Jeudi soir 23 septembre, trois militants de l'UNI ont été agressés à Strasbourg, alors qu'ils rentraient chez eux après leur soirée de rentrée. Tout porte à croire que l'agression était préméditée, et bien ciblée.

« Ça t'apprendra, sale facho ! »

Jeudi soir se déroulait la soirée de rentrée de l'UNI, à Strasbourg, qui a rassemblé une soixantaine de personnes. Tard dans la soirée, le président de l'UNI Strasbourg, François Blumenroeder, rentre chez lui avec deux autres militants. Au bout de quelques mètres, il entend derrière lui « Sale facho ! » En se retournant, il aperçoit six individus vêtus de noir et cagoulés, qui lui donnent immédiatement un coup de poing dans la figure. François tombe à terre, un autre militant s'interpose et reçoit de violents coups de pied au visage et dans le dos. La jeune fille qui les accompagnait a heureusement été épargnée, mais elle a été très choquée par l'événement. François Blumenroeder a pour sa part reçu de nombreux coups de pied et coups de poing au visage lorsqu'il était debout, et même à terre.

Avant de partir, les agresseurs ont arraché le sac de François Blumenroeder. Découvrant l'ordinateur de leur victime, ils l'ont explosé à terre avant de prendre la fuite, criant « Ça t'apprendra, sale facho ! »

La soirée a terminé aux urgences

Les trois militants ont alors aperçu une voiture de police garée non loin. Les forces de l'ordre ont immédiatement appelé les pompiers et les deux militants ont été transportés aux urgences. François Blumenroeder s'est vu prescrire deux jours d'ITT et a déposé plainte, vendredi matin, au commissariat de police de Strasbourg.

Il confie être très choqué par ces événements, soulignant notamment que « jusque-là, l'UNI n'avait jamais subi la moindre agression de la part de l'extrême gauche ». C'est donc un important bouleversement pour le jeune président strasbourgeois, qui suppose que l'agression était préméditée et qu'il en était la cible privilégiée.

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24 septembre 2021 à 20:45

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