« Racistes » : à l’Académie du climat, le gauchisme dévore ses propres enfants

Capture d’écran 2023-05-25 à 16.32.12
L'Académie du climat est située dans le très élégant IVe arrondissement de Paris, non loin de la place des Vosges où, dans la trilogie d'Alexandre Dumas, les mousquetaires n'arrêtent pas de se retrouver. Cette initiative, voulue par la mairie de Paris, se situe en effet dans les locaux de la bibliothèque Arthur-Rimbaud. On y parle de l'urgence climatique, du dioxyde de carbone, de l'empreinte de l'humanité à la surface de la Terre et de toutes ces sortes de choses. Il est bien rare, dans l'approbation générale de son public, content (mais pas forcément conscient) d'être entre soi, d'y entendre une voix discordante.

Pourtant, le 23 mai 2023, une courte vidéo Twitter a montré que le train de la révolution n'avait pas envie de s'arrêter de sitôt. À la manière de Saturne, le gauchisme a toujours dévoré ses propres enfants. Il y a toujours un pas de plus à faire dans la déconstruction, la bêtise, la souillure, l'outrance, le mensonge ou l'ignominie, et malheur à celui qui a atteint sa limite ou considère, simplement, que cela suffit. Ainsi, donc, il y a quelques jours, une militante « racisée » a-t-elle pris la parole. Elle a affirmé que la question des combats de la gauche n'était pas uniquement, et même presque pas, « classiste », et que cette arriération était raciste. L'idée selon laquelle un « Blanc pauvre » souffrirait autant qu'une « personne racisée » serait absurde. Pire encore, les mouvements écolos seraient « coloniaux » puisque uniquement peuplés de « Blancs CSP+ ». Se pose donc, mécaniquement, la question de l'argent. Les écolos seraient, selon cette jeune fille, qui est évidemment voilée (mais à ce stade, c'est un détail), coupables également de ne pas verser d'argent à des mouvements décoloniaux. Et pourquoi ça ? Parce que le décolonialisme est un tabou, évidemment. Parce que le système écolo est blanc et qu'il ne veut pas partager.
Il y a, reconnaissons-le, une bonne part de vérité dans ce discours. Évidemment, on ne parle pas, ici, de l'opposition « racisme contre classisme ». Les Blancs pauvres souffrent autant que les immigrés pauvres - et même plus, puisqu'ils n'ont NI l'AME, ni les quotas pour les grandes écoles, ni les reportages télé misérabilistes. En revanche, tout aussi évidemment, la lutte écolo est un loisir de Blancs privilégiés, fils de bourgeois ou de grands-bourgeois, qui se donnent bonne conscience avec des combats à très long terme mais dorment sous quatre mètres de plafond haussmannien, dans un décor édifié par de géniaux pollueurs blancs.
Mais le plus ridicule n'est pas le discours haineux et caricatural de cette jeune fille. Le plus ridicule n'est même pas que soit exposée, une fois de plus, l'hypocrisie éternelle de la gauche caviar, quelle que soit la forme sous laquelle elle renaît. Non, ce qui est à la fois risible et terrifiant, c'est l'approbation visible que les premiers rangs du public montrent vis-à-vis de ce discours qui exprime une totale détestation à leur égard. Quelques jeunes filles blanches, directement visées, hochent ostensiblement la tête, d'un air de dire : « Comme elle a raison ! Comme il est vrai que nous devrions disparaître! » Le malheur de ces gens, qui aspirent à leur propre disparition, c'est aussi notre malheur à nous. Avec leur haine d'eux-mêmes et de ce que nous sommes, leur haine de deux millénaires de réalisations grandioses et de découvertes décisives, c'est tout l'Occident qu'ils entraînent dans le siphon décolonial, vers les égouts de l'Histoire.
Arnaud Florac
Arnaud Florac
Chroniqueur à BV

Vos commentaires

25 commentaires

  1.  » Avec leur haine d’eux-mêmes et de ce que nous sommes, leur haine de deux millénaires de réalisations grandioses et de découvertes décisives, c’est tout l’Occident qu’ils entraînent dans le siphon décolonial, vers les égouts de l’histoire. » Les égouts, c’est leur habitat naturel, ils ne veulent surtout pas en connaître d’autre, et tiennent absolument à y enfermer les gens normaux.

  2. Ce qu’oublie de signaler cette jeune personne pleine de certitudes, c’est qu’elle est elle-même une Blanche. A vouloir jouer la « racisée », elle se piège elle-même (la logique du mot « racisé », c’est le racisme). Et ce qui saute aux yeux et aux oreilles, c’est que son foulard (comme son discours) témoignent de la réalité du Soft-Power des Frères Musulmans en France. C’est inquiétant. A montrer à tous ceux qui nient cet entrisme. On pourra se consoler en se réjouissant des batailles racistes (un sale climat) qui se préparent chez les prétendus écolos..

