Il serait temps de voter une loi contre ce voile politico-religieux !
C'est parti, et bien parti. Une nouvelle fois, le voile soi-disant imposé par Mahomet aux femmes fait la une de l'actualité, et le buzz sur tous les réseaux sociaux, divisant, une fois de plus, les Français, parfois jusqu'à la haine. Une division forcément politique puisque les politiciens en place n'osent pas légiférer une bonne fois pour toutes sur ce fichu voile en sortie scolaire.
Axel Vontargier, dans ces colonnes, a décelé un sourire à peine voilé sur cette mère musulmane. Moi, sur la vidéo de l'intervention, j'ai vu un large sourire dès que Julien Odoul a pris le micro, et Barbara Lefebvre, quant à elle, n'a pas hésité à évoquer « une provocation évidente, le hijab, la mise en scène évidente du gamin qui pleure aussitôt suivie d'un soutien du CCIF et du Collectif contre l'islamophobie ».
Bruno Le Maire et Jean-Michel Blanquer ont vivement critiqué le jeune élu RN, tout en étant contre le fait que ces dames se voilent durant les sorties scolaires. Ah ! l'hypocrisie des politiques. Le « en même temps »...
« Les Grandes Gueules » de RMC, lundi matin, ne sont pas restés muettes. Était invité l'inimitable Zohra Bitan qui a réveillé l'islamophilie du syndicaliste Anasse Kazib : « Cette maman tout en noir avait un voile islamique, il faut savoir que c'est le code vestimentaire du salafisme qui correspond à une idéologie... » Et de poursuivre avec un vrai coup de gueule : « Le salafisme est un parti intégriste qui fait fi des lois de la République. » « Les musulmans, hurle-t-elle, vous êtes victimes de quoi ? On va arrêter de chialer un peu ? »
Karim Zeribi, sur le plateau de CNews, a été égal à lui-même, comparant la croix au voile. Alors que ce voile est un signe ostentatoire, donc un geste politique.
Christian Jacob déclare : « Cela me choque qu'une personne voilée puisse accompagner des déplacements scolaires. Comment expliquer que c’est interdit dans l’établissement et qu’au contact des enfants, on l’autorise dans le cadre d’une sortie ? » Attaqué, traité de salaud, le jeune Odoul se réserve le droit de porter plainte contre Sylvain Mathieu, vice-président socialiste de la région Bourgogne-Franche-Comté qui avait assimilé les élus du RN à « des héritiers du régime fasciste et collaborationniste de Vichy ». Rien que ça.
L'outrance générée par cet incident bourguignon est à la hauteur de ce manque de rigueur que la loi peut engendrer. La présidente de ce conseil régional, Marie-Guite Dufay, a parlé d'un déferlement de haine et condamné des comportements « indignes d'élus de la République », n'excluant pas de « signaler ces faits au procureur de la République et de porter plainte ».
Mohamed Sifaoui n'est pas resté sans tweeter sa colère : « Vous n'êtes pas crédible car vous jouez sur deux tableaux : plaire aux laïques et aux bigots catholiques. »
Un sondage IFOP, le même jour, annonce que 66 % des Français sont favorables à l'interdiction du port ostentatoire de signes religieux.
Il serait peut-être temps d'arrêter de blablater et de voter une loi qui mette un point final à de tels agissements.
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