Sandrine Rousseau se prend les pieds dans le drapeau

sandrine rousseau

La Fédération des chauves à lunettes avait délégué l'un des siens pour animer l'émission de France 5 « C ce soir » du 17 janvier. Six invités de gauche assis côte à côte, un chef d'orchestre, la chorale est au complet pour entamer le chant des partisans de la bien-pensance. Thème du jour : « Les dérives identitaires de la démocratie ». Ce n'est pas une émission, c'est une cellule de crise.

Aux côtés de Raphaël Enthoven et Laure Adler, Sandrine Rousseau compte bien apporter sa solution pour sortir la France de l'ornière identitaire. En quelques minutes, la combattante EELV livre un raisonnement affirmant tout et son contraire : « […] Cette valeur du travail […] c'est ce qui va nous permettre de lutter contre la montée du fascisme. » L'auditoire écoute la suite : « Quand nous n'avons plus d'autre valeur que le travail, ce qui nous réunit, c'est un drapeau » (sous-entendu la chienlit nationaliste). Résumons la pensée de Sandrine Rousseau : la valeur du travail permet de lutter contre le fascisme mais favorise le fascisme. Le couac ne semble pas perturber les autres chanteurs.

Mais foin de pertinence politique, l'ennemi de Sandrine Rousseau, l'objet de ses souffrances est le drapeau. Le docteur Enthoven tente de cerner les symptômes. « Est-ce que ça vous chatouille ou est-ce que ça vous gratouille ? » Hors référence à l’œuvre de Jules Romain, le philosophe fait part de son étonnement : « Quel rapport entre le drapeau et le fascisme ? »

Il y en a un, et il est énorme : « Le drapeau, quand il reste le seul emblème de ce qui nous unit, devient forcément la source de nationalisme et donc à la fin du fascisme », répond Mme Rousseau. Forcément !

« Dans quel monde étrangement simplifié vous vivez. » Raphaël Enthoven est sous le choc. Patraque à son tour. La dame EELV pousse le bouchon des « heures les plus sombres » presque aussi loin que Gérald Darmanin avec ses néonazis qui lèvent les deux bras. Le concours de la plus grosse ficelle est ouvert. Sandrine Rousseau tient la corde, mais le ministre de l'Intérieur n'a pas dit son dernier mot. Sa dernière déclaration laisse loin derrière l'invité de l'émission de France 5 avec son petit drapeau. En réponse à une journaliste qui le plaçait devant son erreur de jugement sur l'attitude des manifestant anti-passe sanitaire censés faire le salut nazi, ne sachant plus que dire, le ministre a décrété que taper dans ses mains était factieux. Applaudissons bien fort nos deux concurrents.

Jany Leroy
Jany Leroy
Chroniqueur à BVoltaire, auteur pour la télévision (Stéphane Collaro, Bêbête show, Jean-Luc Delarue...)

Vos commentaires

59 commentaires

  1. Les fêlures de son ciboulot ne laissent pas passer quelques rais de lumière. La bêtise et l’obscurantisme guident ses pas.

  2. Oui nous sommes chez les fous!!!et dire que ces cinglés ont pignon sur rue, et ils n’arrêtent pas de nous insulter, avec leur mot favori »fachos » ou « cathos »ils prennent vraiment pour les maitres a penser.

  3. Et ce genre d’individu souhaite gouverner un pays malade, malade d’avoir des gens de son espèce dire tout et son contraire. C’est en psychiatrie que Madame rousseau devait faire un tour !

  4. A force de planter des eoliennes partout les verts et celle ci en particulier n’ont pas la lumiere à tous les étages

  5. ce qui fait peur c’est le niveau « intello » de ces personnages. il ne faut pas s’étonner ensuite des résultats dans les universités

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