À Calais, Zemmour à nouveau poursuivi par les antifas
Lors de sa visite à Calais, ce mercredi 19 janvier, Éric Zemmour s’est trouvé encerclé par une trentaine de militants antifascistes dans le Bistrot de la Place, un établissement situé en face de la mairie de Marck-en-Calaisis. Une manifestante présente dans cet attroupement non déclaré affirmait vouloir « mettre partout sur les réseaux sociaux que ce bar invite des fachos », comme on peut le voir dans notre vidéo. Un autre manifestant a par ailleurs menacé l’établissement, hors caméra : « On va refaire ta devanture. »
Le président de Reconquête avait donné rendez-vous à 12 h 30 aux journalistes à Calais où il devait effectuer un circuit. Mais les points d’étape sont rigoureusement secrets et révélés sur la messagerie en ligne Telegram quinze minutes avant l'exécution des actions, précisément pour éviter les fuites vers les antifas.
En effet, comme à Marseille, l’équipe d’Éric Zemmour accuse un journaliste d’avoir transmis des informations sous embargo à des militants d’extrême gauche afin que ceux-ci perturbent le déplacement. Le général Bertrand de La Chesnais, directeur de campagne d'Éric Zemmour, a porté plainte dans un commissariat parisien contre un journaliste identifié pour « entrave à la liberté de réunion et d’expression ». De 15 h 30 à 17 h 00, Éric Zemmour et son équipe ont été bloqués à l’intérieur du restaurant face à la mairie de Marck-en-Calaisis par une trentaine de militants d’extrême gauche. Ils ont dû être exfiltrés par la police, sous les chahuts et aux cris pas très inclusifs de « Zemmour casse-toi ». La conseillère municipale Europe Écologie Les Verts de Calais, Louise Brunnel, a lancé des slogans à l’aide d’un porte-voix. Michel Thooris, policier et responsable syndical bien connu des lecteurs de Boulevard Voltaire, était lui aussi bloqué dans le Bistrot de la Place avec Éric Zemmour. Pour Boulevard Voltaire, il témoigne : « Les antifascistes avaient deux mégaphones, on ne s’entendait plus à l’intérieur. Il s’agit d’un attroupement illégal, la préfecture aurait dû donner l’ordre de le disperser. Elle n’a rien fait. » Le policier déplore que « la sécurité d’Éric Zemmour ait décidé d’arrêter la rencontre prévue avec des policiers de terrain, devenue impossible dans ces conditions ».
Une sensation de déjà-vu. En novembre dernier, lors d’un déplacement à Marseille, l’hôtel où séjournait le candidat avait été pris d’assaut par des militants de la mouvance antifa. Le lendemain, une cinquantaine d'individus lançaient des poubelles enflammées sur le restaurant Bistrot 13 B dans lequel l’écrivain avait déjeuné. Le personnel et des clients, parmi lesquels une personne âgée, étaient bloqués à l’intérieur pendant que les vitres en verre Sécurit™ étaient défoncées. Drôle de façon de défendre la démocratie.
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Un vert manteau de mosquées
52 commentaires
Les chemises noires de Mussolini, vous ne connaissez pas ?
Ces mignons antifas, toujours pas dissous ? On ne touche pas à l’extrême gauche, ils sont les garants de notre démocratie, de l’Etat de droit. Et l’extrême droite doit payer les pots cassés.
Ah, ceux-là, naturellement, on ne les dissout pas. Pourtant, comme nuisibles, ils se posent là.
Il va falloir que ça change et ça va changer. Comment ?
Réponse en avril.
et comme toujours, l’impunité !
Comment se fait-il que la campagne de dame Pécresse n’est pas perturbée comme celle d’E. ZEMMOUR ??? elle, qui pourtant a menacé les racailles de “karcher” ? Curieux non ?
Si E.Z. avait osé dire ça, il aurait déclenché un tremblement de terre National et durable.