La semaine dernière a été marquée par la polémique autour de la déclaration d'Élisabeth Borne sur le Rassemblement national, « héritier de Pétain ». Si un grand nombre de hiérarques de la Macronie sont venus à sa rescousse, Emmanuel Macron, en Conseil des ministres, a recadré, sans le nommer, son Premier ministre. Pour lui, il ne faut pas combattre le RN sur des « arguments moraux » en utilisant des « mots des années 90 qui ne fonctionnent plus ». Certes, le lendemain, Élisabeth Borne, dans une interview à Ouest-France, a tenté de relativiser ses propos. Selon elle, le chef de l'État l'a « assurée de sa confiance et a déclaré que s'il avait eu quelque chose à [lui] dire, il l'aurait fait en tête à tête ». Au-delà des déclarations polémiques sur le RN, on peut se demander si ce recadrage du président de la République ne révèle pas une tension entre les deux têtes de l'exécutif et si le locataire de Matignon n'est pas en sursis. Cela, à un mois et demi de l'échéance du 14 juillet fixée par Emmanuel Macron lui-même : lors de son allocution du 17 avril, il avait donné rendez-vous aux Français au bout de cent jours. Cent jours censés relancer le quinquennat. Alors...

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468   59 %   OUI   

261   33 %   NON

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Cet article a été mis à jour pour la dernière fois le 10/06/2023 à 17:23.

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03 juin 2023 à 19:15

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Un commentaire

  1. Comme sa cote de popularité est paraît-i en train de remonter, machiavel attend pour éjecter au Borne : il le fera au moment où ce sera le plus utile pour lui dans les sondages. Il l’utilisera jusqu’au bout ! Cet individu n’a aucune conscience et n’a d’estime que pour lui même et que pour le pognon !

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