Dans vos commentaires cette semaine : « Malheur au pays dont le prince est un enfant »

macron

Entre une Assemblée chauffée à blanc par une impopulaire réforme des retraites et une guerre qui s’intensifie entre la Russie et l’Ukraine, l’actualité a été riche, cette semaine.

Vous avez largement plébiscité l’analyse d’Arnaud Florac sur Dominique de Villepin. L'ancien ministre des Affaires étrangères était l'invité de l'émission « Quelle époque ! », samedi 11 février, sur France 2. Il a livré sa vision de la diplomatie dans le contexte de la guerre en Ukraine. « Malheur au pays dont le prince est un enfant », affirme Papang13, paraphrasant L’Ecclésiaste. La prise de parole de Dominique de Villepin a été saluée par nombre d’entre vous et, comme l'a rappelé Acadie, « il n’en reste pas moins que en 2003 il a redonné à la France une voix, une vision, un panache que la France n’a plus connu depuis lors. Et il est vrai que la diplomatie n’est pas affaire de naïfs comme depuis son leadership de l’époque. » D’autres ont pointé la part de responsabilité de l’ancien locataire du Quai d’Orsay dans la lente descente de la France : « Il est noté nulle part que sa politique de dépeçage de la France au profit des petits copains était la même que Macron, notamment avec cet exemple des autoroutes », affirme Paul B.

Toujours sur la guerre en Ukraine, vous avez été particulièrement intéressés par l’interview d’Alain Juillet par Marc Baudriller. Ancien directeur du renseignement au sein de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), haut responsable chargé de l'intelligence économique auprès de trois Premiers ministres (Jean-Pierre Raffarin, Dominique de Villepin et François Fillon), il a, en outre, servi cinq ans comme officier au sein des commandos parachutistes dans le Service action du Service de documentation extérieure et de contre-espionnage (SDECE), ancien nom de la DGSE. Une carrière au service de la France que vous avez saluée : « La voix du bon sens éclairée par une irremplaçable expérience de terrain ! », s'enthousiasme Xenophon. Des considérations qui ont donné lieu à de passionnants échanges sur la situation géopolitique.

Autre article salué : la plume acide et franche de Charles-Henri d’Elloy sur la sinistre affaire Palmade. Ce dernier appelait sagement à « ni excuses ni lynchage ! » concernant le sort de l’humoriste. Une sortie qui prêtait au débat et qui n’a pas manqué de vous faire réagir vivement. « Ne vous en déplaise Monsieur d’Elloy, je n’ai rien "d’un procureur improvisé du dimanche" et je ne passe pas mon temps à comploter au comptoir du café du commerce ! », se défend CathB. Plus mesurée, Juju souhaite simplement « que la justice fasse son travail comme pour n’importe quel individu et non pas avec clémence ni intervention de certains ». Une affaire terrible qui a ému la France.

L’autre article qui a eu un large écho auprès de nos lecteurs a été cette passionnante enquête de Clémence de Longraye concernant l’association Equalis. Déjà épinglée en septembre 2021, cette association qui vient en aide aux sans-abri et aux migrants est une nouvelle fois soupçonnée de mauvaise gestion des fonds publics. Salaires mirobolants, séminaires de luxe, parc automobile… Dans un long rapport, les services de l’État pointent du doigt l’argent public dilapidé par les dirigeants de l’association. Un scandale qui vous a fait réagir : « Ce type d’association fait le bonheur de la racaille et ne devrait pas exister. L’esclavage moderne et leurs avantage », affirme Titi82. « Voilà une preuve de plus qu’en fait tout ceci n’est qu’un business juteux se cachant derrière une façade de respectabilité », renchérit Pilo. Mais c’est pas cher, c’est l’État qui paye, comme disait François Hollande !

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