Vous avez raté les Premières rencontres internationales sur la masculinité à Lyon ? C’est ballot…

grégory doucet

Si, comme moi, vous aviez à faire ailleurs les 24 et 25 juin, c’est ballot, parce que se tenaient alors à Lyon les « Premières rencontres internationales sur les masculinités ». Et le site de la ville révèle tout ce que nous avons raté.

À commencer par l’accueil du maire de Lyon Grégory Doucet himself de 9 h à 9 h 30. (On suppose qu’ensuite, il est rentré à la mairie à vélo sur l'une de ses pistes cyclables non genrées® dont il est le génial concepteur.)

Ensuite, on est passé aux choses sérieuses : les matinées où des « professionel·les (de quoi ?) et des chercheurs·ses » (en quoi ?) ont lancé « une réflexion internationale et des pistes d'actions pour questionner la construction des identités masculines et leur impact social et environnemental ». Effet waouh garanti !

Après les agapes de midi (probablement vegan et durables), « ateliers simultanés de travail ou ludo-pédagogiques ». Ce qui laisse supposer que les participants connaissent, eux, le sens du mot ludique, contrairement à certains candidats au bac.

Exemple de ces activités, la projection-débat du film documentaire Dans le noir les hommes pleurent. Quand ils épluchent des oignons aussi, mais à entendre le réalisateur Sikou Niakate, il s’agit surtout d’exposer l’immense souffrance qu’il y a à être ce qu’on est quand on est un homme. Ce qu’on appelle communément faire bonne figure.

Vous avez aussi raté l’atelier « Masculinités, coresponsabilité face au dérèglement climatique », qui laisse au moins supposer que le mâle blanc occidental non handicapé n’est pas totalement responsable des nuages de sauterelles…

Citons aussi « Comment l’écoféminisme ouvre un champ des possibles pour repenser la culture masculine hégémonique ? » Alors ça, il faudra demander à Sandrine Rousseau !

Et, pour la bonne bouche, « Comment la couvade, syndrome et rituel, inscrit le futur père dans sa relation avec l’enfant à naître ? » Pour ceux qui l’ignorent, le syndrome de la couvade, également appelé « grossesse nerveuse de l'homme », est un état symptomatique observé chez le compagnon ou la compagne de la femme « personne qui menstrue » enceinte, et qui se manifeste par des symptômes caractéristiques de la grossesse.

Bref, deux bien belles journées de remise en cause des « paradigmes patriarcal, hétéronormatif, capitaliste, colonial et suprémaciste » !

Dire qu’il y a des gens qui ont préféré aller au Puy du Fou…

Richard Hanlet
Richard Hanlet
Médecin en retraite, expert honoraire près la Cour d'appel de Versailles

Vos commentaires

33 commentaires

  1. Je dois être complètement débile mais je ne comprends strictement rien aux phrases écrites en italique. Ce sont des mots accolés les uns aux autres sans suite logique. Certes, cela forme des phrases, il y a une majuscule au début et un point à la fin mais entre les deux c’est le néant, cela ne veut rien dire.
    Par contre je sais ce que ludique signifie. Je crois ne plus être en phase.

  2. Ah ben dites donc … on est bien barré avec tout ça…. Un jour les femmes comprendront (trop tard) ce qu’elles ont perdu avec le féminisme (cretin) du 21e s (qui n’a rien à voir avec celui des années 70/80) et les benêts hommes qui ont suivi pour être dans la bien pensance. En tant que femme j’en ai malheureusement bien trop conscience.

  3. Ah , ah , la  » masculinité » ! Ils cherchent , ils cherchent ….En fait, dans un monde normal, depuis le paléolithique, elle se voit et se sent au premier coup d’oeil. Quelle torture abyssale, n’est-ce-pas, que de n’être pas assez  » voyant » malgré- ou à cause de – les accoutrements à la mode ! Allez, petit homme : montre toi en face, qu’on voit et constate, dégâts inclus ! (NB: femelle éplorée )

  4. Grégory Doucet a donc manifestement autant « réfléchi », lors de ces « Premières rencontres internationales », que Boris Johnson à propos de Poutine !

  5. GUIGNOL est né à Lyon et amusait les enfants… aujourd’hui GUIGNOL a été remplacé par la NUPES, mais n’amuse plus les enfants, ni les parents d’ailleurs …

    • pas d’inquiétude, c’est dame nature qui a donné son « fond » à l’animal humain, elle saura le remettre dans le droit chemin le moment venu.

  6. J’imagine que ces grotesques « Premières rencontres internationales sur les masculinités », organisées avec le « pognon de dingue » dont s’acquittent tous les sexes lyonnais, étaient interdites aux êtres du « sexe faible » ?
    Rassurez-moi…
    Non j’plaisante là !

  7. Comme disait le Mexicain dans les Tontons Flingueurs : »Chez moi, quand les hommes parlent, les gonzesses se taillent! ».
    Revenons aux fondamentaux….. ou c’est la décadence inéluctable.

  8. « Ah qu’en termes galants ces choses là sont mises «  aurait dit Molière…mais il est vrai que c’était une autre époque faite de soleil et de rayonnement !
    La nôtre ne sachant plus quoi inventer passe son temps à déconstruire en tuant la nature la poésie et tout le charme qui existait autour des rapports entre les hommes et les femmes. Adieu le romantisme décadent de la faible femme protégée par le mâle conquérant et vive les «  déconstruits » ! L’essentiel est d’être heureux …l’êtes-vous ??

    • Certainement pas ! et je parie qu’eux non plus, ils se cherchent, s’imagine, se protège… dans le néant.

  9. Comme si nous n’avions pas déjà le Franglais rituel à la télévision française , voici qu’ils cultivent le « champ des possibles » à contre saison . Ce charabia nupésien change tout sauf les réalités, mais ces réalités, qui s’en soucie encore ? C’est avec un tel lexique qu’on est arrivé à détruire l’nstruction Publique transformée en Education Nationale . N’allons pas nous plaindre puisque le mot »national » n’est pas encore partout proscrit .

    • Et dire que j’ai 5 petit fils tous mâles blancs et fiers de l’être et depuis moins d’un an un amour d’arrière petit fils lui aussi élevé dans le respect de son bulletin de naissance et des attribut que le seigneur lui a donné.

  10. Les lyonnais ont bien de la chance d’avoir un maire prenant des initiatives aussi intéressantes ! Je les envie…Lol..

    • l’essentiel est qu’ils se regroupent dans la même zone, ils seront plus facile à cerner et à « vacciner » contre la démence.

  11. Je persiste et signe, nous sommes dans le siècle de la folie furieuse à tous les niveaux. Je n’ose imaginer cet ex pays dans 30 ans. Heureusement je ne serai plus là, et Dieu merci.

  12. Je suis perplexe, n’ayant strictement rien compris à la démarche de ces hurluberlus.
    Mon cas est-il grave, docteur ?

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