[Satire à vue] Anne Hidalgo dans la Seine : le compte à rebours a commencé

©Jacques Paquier-Wikimedia
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Anne Hidalgo l'avait annoncé lors de ses vœux : elle se baignerait dans la Seine cet été. À cinq mois de l’événement, le maire de Paris a réitéré sa promesse. En juillet, elle saute. C'est un compte à rebours savamment orchestré par l'équipe municipale qui a débuté. En chaque début de mois, un compte rendu complet de l'état d'avancement du projet sera communiqué à la presse. Le 2 mars : « Elle a enfilé son maillot de bain. » Le 4 avril : « Elle a gonflé sa bouée canard... »

Appel aux volontaires

Le lieu de la mise à l'eau est désormais connu. « Juste en bas de l'hôtel de ville au Pont-Marie, où la baignade sera pérenne après les JO. Ce sera un beau plongeon plein de symbole. » L'approche de la date fatidique, Anne Hidalgo lance un appel aux volontaires qui souhaiteraient l'accompagner dans cette aventure. Outre les sportifs, Emmanuel Macron est invité à rejoindre la naïade sur le quai : « S'il veut venir, il sera évidemment bienvenu. » « À la une, à la deux... Après vous, je vous en prie... » « Je n'en ferai rien. » « Honneur aux dames », etc. L'objectif non avoué serait qu'il saute le premier. Le coach de l'édile l'aurait confié au journal L'Équipe : « S'il remonte à la surface, elle y va ! »

En coulisses, les communicants ont d’ores et déjà mis au point la phrase historique prononcée à l'occasion de cette grande première : « C'est un petit plouf pour une dame de gauche, mais un grand plouf pour la France entière. » Réussite des JO ou fiasco, le double sens de la formule pare à toute éventualité.

Quelques sacrifices budgétaires...

Selon Le Figaro : « Depuis 2016, l'État et les collectivités locales franciliennes ont investi environ 1,4 milliard d'euros pour rendre baignables la Seine et la Marne, son principal affluent. » Le maire de Paris, Emmanuel Macron et son gouvernement, emportés par le courant jusqu'au Havre, puis livrés aux eaux tumultueuses de l'Atlantique : la possible issue de l'opération méritait quelques sacrifices budgétaires.

Après la Seine, la Loire. « Testez la qualité des eaux par la simple immersion d'Anne Hidalgo. » Bleue : baignade dangereuse. Violette : baignade interdite... L'après- JO s'annonce prometteur de contrats mirobolants.

Jany Leroy
Jany Leroy
Chroniqueur à BVoltaire, auteur pour la télévision (Stéphane Collaro, Bêbête show, Jean-Luc Delarue...)

Vos commentaires

41 commentaires

  1. Cette femme a ruiné Paris ! La ville de Paris devrait être mise sous la tutelle du Préfet de Paris et de l’Ile de France ! Amitiés à tous Hervé de Néoules !

  2. Je me demande bien ce qui pollue l’eau de ce si grand et si majestueux fleuve ….Montrez nous une analyse d’eau pour que chacun puisse comprendre !

  3. Eh beh ! J’ai, au bout de mon jardin, un bras de la Seine juste en aval de Troyes (combien de kms de Troyes à Paris ? sais pas vraiment ): Depuis près de dix ans que je suis là, il ne me serait jamais venue à l’idée d’aller m’y tremper, même par 39 degrés extérieurs ! Tout marron-vaseux , pas engageant…

  4.  » Est-ce la Seine ou l’Yonne qui traverse Paris ?
    Le fleuve qui coule à Paris est l’Yonne, pas la Seine …
    L’autre cours d’eau minoritaire devient alors son affluent, comme la Saône pour le Rhône, l’Indre pour la Loire ou… la Seine pour l’Yonne. En effet, c’est l’Yonne qui apporte le plus gros volume d’eau au point de confluence. C’est donc l’Yonne qui traverse Paris, scientifiquement parlant ! « 

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