Athlétisme : Les transgenres enfin exclus des compétitions féminines !
Les amoureux du sport féminin et les défenseurs de l’égalité homme-femme vont pouvoir souffler, et plus largement ceux du bon sens. Hier, la Fédération internationale d'athlétisme a enfin mis fin au tragi-comique de sa politique vis-à-vis des athlètes transgenres en les excluant de la catégorie féminine, qu'elle entend « protéger », a annoncé son président, Sebastian Coe.
Cette décision fait suite aux victoires successives d’athlètes masculins se revendiquant femmes dans les différentes compétitions sportives. Course, natation, lutte, boxe… on ne dénombre plus les disciplines qui voient d’authentiques championnes ayant travaillé toute leur vie se faire voler leur prix par des hommes souvent médiocres dans leurs catégories. « C’est un premier pas encourageant », note Jérémy Bouhy, cet agent sportif spécialisé dans le football et le rugby applaudit l’annonce de Sebastian Coe. « L’athlétisme est un peu la mère des sports, son rayonnement est mondial. Il ne reste qu’à espérer que les autres fédérations imitent cet exemple. » Ils sont nombreux dans le monde du sport à, en effet, attendre que cette décision s’étende aux autres disciplines. Ainsi, en septembre 2021, « Alana » McLaughlin, ancien soldat qui a choisi d'effectuer sa transition pour devenir une femme, s'est imposée face à Céline Provost par soumission au second round lors du Combate Global de MMA. Une victoire qui avait entraîné évidemment la polémique. L’ancien champion de MMA Jake Shields avait réagi ainsi : « C'est tout simplement insensé que n'importe quelle émission ou commission de combat permette à une personne trans de combattre une femme. »
Ainsi, la championne Fallon Fox avait, en 2013, créé la polémique en remportant un championnat féminin de MMA alors qu’elle n’avait pas signalé sa transition. Des situations ubuesques qui mettent en péril la pratique du sport.
L’angle mort du progressisme
C’est, au fond, le serpent qui se mord la queue. Selon certains féministes, une personne transgenre est bel et bien une femme comme les autres. Au risque d’effacer le sport féminin ? « Au fond, le sport tranche le débat », résume Bouhy. « La biologie l’emporte enfin sur l’idéologie », analyse l’agent sportif qui alerte sur les conséquences, notamment dans les disciplines de combat. « Non seulement laisser les transgenres concourir est facteur d’iniquités pour les femmes biologiques, mais en plus, cette décision met leur intégrité physique en danger, un peu comme si vous mettiez un candidat poids léger face à un champion poids lourds », explique-t-il.
La justification des catégories
L’année 2021 a été, dans le football, l’occasion de démontrer les différences biologiques : à Lyon, l’équipe féminine de l’Olympique lyonnais, sextuple championne d’Europe, a été battue 7 à 0 par… l’équipe des moins de 16 ans de l’Olympique lyonnais ! Un score qui met en lumière les inégalités de Mère Nature. « Une défaite pour les septuples championnes d’Europe qui montre surtout la qualité du centre de formation de l’OL et ses jeunes pépites qui devraient éclore dans les années à venir pour faire les beaux jours de l’équipe première », analyse sport.fr. La qualité du centre de formation mais également la différence catégorielle entre les performances physiques masculines et féminines.
Les amoureux du sport apprécieront, en tout cas, cette décision de la fédération d’athlétisme. « Le sport féminin peine à se trouver une place dans l’espace médiatique ; si, en plus, on fausse les compétitions avec des hommes se revendiquant femmes, que va-t-il rester à cette catégorie ? » se questionne Bouhy. Biologie 1- Idéologie 0.
Illustration : Alana McLaughlin
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37 commentaires
Cette décision n’est que du bon sens . Des hommes qui se mesurent a des femmes sous prétexte qu’ils se sentent femme en dit long sur leurs santé mentale . Ce sont des gougnafiers , ni plus ni moins .
La démonstration est faite et le bon sens triomphe ! Si on veut sauver le sport féminin, il faudra éliminer les « ex hommes » de la compétition !