  3. Certains, qui profitent des avantages du système se retournent contre lui. Un séjour dans un pays du Sud de la Méditerranée leur ferait du bien.

  4. « À la manière de Saturne, le gauchisme a toujours dévoré ses propres enfants. Il y a toujours un pas de plus à faire dans la déconstruction, la bêtise, la souillure, l’outrance, le mensonge ou l’ignominie, et malheur à celui qui a atteint sa limite, ou considère simplement que cela suffit. » Magnifique synthèse. Magnifique définition de la Gauche. La révolution, la vraie, c’est la révolution permanente. Le « progrès » ne s’arrête jamais. Toujours plus haut, toujours plus loin, toujours plus vite. C’est très bien en aéronautique ou en astronautique. En politique, depuis 1793, on peut se poser des questions … et même plus. Lors du centenaire de la révolution je me souviens d’un titre de la presse britannique : the french revolution, an affair that turned out badly. Plus jeune, en mai 68, je me souviens de cette phrase magnifique inscrite en lettres géantes sur le mur d’enceinte de la fac de pharmacie de Montpellier : gauchistes, vos nanas sont laides. Tout ça est tellement vrai !

  5. Au fait, ils/elles travaillent quand tou(e)s ces hurluberlu(e)s.
    Papoter, ça leur va à ravir, user leur quelques neurones à créer quelque chose d’utile, voire d’intelligent, c’est une autre histoire qui n’est pas dans le manuel du « parfait petit écolo », subventionné par la Ville de Paris.

  6. Louis Pauwels avait parlé de SIDA mental pour décrire la perte de ses défenses culturelles. Je crois que nous assistons au dernier stade de cette maladie qui est contagieuse mais pour laquelle il existe un vaccin. Si la gauche se suicide au moins qu’elle le fasse seule.

  7. Anatole France dans « les dieux ont soif » avait déjà tout dit.
    Toutes les têtes finissent au fond du panier !

  8. Comme quoi, ces gens ne savent pas où ils sont, et encore moins où ils vont. Ils sont contre., contre tout, contre la main qui les nourris. Et si ces « racisés » allaient faire leur propagande dans leur pays d’origine ?

  9. Édifiant discours. Mais j’en ai plus que marre que des personnes qui méprisent les Blancs et détestent la France s’avisent de pérorer et donner des leçons voire des consignes. Si ces individus veulent se rendre utiles, qu’ils aillent prêcher dans leurs contrées d’origine. Quant à la donzelle qui sans arrêt opine du chef, elle fera à coup sûr un bon petit soldat écolo bien endoctriné.

  10. Au secours ….Continuez à scier la branche sur laquelle vous êtes perchés bandes de bobos …

  11. Reste à savoir que est vraiment raciste et souvent ce n’est pas celui qu’on voudrait nous faire croire.

    • Il n’y a qu’à voir la position des pays du Maghreb vis-à-vis de leurs immigrés noirs, reconduits à la frontière sans s’occuper de laissez-passer consulaires, largués nuitamment dans le désert avec juste une indication de la direction à suivre.

    • Je suis raciste dans la mesure où je suis contre tous ceux qui, blancs, noirs, jaunes et petits bonhommes verts, vivent aux crochets des autres. J’ai des amis, des vrais, noirs, japonais, musulmans, russes, anglais, allemands et d’autres encore, et nous nous entendons très bien malgré nos divergences politiques ou religieuses. Je me plie toujours aux règles du pays où je vais. Respect des autres.

  12. Ce sont ces têtes d’abrutis, buvant les paroles de l’islamiste toute de noir vêtue, qui seront les « zélites » de demain ? Ci c’est cela, alors oui la « décivilisation est bien « en marche ».

  13. La plus ridicule des BLANCHES personnes présentes, hormis l’oratrice enfoulardisée, est la meuf à lunettes qui hoche la tête à chaque seconde ou presque ; elle me fait penser au chien articulé sur la plage arrière ! Inutile de dire que ce joujou qui décorait les voitures dans les années 1960 n’avait pas de cerveau.

  14. Laissons -les se dévorer entre eux. Si les français sont encore assez idiots pour croire au gauchisme alors on ira, oui, dans les égouts de l’histoire parce qu’on n’aura pas mérité mieux.

    • Nous y sommes déjà jusqu’au cou (dans les égouts de l’histoire) encore un petit effort et nous y disparaitrons totalement! Le gouvernement s’y emplie et l’UE finira le travail.

Commentaires fermés.

Pour ne rien rater

Revivez le Grand oral des candidats de droite

Les plus lus du jour

L'intervention média

Les plus lus de la semaine

Les plus lus du mois