre lâcheté, à l'horizon de multiculturalisme et de diversité qui pouvait s'ouvrir à nous.

Logiquement, cette mainmise de l'extrême droite s'étend sur toute la société. Je suis sûr que vous l'avez remarqué : cela crève les yeux. Les journaux relaient complaisamment la propagande fasciste. Les téléfilms et les publicités ne montrent que des couples de blonds aux yeux bleus, qui élèvent des familles nombreuses dans des paysages campagnards. On ne compte plus les spots à la gloire de la nourriture saine, les panneaux qui vantent les métiers manuels, les messages gouvernementaux qui déconseillent les écrans... Bref, c'est la dictature.

Énième preuve de la censure d'extrême droite, donc : « Antifa, le jeu » avait été mis en vente sur le site de la FNAC. Créé par La Horde, collectif « antifasciste » bien connu pour sa désignation et son harcèlement des personnes jugées d'extrême droite, ce jeu de société, qui promettait de bons moments en famille, a été réalisé par les Éditions Libertalia. Initialement utilisé, comme le précise le site des Éditions, comme outil de formation des militants, il propose aux joueurs de monter un groupe antifasciste dans lequel chaque joueur possède des « compétences particulières ». La bande de héros ainsi créée doit réagir à des événements proches du réel, détaillés (là aussi) par le site des Éditions Libertalia : « Une bande néonazie s'implante dans la région, votre ville tombe aux mains de l'extrême droite... » Quant aux « moyens militants » que possède chaque joueur, on n'en saura pas davantage pour le moment, même si le député RN Grégoire de Fournas, exclu pour son « Qu'ils retournent en Afrique », propose malicieusement quelques pistes sur Twitter: « Case 1 : "je bloque une fac" ; case 2 : "je tabasse un militant de droite" ; case 3 : "j’attaque un meeting du RN" ; case 4 : "je lance un cocktail Molotov sur les CRS". » Après tout, pourquoi pas.

Après les plaintes de syndicats de policiers, jointes à celles du RN, la FNAC a finalement décidé de retirer ce jeu de la vente. Censure fasciste, évidemment, disent les antifas. L'Action antifasciste Paris-Banlieue demande d'ailleurs une sorte de contrepartie, pourrait-on dire : le retrait du Grand Remplacement, de Renaud Camus, qui a été cité comme source d'inspiration du tueur de Christchurch. Toujours cette manie, chez les gauchistes, de faire brûler les livres.

Bref, on comprend que la France est en train de devenir, pour les antifas comme pour BFM TV, alliés objectifs en la circonstance, un État répressif qui terrorise les gentils gauchistes. Oubliées, les manifs dans lesquelles les Black Blocs saccagent tout, les occupations illégales, les passages à tabac, le harcèlement médiatique, l'appel au meurtre des policiers. Tout ça fait un excellent jeu de plateau, et puis voilà. Imaginez une seconde qu'« Antifa, le jeu » se soit appelé « Fa, le jeu ». Dans un collectif fasciste (expression censée servir à désigner uniquement l'expérience mussolinienne, comme l'ignorent ces imbéciles de gauchistes), chaque militant posséderait des compétences particulières. Il s'agirait de combattre les opposants pour pouvoir (si on fait un double 6 au dernier tour de jeu) marcher sur Rome. On se demande combien de temps tiendrait une telle tentative. Mais bon, BFM TV en conviendra avec moi, la gauche, c'est quand même pas pareil.

Arnaud Florac
Arnaud Florac
Chroniqueur à BV

Vos commentaires

29 commentaires

  1. Il s’agit d’une erreur,cela revient à faire de la pub pour ce jeu,l’extrême gauche et ses casseurs en tout genre n’a pas attendu ce jeu pour s’en prendre aux forces de l’ordre, et aux honnêtes citoyens !

  2.  » Dans un collectif fasciste (expression censée servir à désigner uniquement l’expérience mussolinienne, comme l’ignorent ces imbéciles de gauchistes), » Rappelons que l’idéologie mussolinienne se résumait en une phrase : « Tout avec l’Etat, rien sans l’Etat, rien contre l’Etat ». Et il faut reconnaître qu’à l’évidence son principal adepte moderne se nomme Emmanuel Macron.

Commentaires fermés.

Pour ne rien rater

Revivez le Grand oral des candidats de droite

Les plus lus du jour

L'intervention média

Les plus lus de la semaine

Les plus lus du mois