En cette année 2020 finissante, un constat s’impose au plus grand nombre des Français lucides. Une guerre est menée contre la France et elle ne s’arrêtera qu’à la chute de notre civilisation ou à la reconquête de notre pays.

1989 fut cette année charnière qui vit la chute d’un mur, la fin d’une époque, tandis qu’insidieusement un nouvel ennemi s’avançait.

1989, encore, la République islamique d’Iran lançait une fatwa contre Salman Rushdie pour ses Versets sataniques, les caricatures étaient déjà l’objet du courroux de l’islam. Et le sang coulait.

1989, toujours, Jean-Marie Le Pen, président du Front national, nous alertait sur le sort qui attendait la France confrontée à la menace d’une colonisation par la culture islamique. 31 ans plus tard, la vidéo de cette émission ressort opportunément et tous ceux qui ont passé trois décennies à « lutter contre le Front national » regardent leurs pieds.

1989, enfin, fut cette année où survint la première « affaire des voiles de Creil », nom qui fut donné à l’esclandre commis par deux jeunes élèves souhaitant conserver en classe leur voile islamique. Alors que le Front national avait choisi son camp, la gauche, elle, avait choisi le sien. Et pas n’importe quelle gauche, pas l’extrême gauche outrancière incarnée aujourd’hui par un Mélenchon ou des maires EELV. Non, il s’agissait alors de la gauche « respectable », la gauche « de gouvernement », la gauche du Parti socialiste, celle du ministre de l’Éducation d’alors, Lionel Jospin, qui réagissait en lâchant : « Mais que voulez-vous que cela me fasse que la France s’islamise ? » Il y a trois décennies, déjà, tout était dit.

Les années 1990 s’écoulèrent au fur et à mesure que les vagues d’immigration en provenance du sud de la Méditerranée continuèrent, sous le regard bienveillant du RPR de Chirac. La France, déjà, saignait lors d’attentats terroristes qui s’abritaient derrière des façades géopolitiques (Liban, Palestine, Algérie). Cette guerre de conquête menée tous azimuts s’installait ainsi, à bas bruit, et ceux des patriotes qui s’efforçaient tant bien que mal de nommer l’innommable étaient renvoyés aux pires atrocités des temps passés.

L’offensive djihadiste débutée le 11 septembre 2001 aux États-Unis s’est poursuivie en Europe. Dans le même temps, en France, les lois sur l’interdiction du voile à l’école, puis la burka et le burkini n’ont fait qu’encourager le port du voile islamique dans les rues de France, porté par des femmes de plus en plus jeunes, en guise de défi à la culture française. Nicolas Sarkozy essaya « d’organiser l’islam de France » en créant le CFCM. Celui dont l’actuel président, Abdallah Zekri, disait de la jeune Mila qu’« elle l’avait bien cherché » et qu’elle « devait la fermer » et qui, ces jours derniers, a affirmé qu’« il faut savoir renoncer à certains droits pour que la fraternité puisse s'exprimer dans notre pays ».

Des attentats de 2015 à ceux de ces derniers jours, en passant par toutes les tentatives, les agressions, les insultes et les menaces, c’est bien la France et son idéal de liberté d’opinion et d’expression qui sont attaqués par ces ennemis sanguinaires. Que les choses soient dites clairement : Charlie Hebdo, ce journal d’extrême gauche, d’une grande vulgarité, a toujours combattu les patriotes. Sa rédaction le rappelait encore ces derniers jours, il a même milité pour l’interdiction du Front national. Quand bien même, nous, nous défendons sa publication. En effet, nous, nous militons pour la liberté d’expression, pour la survie des caricatures qui font partie de la culture française. Mais ne nous leurrons pas : ces caricatures ne sont qu’un prétexte.

Les foules islamistes déchaînées du monde entier qui brûlent le drapeau français ne nous aveugleront pas. Que ce soit pour des dessins, pour le port du voile, pour la viande halal, pour des mosquées, les soldats de l’islam trouveront toujours un prétexte pour tenter de soumettre la France à la charia.

La France insoumise et les Verts ont défilé aux côtés du CCIF aux cris d’Allah akbar. Des élus PS et LR islamo-compatibles on vendu leur âme dans leurs mairies en autorisant la construction de mosquées contre la promesse de voix. Et la Soumission prédite par Michel Houellebecq pointe déjà le bout de son nez lorsque l’archevêque de Toulouse affirme qu'« on ne doit pas se moquer des religions ». Mais nous, nous ne renoncerons jamais.

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01 novembre 2020 à 9:45

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