[Satire à vue] Sandrine Rousseau : être ou ne pas être dans un ascenseur ?

Les affres de la cohabitation avec les députés RN à l'Assemblée nationale sont terribles, nous conte Le Parisien. Parmi les élus de gauche, quelques-uns ne peuvent se résoudre à cette cohabitation nauséabonde. Pouah ! De son perchoir, madame la présidente comptabilise les jaunisses et les éruptions d’urticaire. Les cas semblent se raréfier, malgré la présence persistante des pestiférés. Les plus hostiles ont fini par s'habituer, les désespérés sont sous tranquillisants, les fatalistes en psychothérapie, mais il y a le cas insoluble de Sandrine Rousseau.

Contre les troubles dont elle est affectée, la science se montre impuissante. Le quotidien révèle le régime impitoyable que la féministe écolo est contrainte de suivre pour éviter le pire. La patiente l'a confié : « J’évite autant que possible de prendre l'ascenseur avec eux. Je refuse de les considérer comme un groupe comme les autres. » Voilà la situation tragique dans laquelle se trouve immergée une militante éprise d'égalité tous azimuts. Depuis cette déclaration, le projet de transfert de l'Assemblée nationale au dernier étage de la tour Montparnasse est évidemment annulé. Rappelons que le risque de croiser un élu RN dans l'escalier avait amené Sandrine Rousseau à escalader à mains nues la façade de l'Assemblée.

La proposition de désinfecter la cabine d'ascenseur après le passage d'un tortionnaire du RN n'a, hélas, pas trouvé grâce aux yeux de l'infortunée députée. Sa peur d'être contaminée par des idées de bon sens est trop forte. Il lui faut donc attendre de longues minutes que les vapeurs se dissipent ou, à défaut, prendre des risques inconsidérés pour atteindre les niveaux supérieurs. L'idée de lui fournir une combinaison de scaphandrier qui la mettrait à l'abri d'une contamination est à l'étude. Mais qui actionnera la pompe pour la ravitailler en oxygène ? Le travail est harassant. De l'avis d'un spécialiste, Sandrine Rousseau parvient à pomper l'air sans adjonction d'une machinerie. L'opération serait ainsi facilitée par cette prédisposition.

Dans la même gamme de tolérance, la députée RN du Pas-de-Calais Caroline Parmentier rapporte que le maire UDI de Béthune serait un adepte de Photoshop. Après lui avoir envoyé une invitation officielle, celui-ci ferait disparaître sa personne des clichés témoignant de l’événement. À la question « Jusqu'où vont-ils descendre ? », Sandrine Rousseau répond en appuyant sur la touche moins douze de l'ascenseur. C'est un travail d'équipe.

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