Meurtre d’un prêtre au Nigeria, femmes enlevées au Burkina Faso : où sont les Black Lives Matter ?

black lives matter

Le père Isaac Ashi officiait au presbytère de la paroisse Saint-Pierre-et-Saint-Paul, dans le nord du Nigeria. Il a été brûlé vif, ce lundi, sur le lieu même où il servait Dieu. Le 12 janvier, c'est au Burkina que plus de cinquante femmes ont été enlevées. On se doute que ce n'est pas pour leur offrir des études de médecine. Le fait que les terroristes qui ont commis ces actes atroces ne soient pas nommés est une façon de répondre à la question de leur identité. Au Burkina, c'est sans doute un groupe islamiste, peut-être Al-Qaïda. Au Nigeria, c'est très probablement Boko Haram. À ce propos, savez-vous ce que veut dire le nom de cette petite ONG ? « Haram », c'est le contraire de « halal », et cela désigne donc le péché. « Boko » désigne l'éducation occidentale, mais signifie initialement « alphabet latin de l'école laïque » en haoussa. L'éducation occidentale est un péché. A-t-on besoin d'en dire plus ?

De tels événements se produisent très régulièrement en Afrique. Ils sont même communs, quoi que ce constat puisse avoir de monstrueux. Ils peuvent cependant, dans notre société qui, elle aussi, a ses meurtres et ses viols récurrents (« une blessure à la gorge », « pour une cigarette », « agression sexuelle par un mineur isolé », etc.), nous inciter à nous poser une question. Cette question est simple : d'un point de vue médiatique, les vies noires ont-elles vraiment de l'importance pour le monde ? C'est pourtant bien ce que veut dire « Black Lives Matter » (« les vies noires comptent »). Alors, où est Omar Sy pour s'indigner du meurtre d'un prêtre africain, lui qui soutient les rohingyas musulmans ? Où est Assa Traoré pour critiquer l'enlèvement de femmes chosifiées, probablement promises à des « mariages » qui sont le nom pudique du viol sous prétexte religieux ? Où sont les thuriféraires de saint George Floyd ? On ne les entend pas. On ne les entendra pas. En vérité, les vies noires ne comptent pas pour eux, sauf si les cadavres des Noirs servent à mettre les Blancs à genoux.

Croient-ils, ces idolâtres d'une Afrique qui n'existe pas, que derrière un rideau de forêt tropicale se cache un Wakanda hyper-technologique, comme dans Black Panther ? Croient-ils qu'il suffirait de leur rendre le vibranium fictif que l'Occident leur aurait (bien sûr) volé pour que l'Afrique devienne Singapour avec des palmiers ? Cela expliquerait leur communautarisme fantasmé, à la manière de la députée Danièle Obono qui, le 7 novembre 2022, partageait la sortie de ce film absurde sur son compte Twitter en s'adressant à « la famille » (« la mif », pour parler son langage). Tapis dans leur confort médiatique, sortis de leur boîte à intervalles réguliers pour hurler des injures racistes contre la population blanche des pays occidentaux, ils ne se mobilisent pas pour les vies noires. Ils s'agitent seulement pour que les Blancs cèdent les pays qu'ils ont construits à des minorités qui les détestent.

Une vie reste une vie, une vie noire ne vaut ni plus ni moins qu'une vie blanche. Un meurtre ou un enlèvement en Afrique, de Noirs par des Noirs, alors, cela « vaudrait » moins qu'une bavure policière, présumée ou avérée ? Ce serait odieux. On pourrait même renvoyer à Omar Sy son propos, tenu récemment, sur le « deux poids, deux mesures » médiatique et émotionnel entre la guerre en Ukraine et la guerre au Mali : vous aussi, Monsieur Sy, « quand c'est en Afrique, vous êtes moins atteint ». Quand ce sont des chrétiens qui meurent, vous êtes moins atteint aussi, d'ailleurs. C'est un fait.

On nous aurait menti ? Les Black Lives Matter ne s'intéresseraient pas à défendre la vie des personnes noires mais à pourrir celle des personnes blanches ? Ça alors !

Arnaud Florac
Arnaud Florac
Chroniqueur à BV

Vos commentaires

13 commentaires

  1. Ces BLM d’extrême gauche anarchistes ne défendent en fait que la destruction de la civilisation blanche et chrétienne.
    Un point c’est tout.
    Alors on continue à les laisser faire en ville et au cinéma jusqu’à quand?

  2. Permettez-moi de laisser un témoignage plutôt qu’un commentaire. Une amie a cru faire le bien en aidant des Congolais. Elle s’est vraiment investie en récoltant des fonds etc… Puis, elle s’est rendue sur place et est revenue complètement dégoûtée, disant qu’elle a réalisé à quel point les Noirs nous détestent. Les racistes ne sont pas nécessairement ceux que l’on croit.

  3. Le problème pour les « Black lives matter » commence lorsque les agresseurs ne sont pas Blancs mais « racisés », Noirs ou Arabes par exemple, ce qui est le cas pour les Noirs Africains victimes de Boko Haram, Al Qaïda ou l’EI. Rappelons au passage que la majorité des meurtres d’Afro-Américains aux Etats-Unis sont commis par d’autres Noirs.

  4. Il est à remarquer que l ‘ immense majorité des « réfugiés » qui viennent en Europe sont issus de pays musulmans ! Par contre , l ‘ Arabie Saoudite , — où est née la « religion d ‘ amour » — , immensément riche , refuse de les prendre en charge , bafouant de la sorte l ‘ un des piliers de l ‘ islam : la charité …. cherchez l ‘ erreur !

  5. Ces catholiques Africains qui ont été perverti par les blancs. Vous vous rendez compte le mal qu’ils ont apporté avec eux, l’esclavage, plus le catholicisme, mais c’est des atrocités inexpugnables. Eux, avant l’arrivée des blancs vivaient en parfaite harmonie. Nous leur avons apporté toutes les maladies des blancs, les avons utilisé et même jamais soigné.
    Voilà le résultat. Ils meurent par notre faute, mais bientôt ils seront sauvés par une religion d’amour.

  6. Vos articles Monsieur Florac sont toujours un régal; aussi pertinents qu’informatifs; surtout sans langue de bois – Excellente année à vous !

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