« Scandaleuse dissolution » : Ersilia Soudais défend le CCIF et attaque Bolloré

« La chasse aux musulmans ». Ce 16 janvier, dans un Hémicycle clairsemé, Ersilia Soudais, députée de La France insoumise, prend la parole pour discuter de l’évaluation de la loi confortant le respect des principes de la République, adoptée en 2021. L’occasion, pour l’élue, de dénoncer, plus de quatre ans après les faits, ce qu’elle nomme la « scandaleuse dissolution du Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) ». Rapidement, elle embraye sur un discours victimaire et pointe du doigt cette « notion de séparatisme […] utilisée pour cibler des populations spécifiques, en particulier la population de confession musulmane ». En guise de conclusion, la députée ne peut s'empêcher de s'en prendre à Vincent Bolloré. Elle interroge ainsi le banc des ministres : « Que comptez-vous faire pour lutter contre les vrais ennemis de la République et, par là même, contre le séparatisme de ceux qui promeuvent dans la presse "bolloréenne" la guerre de civilisation ? » Contactée pour préciser ses propos, l’élue n’a pas encore répondu à nos sollicitations.
« La plus sordide des compromissions»
Sur les bancs de l’Assemblée, certes peu remplis lors de cette première séance, personne ne semble broncher. Personne ne relève la petite phrase glissée en soutien du CCIF… François-Noël Buffet, ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur, se contente de dénoncer des « propos un peu excessifs ». Mais en fin de journée, alors que la parlementaire partage sur les réseaux sociaux son intervention, Bruno Retailleau, qui n’était pas présent à l’Assemblée ce jeudi, s’indigne. « La France insoumise continue de sombrer dans la plus sordide des compromissions, celle qui, hier, leur a fait déposer une proposition de loi pour abolir le délit d’apologie de terrorisme et qui, aujourd’hui, les conduit à qualifier de scandaleuse la dissolution de l’association islamiste qu’était le CCIF », dénonce le ministre de l’Intérieur. Le locataire de Beauvau termine : « En soutenant les ennemis de la France, [les élus LFI, NDLR] montrent le visage d’une gauche qui a trahi tous ses principes pour de basses raisons électorales. » Un sentiment partagé par Gilles Clavreul, cofondateur du Printemps républicain, qui rappelle, sur X (anciennement Twitter) : « Le CCIF a trompé beaucoup de monde en se présentant comme une association de défense des droits de l’homme. Depuis, les liens avec le salafisme pur et dur, y compris djihadiste, ont été établis. Ils sont irréfutables. Ceux qui ne veulent pas l’entendre n’ont plus d’excuse. » Florence Bergeaud-Blackler, anthropologue et spécialiste des réseaux fréristes, reçue à BV la semaine dernière, ajoute, à l’encontre de la députée insoumise : « Pour les Frères [musulmans], vous êtes l’illustration du miracle divin. Ils ne vous aident en rien mais vous les servez et semble-t-il servirez jusqu’à votre propre disparition. »
Impliqué dans l’attentat contre Samuel Paty
Le CCIF, aujourd’hui dissous et refondé en Belgique sous le nom « Collectif contre l’islamophobie en Europe » (CCIE), est loin d’être une simple association confessionnelle. En 2020, le décret de dissolution pris par l’exécutif à l’encontre du collectif accusait ses membres « d’allumer le feu en permanence » et de « créer le terreau d’actions violentes ». Le CCIF devait en outre, selon ce texte, « être regardé comme provoquant à la haine, à la discrimination et à la violence ». Le décret décrivait enfin les membres de l’association comme les « tenants d’une approche radicale de la religion musulmane pouvant être qualifiée d’islamiste ».
Dissous en décembre 2020, le collectif a notamment été accusé d’être impliqué dans l’attentat commis contre Samuel Paty, assassiné le 16 octobre 2020. Lors du procès de l’attentat qui s’est déroulé en décembre, Brahim Chnina, le père de la collégienne ayant menti sur le cours du professeur d’histoire-géographie, raconte ainsi que le CCIF s’est « occupé » de lui dans les jours précédant la décapitation de l’enseignant. Une juriste du collectif lui aurait conseillé de porter plainte. Les élus de La France insoumise ne peuvent ignorer ces éléments… Jusqu’où ira leur clientélisme ?
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33 commentaires
la bande de LFI n’a toujours pas compris. Qu’ils regardent un peu l’histoire de l’Iran ou les communistes qui combattaient le Shah se sont fait avoir par les islamistes.
LFI est insoumise à la République, mais dans une soumission totale à l’islam. Cherchez l’erreur !
L’hémicycle n’est plus l’Assemblée Nationale respectable et soucieuse de l’ interêt du pays… c’est aujourd’hui un théatre d’indignités proférées par des « élus » ???? d’une malhonnêteté intellectuelle inimaginable dans leur dessein de détruire la France !!!!
LFI n’a toujours pas compris qu’il est l’idiot utile , lorsque le parti musulman sera bien implanté politiquement , il s’essuiera sur ces gauchistes et les jettera dehors .
La France soumise ! Nouveau nom du parti melanchoniste !
Si elle aime tant l’islam la Soudais , je l’invite a aller vivre en Algérie où l’Afghanistan , c’est pas mal aussi !
Ou dans certains quartiers en France!…
Les élus de la France insoumise devraient aller habiter en algérie ils les aiment temps
Quand allez-vous dénoncer l’antisémitisme de LFI? Défendre la Palestine est antisémite, pas nature ! Que veulent les palestiniens ?: la destruction d’Israël, et l’extermination des juifs…… comme dans les années 1930 et au-delà, mais que vient faire un parti politique français dans cette galère de défendre un parti étranger revendiquant son terrorisme ?
Celle là c’est vraiment la pire de toutes et pourtant elles sont nombreuses à briguer le titre.