200 migrants « mineurs » squattent une école parisienne
À quelques pas du bois de Boulogne, entre les courts de Roland-Garros et les quais de Seine, une école maternelle désaffectée abrite, depuis plusieurs jours, un squat de 200 migrants. Rue Erlanger, petite artère calme du XVIe arrondissement parisien, les passants se font rares, sur les trottoirs. Mais ce mardi 11 avril, aux alentours de midi, un va-et-vient continu se met en place aux portes de l’ancien établissement scolaire. Des migrants - des hommes quasiment tous originaires d’Afrique subsaharienne – entrent et sortent de l’école en riant. Une bénévole d’Utopia 56, association à la manœuvre, clé du cadenas en main, ferme rapidement la porte aux curieux.
Majeurs ou mineurs ?
Pour comprendre ce ballet incessant de migrants, plutôt inhabituel dans ce quartier cossu de la capitale, il faut donc lire les deux affichettes placardées sur les grilles de l’établissement. On y apprend que Utopia 56, aidé de TIMMY, Soutien aux mineurs exilés, les Midis du MIE et TARA, quatre associations d’aide aux mineurs isolés, pilote, depuis le 4 avril dernier, l’« occupation pacifique » de l’école [squat illégal, NDLR]. Son objectif ? Préserver les mineurs isolés de la « violence » et du « harcèlement » que leur infligeraient les forces de l’ordre. Ils entendent ainsi « manifester à l’abri et demander un accompagnement » de ces jeunes migrants. Plus largement, reprenant une vieille rengaine d’Utopia 56, ces militants demandent également la reconnaissance du « principe de "présomption de minorité" » pour tous les migrants qui débarquent en France et se déclarent mineurs.
Entre deux allées et venues, à travers la porte entrouverte, une bénévole finit par répondre à nos questions et nous assure que les 200 migrants accueillis ont tous « entre 15 et 18 ans ». Pour elle, pas de doute, ces hommes sont bel et bien mineurs. « Ils ont traversé des choses [difficiles] et donc, forcément, physiquement, ils ne paraissent pas si jeunes », se justifie-t-elle. Mais cette minorité, précieux sésame pour demeurer en France et être pris en charge par l’aide sociale à l’enfance (ASE), n’a pas été reconnue à leur arrivée sur le territoire français. Certains ont donc entamé des recours devant la Justice afin d’éviter une expulsion.
Avertie, la mairie de Paris, propriétaire de l’établissement, semble laisser faire. Déjà, en janvier 2021, Anne Hidalgo et son adjoint au logement Ian Brossat avaient ouvert les portes de deux gymnases parisiens pour accueillir les 300 migrants qui squattaient depuis quelques heures cette même école maternelle. Deux ans plus tard, les bénévoles d’Utopia 56 espèrent que la ville trouvera de nouveau une solution pour ces 200 nouveaux mineurs isolés.
Semer le désordre public
Fondée en 2015 à la suite de l’émoi suscité par la photographie du petit Aylan, Utopia 56 n’a de cesse de réclamer davantage de places d’hébergement supplémentaires pour les migrants. Et ce, alors que le gouvernement renforce d’année en année ses capacités d’accueil. Adepte des coups d’éclat, elle organise régulièrement des squats et des campements sauvages pour parvenir à ses fins. Campement devant l’hôtel de ville de Paris en juin 2021, occupation de la place de la République six mois plus tard, installation de tentes devant le Conseil d’État en décembre dernier… La méthode de l’association, loin de faire consensus au sein des militants pro-migrants, est toujours la même : troubler l’ordre public, obtenir une couverture médiatique et, ainsi, récupérer des faveurs ou des droits pour ses protégés.
Un modèle qui semble porter ses fruits, au vu des comptes de l’association, en bonne santé financière. Apartisane malgré ses proximités avec l’extrême gauche, Utopia 56 assure refuser toute subvention de l’État pour conserver son indépendance. Elle se garde bien de préciser qu’elle profite tout de même de la réduction d’impôt (entre 60 % et 75 %) pour les dons. D’autre part, alors qu’elle déclare sur son site Internet ne plus accepter d’aide des municipalités depuis 2017, la ville de Tours reste toujours présentée comme l’un de ses principaux partenaires financiers. À cela s’ajoutent les cotisations, les dons d’entreprises et de fondations (20 % du budget) et les dons d’autres associations (35 %), parfois elles-mêmes subventionnées par l’État ou les institutions européennes.
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29 commentaires
Ils ont bien été trompés de venir en France, car l’avenir c’est l’Afrique qui va se développer, alors que l’Europe arrimée à l’U.S. wokiste, elle est en déroute. Pauvres jeunes immigrés qui ne savent pas ce qui les attend….Bientôt ils iront faire la Guerre, et pas pour leur pays de naissance. Ils devront épouser le wokisme sans savoir ce qu’il y a derrière, alors qu’en Afrique ils peuvent de plus en plus conserver leur religion. Il n’y a plus de colonialisme. Comment ont ils pu venir en France que Macron son Président a condamnée plusieurs fois et hors de France pour crimes contre l’Humanité, pour « colonialisme ? Ils ne savent pas que la France est elle même détruite de toutes parts..Ils ne savent pas et s’enfiche !
Tant pis
Oh, la barbe…
Non mais qu’elle blague!
Ce serait donc le ressenti des associatifs qui remplacerait les tests osseux afin d’établir l’âge des migrants ?
Surtout quand ces associatifs (qui vivent financièrement de l’afflux de migrants mineurs) ont tellement honte de leur mensonge qu’ils précisent « oui, je sais, ils ont l’air plus vieux mais blablabla ».
Il est urgent de priver ces associations de toutes subventions.
Ces 200 squatteurs sont en majorité des faux mineurs il faut les renvoyer en Afrique
Ne pas oublier d’y joindre l’association Utopia 56, ça débarrassera le terrain de ces semeurs de trouble.
S’ils étaient de vrais mineurs, aussi. On ne sépare pas un mineur de ses parents biologiques, même en vertu d’un humanisme dévoyé.
Et il en arrirve tous les jours , et il en arrivera de plus en plus avec les nouvelles mesures prises par l’UE , l’UE grande organisatrice du suicide de notre civilisation , notre aide de fin de vie , experte en soins palliatifs pour les peuples autochtones .
Arrêtez de vous en prendre à ces pauvres migrants qui se bousculent et envahissent les écoles dans le seul but de s’instruire!