Le confinement est-il seulement sanitaire ?

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La France est devenue une prison à ciel ouvert. Le jogging est interdit en journée en maints endroits, tout comme marcher seul sur une plage, tandis que des randonneurs de montagne sont pourchassés par les hélicoptères de la gendarmerie. Partout s’observe une présence policière intraitable, interdisant même de passer d’un lieu de confinement à un autre, tandis que le portable pourrait devenir l’instrument d’un traçage impitoyable, tout cela dans un climat de psychose médiatique savamment entretenue. Ce confinement sanitaire toujours plus contraignant pourrait-il dissimuler une assignation à résidence plus politique ?

De plus en plus de Français, stupéfaits par cette criminalisation sans précédent de la liberté individuelle, s’interrogent sur l’instrumentalisation possible d’une pandémie dont personne, cependant, ne nie la gravité ni la nécessité de s’en protéger, mais avec raison gardée.

La gravité de la pandémie semble proportionnelle à l’incurie d’un pouvoir qui paraît agir contre le bon sens. Porter un masque, tester les personnes, confiner uniquement les cas positifs et soigner à base de chloroquine semble être la solution actuellement idéale que préconise le spécialiste marseillais Didier Raoult. Celui-ci semble avoir obtenu des résultats édifiants, à l’instar des Coréens et des Taïwanais qui ont appliqué les mêmes méthodes. En Suède, où le gouvernement n’a pas confiné sa population, le pic de mortalité a déjà été dépassé, avec une mortalité relativement basse.

Étrangement, la chloroquine, utilisée depuis soixante-dix ans, a été classée substance toxique et interdite, en janvier dernier. Et depuis, on compte les morts en contemplant nos rues aussi vides que celles de Phnom Penh sous Pol Pot, le pouvoir s’obstinant dans sa stratégie folle, tandis que médecins fidèles au serment d’Hippocrate qui soignent et scientifiques pérorant, souvent liés aux intérêts pharmaceutiques, s’affrontent, vainement, au sujet des bienfaits d’une chloroquine dont, peut-être, le seul défaut est d’être insuffisamment rémunératrice.

Avec tout cela, ne va-t-on pas en profiter pour essayer de nous soumettre politiquement par l’utilisation d’une subtile ingénierie sociale telle qu’elle se pratiquait dans les pays communistes ? Là, un climat de tension permanente était systématiquement entretenu, cumulant régime policier, interdiction de circulation libre, pénuries récurrentes organisées pour susciter la peur de manquer et amplification démesurée des situations anxiogènes pour créer des états de soumission psychologique, la propagande médiatique suscitant l’état de déréalisation collective nécessaire. Pour maintenir l’emprise étatique, l’alternance de phases de haute et de basse intensité répressive était finement dosée, comme cela nous est déjà promis avec une pandémie annoncée cyclique, et avec d’autres phases de confinement.

À un moment de l’Histoire où les réseaux mondialisés du pouvoir oligarchique, fascinés par un modèle chinois qui a réalisé la synthèse diabolique du parti unique et du capital, craignaient les réactions populaires à l’explosion inévitable de la bulle financière qu’ils ont suscitée par spéculation effrénée, le virus paraît tomber à point pour les dédouaner de l’effondrement systémique en cours, tout en leur permettant de refonder le système sur des bases plus coercitives.

À l’heure où l’on nous vante l’efficacité du modèle chinois qui produit en masse les masques qui nous manquent si cruellement, ayons aussi une pensée pour les millions d’esclaves du laogai, le goulag chinois, peut-être occupés à les produire.

Bruno Riondel
Bruno Riondel
Docteur en histoire

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