Yann Moix
On sent que ça a dû bouillir sévère en son pauvre crâne, manifestement transformé en chaudière, au fur et à mesure des polémiques qu’il n’a cessé de provoquer et qui n’en finissent plus de le poursuivre.
Le vieil adage préconisant de « laver son linge sale en famille » avait ses vertus.
Telle est l’exacte définition du système intellocratique actuel : on se lèche, on se lâche et on se lynche.
Yann Moix a réussi son coup : être au centre de cette rentrée littéraire.
Chacun sait qu’il n’y a pas grand chemin du Capitole à la roche Tarpéienne !
Qu’importe : pour exister, il faut aujourd’hui raconter son martyre, s’y vautrer dans le détail…
BHL et Onfray se détestent maintenant, mais peuvent très bien faire la paix demain.
C’est peu dire qu’on aurait bien du mal à trouver dans ses cent cinquante livres quelque filiation célinienne.
Avec madame Damidot, nous avons changé de siècle et de civilisation.
En tout cas, on l’a trouvé, le mâle blanc dominant de cinquante ans, version un tantinet aigrie.
Si Yann Moix n’était pas là, notre existence serait bien morne.
Frédéric Ploquin voit juste quand il pointe le danger des propos d’un Yann Moix.
D’abord, il s’agit de plaire « sous la ceinture » à des téléspectateurs qu’on imagine friands de cette vulgarité – ce qui est absurde -…
Tout ce qui n’est pas politiquement correct devient nazi et tout ce qui est un peu plus autoritaire est fascisant.
On conclura donc en risquant ce diagnostic : ce n’est pas pour rien que Yann Moix se passionne autant pour le sujet des migrants, sachant que lui-même n’en finit plus de migrer à l’intérieur de sa cervelle en surchauffe perpétuelle.
Sébastien déplaît à la direction parce qu’il ressemble aux gens de la France dite « d’en bas ».
Ruquier a été pitoyable tant il a été évident qu’il n’était pas là pour modérer le débat mais seulement pour rire avec ses hyènes de service.
Yann Moix présente la particularité d’exploser les compteurs de l’idéologie Bisounours.
Samedi soir, sur le plateau de Laurent Ruquier, c’est Yann Moix a qui sans conteste a remporté la palme de l’obscénité.
On ne voit guère pourquoi Libération aurait donné asile à ses emportements contre le président, dont ce journal est très proche, à moins qu’il ne s’agisse une fois de plus d’un coup monté .
Yann Moix se sent pousser des ailes de résistant…
L’anachronisme furieux qui semble investir la place publique n’est-il pas le pire ennemi de l’historien ?
On sent que ça a dû bouillir sévère en son pauvre crâne, manifestement transformé en chaudière, au fur et à mesure des polémiques qu’il n’a cessé de provoquer et qui n’en finissent plus de le poursuivre.
Le vieil adage préconisant de « laver son linge sale en famille » avait ses vertus.
Telle est l’exacte définition du système intellocratique actuel : on se lèche, on se lâche et on se lynche.
Yann Moix a réussi son coup : être au centre de cette rentrée littéraire.
Chacun sait qu’il n’y a pas grand chemin du Capitole à la roche Tarpéienne !
Qu’importe : pour exister, il faut aujourd’hui raconter son martyre, s’y vautrer dans le détail…
BHL et Onfray se détestent maintenant, mais peuvent très bien faire la paix demain.
C’est peu dire qu’on aurait bien du mal à trouver dans ses cent cinquante livres quelque filiation célinienne.
Avec madame Damidot, nous avons changé de siècle et de civilisation.
En tout cas, on l’a trouvé, le mâle blanc dominant de cinquante ans, version un tantinet aigrie.
Si Yann Moix n’était pas là, notre existence serait bien morne.
Frédéric Ploquin voit juste quand il pointe le danger des propos d’un Yann Moix.
D’abord, il s’agit de plaire « sous la ceinture » à des téléspectateurs qu’on imagine friands de cette vulgarité – ce qui est absurde -…
Tout ce qui n’est pas politiquement correct devient nazi et tout ce qui est un peu plus autoritaire est fascisant.
On conclura donc en risquant ce diagnostic : ce n’est pas pour rien que Yann Moix se passionne autant pour le sujet des migrants, sachant que lui-même n’en finit plus de migrer à l’intérieur de sa cervelle en surchauffe perpétuelle.
Sébastien déplaît à la direction parce qu’il ressemble aux gens de la France dite « d’en bas ».
Ruquier a été pitoyable tant il a été évident qu’il n’était pas là pour modérer le débat mais seulement pour rire avec ses hyènes de service.
Yann Moix présente la particularité d’exploser les compteurs de l’idéologie Bisounours.
Samedi soir, sur le plateau de Laurent Ruquier, c’est Yann Moix a qui sans conteste a remporté la palme de l’obscénité.
On ne voit guère pourquoi Libération aurait donné asile à ses emportements contre le président, dont ce journal est très proche, à moins qu’il ne s’agisse une fois de plus d’un coup monté .
Yann Moix se sent pousser des ailes de résistant…
L’anachronisme furieux qui semble investir la place publique n’est-il pas le pire ennemi de l’historien ?