Nouvelle profanation d’un cimetière catholique dans le Tarn : encore un acte christianophobe ?

Albi, l'Albigeois et le département du Tarn sont des endroits magnifiques, de véritables perles dans un Sud-Ouest qui en compte beaucoup. Il y a, bien sûr, la cathédrale Sainte-Cécile, et tous ses joyaux intérieurs, et puis il y a ces paysages, ces villages entre ciel et terre, plus ou moins connus : Cordes-sur-Ciel, Penne-d'Albigeois, qui vous invitent à d'heureuses rêveries, etc.

Mais aujourd'hui, c'est la petite bastide de Valence-d'Albigeois qui fait parler d'elle. Car un visiteur du cimetière, son maire et ses habitants ont été tout retournés (c'est le cas de le dire) par ce qu'ils n'ont pu que constater jeudi matin : 200 des 350 tombes du cimetière ont eu leurs croix... retournées.

Réaction du maire du village :

Avec un adjoint, nous sommes allés voir et on a bien constaté que la plupart des croix étaient effectivement retournées. Elles n’étaient pas détériorées, sauf quelques-unes très légèrement, et il n’y avait aucune inscription. C’est étrange.

Étrange, oui... Pas d'autre qualificatif, Madame le Maire ?

Selon une source proche de l’enquête, "aucune dégradation n'est à signaler, hormis celles liées au déplacement des croix, aucune inscription n'a été relevée."

Une plainte a été déposée et les gendarmes enquêtent.

C'est donc la croix, les croix qui étaient systématiquement visées. Mais à aucun moment la presse locale n'émet l'hypothèse d'un acte christianophobe.

La Dépêche ? "Satanisme ? Jeux d’enfants ? Acte de folie ? Imbécillité ?" Des symboles juifs ou musulmans auraient été systématiquement dégradés, profanés, on dirait quoi ? « Jeux d'enfants ? Imbécillité, etc. ? » Et le maire dirait « Comme c'est étrange... » ?

Et puis la même presse locale, finalement assez peu « retournée » par le « fait divers », oublie de rappeler que, malheureusement, la profanation des cimetières catholiques n'est pas un fait nouveau ni isolé dans le Tarn.

Il y a trois ans, presque jour pour jour, le 15 avril 2015, 215 tombes avaient été saccagées par un Graulhétois de confession musulmane au cimetière Saint-Roch. Et hier - hasard du calendrier -, la Justice a bien reconnu que c'était un acte antichrétien et donné raison à Bernard Antony, président de l’AGRIF (Alliance générale contre le racisme et pour le respect de l'identité française et chrétienne), qui s’était constituée partie civile dans cette affaire de la profanation du cimetière Saint-Roch.

La Justice a montré la voie. Mais il serait peut-être temps que les autorités nomment les choses par leur nom et rappellent quelques « lignes rouges » à ne pas franchir, non ? Ce serait déjà un premier pas. Le second consisterait à agir en profondeur sur les causes. Mais, malheureusement, je ne vois venir aucun plan d'action. Étrange...

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